« J’ai toujours ressenti une affinité avec le travail de Rothko, ce qui constitue une des raisons pourquoi j’avais la conviction que le Comité des femmes du Musée des beaux-arts de l’Ontario devait acheter cette peinture pour le musée dans les années 1960.
« En 2001, j’ai vu une exposition inoubliable de Rothko à la Fondation Beyeler. J’étais alors à la Biennale de Venise avec Helen Griffiths. Nous avons pris le train de là pour nous rendre à Bâle pour voir la rétrospective majeure de Rothko chez Beyeler. C’était l’une des meilleures – tout était inoubliable. Dans chacune des peintures, les couleurs étaient tout simplement transcendantales. Il y avait de magnifiques nuances de jaune, de rose et d’abricot. J’étais transportée dans un autre monde par l’usage presque transcendantal des couleurs et lumières de Rothko. Les peintures n’étaient alors plus des objets : elles devenaient des véhicules vers un autre univers. »