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W. Jackson, Frederick (Grande-Bretagne, 1859-1918)
Artiste de Manchester, Jackson étudie à Paris avec Jules-Joseph Lefebvre et Gustave Boulanger au début des années 1880. Après avoir beaucoup voyagé en Europe, il retourne au Royaume-Uni où il se fait connaître pour ses représentations de paysages terrestres et marins ainsi que pour ses scènes de genre. Il est membre du Staithes Group et de la Royal Society of British Artists.
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W. Scott and Sons
Fondé en 1859, W. Scott and Sons est un atelier d’encadrement qui deviendra une galerie et un marchand d’art d’importance à Montréal, à la fin du dix-neuvième et au début du vingtième siècle. En important des œuvres de peintres britanniques et français, W. Scott and Sons introduit des œuvres de grande envergure sur le marché montréalais. En 1892, elle devient la première galerie au Canada à exposer des œuvres des impressionnistes français.
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Wagschal, Marion (Trinidadienne/Canadienne, née en 1943)
Native de l’île de la Trinité de parents allemands, Wagschal est une peintre établie à Montréal et membre du corps enseignant de l’Université Concordia. Ses peintures figuratives sont des portraits riches de significations allégoriques qui révèlent l’influence d’artistes du dix-neuvième siècle tels que Delacroix, Goya et Manet. Dans un style réaliste, Wagschal dépeint souvent des familles et des scènes de la vie quotidienne, en évitant d’idéaliser le corps de ses sujets et en imprégnant la vie ordinaire de références telles que l’Holocauste et l’histoire juive.
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Wagstaff, Sam (Américain, 1921-1987)
Collectionneur de photographies de la première heure, Sam Wagstaff est un conservateur new-yorkais dont l’exposition de 1964, Black, White and Gray (Noir, blanc et gris), est l’une des premières à s’intéresser à ce qui est plus tard devenu le minimalisme. Dans les années 1970, influencé par sa relation amoureuse avec le photographe Robert Mapplethorpe, Wagstaff recentre son intérêt sur la photographie. En 1984, le J. Paul Getty Museum de Los Angeles a acheté la collection de photographies de Wagstaff.
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Walker, Byron Edmund (Canada, 1848-1924)
Parmi les principaux banquiers de l’Ontario à la fin des années 1800 et au début des années 1900, Walker est également un important philanthrope intéressé par l’éducation et les arts. Il appuie l’Université de Toronto, le Musée royal de l’Ontario, le Musée d’art de Toronto (aujourd’hui le Musée des beaux-arts de l’Ontario) et la Galerie nationale du Canada (aujourd’hui le Musée des beaux-arts du Canada).
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Walker, Dame Ethel (Grande-Bretagne, 1861-1951)
Formée à la Slade School of Art de Londres, Walker est une peintre et sculptrice connue pour ses portraits, ses études de fleurs et ses paysages. Sa palette, sombre à l’origine, s’éclaircit au cours de sa carrière pour se muer en tons évoquant l’impressionnisme. En 1900, elle devient la première femme à adhérer au New English Art Club, fondé en 1885 pour faire contrepoids à la Royal Academy, plus conventionnelle.
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Walker, Eric (Canada, né en 1957)
Peintre et artiste de techniques mixtes influencé par Paterson Ewen et spécialisé dans les représentations stylisées de paysages figurant la géographie urbaine et des vues aériennes du Canada, Walker a étudié au Nova Scotia College of Art and Design, à Halifax. On retrouve ses œuvres, entre autres, dans les collections du Musée des beaux-arts de la Nouvelle-Écosse et de la Ville d’Ottawa.
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Walker, Horatio (Canada, 1858-1938)
Bien qu’il soit né et ait grandi dans l’Ontario rural, Walker s’est spécialisé dans la peinture de la vie rurale canadienne française, particulièrement à l’île d'Orléans, au Québec, où il a vécu pendant de nombreuses années et où il s’est établi de façon permanente en 1928. Son art largement admiré s’inspire des représentations de la pauvreté rurale française de Jean-François Millet et du naturalisme de Barbizon. Walker a été membre fondateur du Canadian Art Club en 1907 et il en a été le président en 1915.
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WalkingStick, Kay (Cherokee, née en 1935)
Praticienne importante de la peinture de paysage contemporaine, WalkingStick est reconnue pour la création d’œuvres monumentales qui communiquent la vérité spirituelle et l’importance symbolique de la terre par rapport à ses premiers habitants et à tous ses citoyens. Son œuvre porte sur l’identité et l’histoire culturelle autochtone, le féminisme, le minimalisme et d’autres mouvements de l’histoire de l'art. Sa première grande rétrospective a été une exposition itinérante qui a ouvert ses portes au National Museum of the American Indian en 2015.
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Wall, Jeff (Canada, né en 1946)
Une des principales figures de la photographie contemporaine depuis les années 1980, Jeff Wall crée des épreuves couleur grandeur nature et des transparents rétroéclairés à caractère conceptuel qui font souvent référence à la peinture d’histoire et au cinéma. Son travail incarne l’esthétique de ce qu’on appelle parfois l’école de Vancouver, qui compte notamment dans ses rangs les photographes Vikky Alexander, Stan Douglas, Rodney Graham et Ken Lum.
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Walter Phillips Gallery
La Walter Phillips Gallery est créée en 1976 pour souligner la contribution de l’influent peintre et graveur Walter Phillips au programme d’arts visuels de la Banff School of Fine Arts. Spécialisée en art contemporain, la galerie présente au fil du temps les œuvres d’artistes comme H. G. Glyde, A. Y. Jackson, Takao Tanabe, Rebecca Belmore et Brian Jungen.
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Wang, Zhan (Chinois, né en 1962)
Sculpteur connu pour son art conceptuel, dont ses jiashanshi en acier inoxydable. Traditionnellement, les artistes chinois plaçaient des pierres noueuses — jiashanshi (littéralement « fausses roches de montagne ») — dans des espaces publics pour la méditation et pour la décoration, et les érudits admiraient les formes naturellement érodées. L’œuvre de Wang, qui associe matériaux contemporains et coutumes ancestrales, examine la nature changeante de la tradition dans la vie moderne.
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Warhol, Andy (États-Unis, 1928-1987)
Warhol est l’un des artistes les plus importants du vingtième siècle et une figure centrale du pop art. Avec ses sérigraphies sérielles de produits commerciaux, comme les boîtes de soupe Campbell et les portraits de Marilyn Monroe et d’Elvis Presley, Warhol remet en question l’idée de l’œuvre d’art comme objet unique fait à la main.
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Waters, Scott (Canadien, né en 1971)
Né en Angleterre et établi à Toronto, Waters a immigré au Canada en 1979 et, après ses études, s’est engagé dans les Forces armées canadiennes avant de devenir un artiste professionnel. Remarqué pour ses portraits expressifs de militaires canadiens, il a participé à deux reprises au Programme d’arts des Forces canadiennes, en 2006 et en 2010.
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Watkins, Margaret (Canada, 1884-1969)
Photographe née à Hamilton, en Ontario, méconnue pendant de nombreuses décennies, Watkins est aujourd’hui considérée comme une pionnière de la photographie moderniste. Dans les années 1920, elle étudie avec Clarence H. White et connaît une carrière prolifique dans le domaine de la publicité, se spécialisant dans les natures mortes composées de façon artistique. Dans les années 1930, elle séjourne en Europe et crée des photographies d’avant-garde de paysages industriels, avant de sombrer dans l’oubli à Glasgow, où elle termine sa vie.
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Watson, Homer (Canadien, 1855-1936)
Peintre de paysage, Watson est célèbre pour ses représentations du sud de l’Ontario. Il passe la plus grande partie de sa vie dans sa ville natale, Doon, dans le comté de Waterloo. En plus de dépeindre la campagne environnante, il promeut la protection de l’environnement local. Premier président du Canadian Art Club, Homer Watson est un leader très respecté de l’art canadien au début du siècle. (Voir Homer Watson : sa vie et son œuvre par Brian Foss).
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Watson, Sydney H. (Canadien, 1911-1981)
Dessinateur publicitaire, peintre et enseignant, Watson est membre du Groupe des peintres canadiens (Canadian Group of Painters). Il enseigne à l’Ontario College of Art (maintenant l’Université de l’École d’art et de design de l’Ontario). On trouve ses œuvres au Musée des beaux-arts du Canada, à Ottawa, dans la Collection McMichael d’art canadien, à Kleinberg, en Ontario, et à Hart House, à l’Université de Toronto.
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Watteau, Jean-Antoine (Français, 1684-1721)
Inspiré par la commedia dell’arte et le l’opéra-ballet, Watteau est un peintre rococo qui dépeint des scènes d’amour dans de riches et luxuriants paysages imaginaires, chacun évoquant une ambiance plutôt qu’un récit spécifique. Son intérêt pour les motifs théâtraux est probablement le résultat de l’un de ses premiers emplois, comme décorateur de théâtre à Paris, et lorsqu’il a été élu membre de l’Académie, ce n’était pas comme peintre d’un des cinq genres académiques établis mais bien de fêtes galantes, une nouvelle catégorie créée pour décrire son œuvre. En plus de peindre, Watteau a créé des dessins de figures et de visages en employant la technique de dessin au trois crayons ou à trois couleurs — blanc, rouge et noir — qui donne un effet prismatique. Son œuvre a largement circulé au cours de sa vie et a connu une résurgence dans la seconde moitié du dix-neuvième siècle.
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Watts, John William Hurrell (Canada, 1850-1917)
Né en Angleterre, Watts, artiste, architecte et fonctionnaire, immigre au Canada en 1873. D’abord dessinateur d’architecture au ministère des Travaux publics, Watts poursuit ensuite une carrière d’architecte, concevant des résidences majestueuses dans la ville d’Ottawa. Graveur accompli, Watts joue un rôle important au sein du mouvement connu sous le nom de « renouveau de l’eau-forte », à la fin du dix-neuvième siècle. Il devient le premier conservateur du Musée des beaux-arts du Canada.
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Waugh, Samuel Bell (Américain, 1814-1885)
Peintre qui passe plusieurs années à Toronto, où il travaille comme portraitiste autodidacte et gère le Théâtre Royal, qui présente des panoramas, des récitations et des spectacles de danse. Plus tard, il étudie à Rome et à Naples avant de rentrer aux États-Unis, où il établit sa pratique de portraitiste et de peintre-paysagiste. Encensés par la critique, ses deux panoramas de l’Italie sont exposés à Philadelphie au milieu des années 1850.
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Weatherbie, Vera (Canadienne, 1909-1977)
Membre de la première promotion de la Vancouver School of Decorative and Applied Arts en 1929, Weatherbie est une peintre et une figure influente de la scène artistique locale. Amante du peintre Frederick Varley, elle sert de modèle pour certains de ses portraits les plus célèbres et enseigne au British Colombia College of Art. En 1942, elle épouse le critique d’art Harold Mortimer-Lamb, père de la peintre Molly Lamb Bobak.
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Webb Zerafa Menkes Housden
Fondé en 1961, Webb Zerafa Menkes Housden (aujourd’hui WZMH Architects) est un cabinet d’architecture de Toronto. Dans les années 1960 et 1970, le cabinet est à l’origine de nombreux projets modernistes importants s’inscrivant dans la transformation du centre-ville de Toronto, dont la Tour du CN et le Royal Bank Plaza. Dans les années 1980 et 1990, le cabinet étend sa pratique à l’échelle internationale. Ses clients actuels se trouvent partout au Canada et dans le monde.
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Weber, Max (États-Unis, 1881-1961)
Peintre, sculpteur, graveur et poète moderne novateur, Weber adopte une approche spirituelle de l’art. Il est associé à des artistes tels que Henri Matisse, Pablo Picasso et Henri Rousseau. En 1910, il organise la première exposition individuelle de Rousseau aux États-Unis.
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Weider, Jozo (Tchèque/Canadien, 1907-1971)
Comme Denis Tupy, Weider est un immigrant tchèque. Il fonde avec lui la Blue Mountain Pottery, poterie canadienne dont les pièces, caractérisées par un procédé de glaçure unique, sont recherchées par les collectionneurs du monde entier.
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Weiner, Lawrence (États-Unis, 1942-2021)
Artiste né à New York, Weiner est reconnu comme l’une des figures fondatrices du mouvement de l’art conceptuel du milieu du vingtième siècle. Le travail de Weiner repose largement sur le texte et la langue, et est souvent spécifique à un site, installé sur les murs de galeries ou d’espaces d’exposition, ou prenant la forme d’objets intégrés à un lieu public.
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Weir, Bert (Canadien, 1925-2018)
Peintre qui a déménagé du sud de l’Ontario à Parry Sound dans les années 1950, Bert Weir a créé des peintures gestuelles riches en couleurs représentant la brousse du nord de l’Ontario. Dans les années 1950 et 1960, il a animé une retraite d’été pour les artistes de Toronto et a enseigné l’art à Sudbury et dans tout le nord-est de l’Ontario.
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Weissenbruch, Jan (Hollandais, 1824-1903)
Membre éminent de l’école de La Haye, surtout reconnu pour ses aquarelles de paysages, ses plages ainsi que pour ses paysages urbains de la vie hollandaise. Weissenbruch reçoit sa formation de Johannes Low et du peintre paysagiste Bart van Hove, voyageant à l’étranger seulement pour visiter Paris et le village de Barbizon.
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West Baffin Eskimo Co-operative (Ateliers Kinngait)
Fondée officiellement en 1960 en tant que regroupement de coopératives inuites actives dans l’est de l’Arctique depuis 1950, la West Baffin Eskimo Co-operative est une coopérative d’artistes qui abrite un atelier d’estampe. Notamment par sa filiale Dorset Fine Arts, la coop commercialise et vend des sculptures, des dessins et des estampes inuits dans le Sud. Depuis 2006 environ, la section d’art et d’artisanat de la coopérative est connue sous le nom d’Ateliers Kinngait.
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West, Benjamin (Américain/Britannique, 1738-1820)
Peintre influent reconnu pour ses œuvres à sujets historiques, mythologiques et religieux, ainsi que pour ses portraits. West a cofondé la Royal Academy of Arts à Londres et en a été le président en 1792. L’un de ses tableaux les plus connus, The Death of General Wolfe (La mort du général Wolfe), 1770, est un portrait fictif de la mort du général britannique James Wolfe lors de la bataille des plaines d'Abraham (1759) pendant la guerre de Sept Ans.
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Western Front, Vancouver
Centre d’artistes autogéré fondé par huit artistes, à Vancouver, en 1973, le Western Front est un foyer d’innovation pendant les années 1970 et 1980 et joue un important rôle dans le développement de l’art interdisciplinaire, éphémère, médiatique, performatif et électronique. Il reste un ancrage solide pour la musique et l’art contemporains.
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Weston, W. P. (Canada, 1879-1967)
Figure marquante de la peinture canadienne, Weston compose des paysages expressionnistes et inventés qui rappellent ceux de ses contemporains mieux connus, les membres du Groupe des Sept et Emily Carr. Weston est le premier artiste de la côte Ouest à être élu membre de l’Académie royale des arts du Canada. Il est représenté dans les principales institutions muséales au pays.
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Wheeler, Candace (Américaine, 1827-1923)
Candace Wheeler, l’une des premières Américaines à travailler comme décoratrice d’intérieur professionnelle, a aussi été l’un des premiers membres de la société de design de Louis Comfort Tiffany, Associated Artists. Ses conceptions de textile s’inspirent à l’origine d’influences britanniques telles que William Morris, mais elles en viennent à incarner un style américain cosmopolite qui inclut des références au design japonais. Wheeler, partisane des rôles professionnels des femmes dans l’art et le design, a fondé la Society of Decorative Art of New York City puis, après avoir quitté la compagnie de Tiffany, elle a également institué sa propre Associated Artists, dont les membres du personnel sont tous féminins. Avec son frère, Francis Beatty Thurber, elle a fondé l’Onteora Club dans les Catskill Mountains.
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Whistler, James Abbott McNeill (États-Unis/Grande-Bretagne, 1834-1903)
Peintre et graveur, Whistler était l’un des principaux promoteurs de « l’art pour l’art » : la doctrine selon laquelle un artiste doit créer des expériences visuelles évocatrices fondées principalement sur l’harmonisation subtile des couleurs, et non sur des sentiments ou des leçons de morale. Croyant que la peinture et la musique avaient beaucoup en commun, il a utilisé des références musicales dans les titres de plusieurs de ses tableaux, notamment Arrangement in Grey and Black No.1 (Arrangement en gris et noir no 1), 1871, mieux connu sous le nom de Portrait of the Artist’s Mother (Portrait de la mère de l’artiste). En 1877, le critique d’art John Ruskin l’accusait de « jeter un pot de peinture au visage du public » alors que Whistler exposait Nocturne in Black and Gold: The Falling Rocket (Nocturne en noir et or : la fusée qui retombe), 1875. Whistler a poursuivi Ruskin, mais ne s’est vu accorder qu’une pièce d’un quart de penny en dommages et intérêts.
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White, Clarence H. (États-Unis, 1871-1925)
Photographe et enseignant né en Ohio, White est considéré comme l’un des membres fondateurs du mouvement Photo-Secession, qui a fait progresser l’acceptation de la photographie en tant que moyen d’expression artistique. Entre autres écoles, il fonde la Clarence H. White School of Photography à New York en 1914, où il a pour élèves des personnalités telles que Margaret Bourke-White, Dorothea Lange et Margaret Watkins.
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White, Randy Lee (États-Unis, né en 1951)
Randy Lee White est un artiste qui a exploité l’imagerie de l’art autochtone des Plaines dans ses dessins et a prétendu être membre de la Nation Sioux. Dans les années 1990, White a fait l’objet de critiques lorsqu’il a été révélé qu’il n’était pas d’origine autochtone.
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Whitney Museum of American Art
Le Whitney Museum of American Art est un établissement new-yorkais qui s’attache à collectionner et à présenter les œuvres d’artistes américains du vingtième siècle à aujourd’hui. Fondé en 1931 à la suite du refus, par le Metropolitan Museum of Art, de la collection d’art contemporain américain que lui offrait Gertrude Vanderbilt Whitney, c’est le premier musée américain qui privilégie l’œuvre d’artistes vivants dans ses collections et ses expositions. Bien qu’il compte des succursales en différents endroits de la ville, le musée est situé depuis 2015 dans le Meatpacking District (l’ancien quartier des abattoirs) du Lower Manhattan.
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Whittome, Irene F. (Canada, née en 1942)
Artiste multimédia et éducatrice née à Vancouver, Whittome est principalement connue pour ses installations et ses sculptures, qui ont fait l’objet de plus de trente-cinq expositions individuelles au cours des six dernières décennies. Installée à Montréal depuis la fin des années 1960, Whittome a enseigné à la Faculté des beaux-arts de l’Université Concordia de 1968 à 2007.
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Wieland, Joyce (Canada, 1930-1998)
Figure centrale de l’art canadien contemporain, Wieland fait appel à la peinture, au film et aux assemblages de tissus et de plastiques pour explorer, avec humour et passion, les idées associées aux rôles sexuels, à l’identité nationale et au monde naturel. En 1971, elle devient la première femme artiste vivante à se voir offrir une rétrospective par le Musée des beaux-arts du Canada. (Voir Joyce Wieland : sa vie et son œuvre, par Johanne Sloan.)
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Wilbert, Robert (Américain, 1929-2016)
Peintre figuratif et professeur au département artistique de la Wayne State University, à Détroit, pendant trente-huit ans, Wilbert peint une variété de sujets, notamment des portraits, des figures et des objets de la vie quotidienne, imprégnant des scènes ordinaires d’une atmosphère mystique. Figure éminente de la scène artistique de Détroit, Wilbert a conçu le timbre-poste commémorant le 150e anniversaire de l’État du Michigan en 1987.
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Wilde, Oscar (Irlandais, 1854-1900)
Dramaturge et poète populaire et controversé, connu pour des œuvres telles que The Picture of Dorian Grey (1890) et The Importance of Being Earnest (1895). Wilde avait une réputation internationale pour son esprit brillant, sa prose étincelante, ses vêtements flamboyants, sa défense du mouvement esthétique (Aesthetic Movement) et son insistance sur l'importance de la beauté dans la vie quotidienne et sur l’autonomie de l’art. Son emprisonnement de 1895 à 1897 pour grossière indécence demeure une pierre de touche dans l’histoire des LGBTQ2+.
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Wilfred, Thomas (Américain, 1889-1968)
Le premier artiste reconnu pour avoir travaillé exclusivement avec de la lumière à titre de moyen d’expression privilégié. Débutant en 1919 avec son invention du Clavilux, l’orgue qui joue de la lumière, Wilfred compose des séquences de formes en lumière conçues pour être jouées sur l’orgue et projetées sur un écran noir. Appelées « lumia », ses compositions ressemblent à des aurores boréales et s’étendent dans le temps, leur durée allant de cinq minutes et quinze secondes, jusqu’à 9 ans, 127 jours et dix-huit heures.
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Wilke, Hannah (Américaine, 1940-1993)
Artiste féministe révolutionnaire dont l’œuvre aborde les thèmes du genre, de la sexualité et du féminisme, Wilke est l’une des premières artistes à recourir à l’imagerie vaginale comme motif visuel féministe. De la fin des années 1950 au début des années 1970, elle crée des sculptures délicatement pliées qui évoquent les organes génitaux féminins. Dans les années 1970, Wilke développe un type de performance qu’elle appelle « l’autoportrait performaliste » – par lequel elle utilise son corps pour critiquer l’objectivation de la femme.
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Willard, Tania (Secwepemc, née en 1977)
Artiste, conservatrice et figure de plus en plus importante du milieu des arts et de la culture au Canada, membre de la Nation Secwepemc, Willard a une pratique engagée dans la communauté et explore souvent les points communs entre les Autochtones et les autres cultures. Son exposition Beat Nation: Art, Hip Hop and Aboriginal Culture (Beat Nation : Art, hip-hop et culture autochtone) fait une tournée canadienne après sa présentation au Musée des beaux-arts de Vancouver en 2011.
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Williams, Dana Alan (Potawatomi, né en 1953)
Artiste multimédia et commissaire d’exposition d’origine potawatomi, Williams pratique principalement la sculpture, la peinture et les techniques mixtes. Il a étudié au George Brown College, à l’Emily Carr College of Art and Design (aujourd’hui l’Université d’art et de design Emily-Carr) ainsi qu’à l’Université McGill. Il a organisé plusieurs expositions importantes d’art autochtone contemporain.
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Williams, Saul (Anishinabé, né en 1954)
Peintre et graveur associé à l’école de Woodland et à la Triple K Cooperative, Williams s’intéresse notamment aux mythes et aux légendes autochtones, ainsi qu’aux esprits et aux animaux, qu’il représente dans le style rayons X.
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Williams, William Carlos (Américain, 1883-1963)
Médecin et poète, Williams expérimente la forme en cherchant à écrire dans un idiome typiquement américain qui lui permettrait de représenter un monde domestique dans ses moindres détails. Les amis qui l’entourent lorsqu’il est étudiant à l’Université de Pennsylvanie, en particulier son compagnon poète Ezra Pound, ont une profonde influence sur son style et il s’imprègne ensuite du mouvement imagiste. Plus tard, Williams est redécouvert par les écrivains de la Beat Generation d’après-guerre, qui apprécient le caractère direct et le langage simple de ses poèmes. En plus de la poésie, Williams écrit et publie trois romans, soit une trilogie qui suit la vie d’une famille américaine inspirée de celle de sa femme.
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Willmott, Elizabeth (Canada, née en 1928)
Artiste, photographe et écrivaine, Elizabeth Willmott s’intéresse à l’art structuriste, créant des sculptures en relief peintes en trois dimensions. Willmott contribue, visuellement et textuellement, à la revue artistique internationale canadienne The Structurist.
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Wilson, Ann (Américaine, née en 1935)
Artiste associée à la communauté de Coenties Slip, Ann Wilson est connue pour son corpus de peintures utilisant des courtepointes américaines traditionnelles en guise de canevas, élaboré à partir des années 1950. Depuis les années 1970 et jusqu’à aujourd’hui, elle se consacre à l’installation et à la performance. Elle a notamment réalisé une série d’installations en collaboration avec Paul Thek. Wilson cite Agnes Martin et Lenore Tawney comme deux sources d’inspiration fondamentales à sa pratique : elles ont respectivement éveillé son intérêt pour la géométrie et le textile.
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Wilson, Daniel (Écossais/Canadien, 1816-1892)
Artiste et expert de l’histoire ancienne de la Grande-Bretagne et des populations autochtones de l’Amérique du Nord, Wilson quitte Édinbourg pour se rendre au Canada en 1853. À Toronto, il devient chaire de département à University College, qui vient alors d’être fondé. De son étude des cultures autochtones, il tient des idées éclairées sur l’égalité entre humains, croyant que les variations culturelles sont le produit de circonstances plutôt que le reflet de caractéristiques raciales innées.
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Wilson, Edward L. (Américain, 1838-1903)
Photographe et éditeur du journal Philadelphia Photographer et ami de William Notman, Wilson est le seul photographe officiel de l’Exposition centenaire de 1876, la première foire universelle présentée aux États-Unis.
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Wilson, Martha (États-Unis, née en 1947)
Artiste féministe née à Philadelphie, Wilson privilégie la photographie, le film et la performance, et exploite le jeu de rôle, les costumes, la langue et l’autoportrait pour aborder les questions de genre et de subjectivité. Après avoir obtenu un baccalauréat au Wilmington College, en Ohio, Wilson poursuit des études supérieures à l’Université Dalhousie. Elle enseigne au Nova Scotia College of Art and Design (aujourd’hui l’Université NSCAD) et, en 1976, fonde le Franklin Furnace Archive, Inc., un centre d’artistes autogéré à Brooklyn, dédié à la promotion de livres d’artistes, de l’art vidéo et de la performance.
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Wilson, Will (Diné, né en 1969)
Photographe diné établi au Nouveau-Mexique, titulaire d’une maîtrise en beaux-arts de l’Université du Nouveau-Mexique, Wilson exploite les techniques photographiques historiques, telles que la ferrotypie, pour créer de nouvelles archives de portraits photographiques autochtones, qui soient collaboratives et autonomes. Depuis 2005, la série Auto Immune Response (Réponse auto-immunitaire) de Wilson s’intéresse à la relation entre un homme diné et l’environnement toxique postapocalyptique dans lequel il vit.
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Wilson, York (Canadien, 1907-1984)
Important peintre, collagiste et muraliste qui passe de nombreuses années au Mexique. Wilson travaille comme illustrateur commercial avant les années 1930, et bien qu’il réalise des expériences dans le domaine de l’abstraction durant une grande partie de sa vie, il n’abandonne jamais son intérêt pour les techniques du dessin, qu’il passe sa vie à affiner.
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Windeyer, Richard Cunningham (Britannique/Canadien, 1831-1900)
Né à Plymouth, au Royaume-Uni, Windeyer suit une formation en architecture en Angleterre et aux États-Unis avant de s’établir à Montréal en 1862, où il fonde un cabinet d’architecture. Il s’installe à Toronto en 1871 et, l’année suivante, il devient membre fondateur de la Ontario Society of Artists. Il a travaillé sur plusieurs bâtiments gouvernementaux et églises.
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Winnipeg School of Art
Fondée en 1913 par le Winnipeg Industrial Bureau, la Winnipeg School of Art fonctionne comme une entité autonome jusqu’en 1950, date à laquelle elle est placée sous la juridiction de l’Université du Manitoba et devient l’école d’art de l’institution. Le programme d’études postsecondaires est conçu dans le double objectif d’établir un style artistique national et de positionner Winnipeg comme centre culturel. Certaines des figures artistiques les plus importantes du temps, comme Frank H. Johnston et Lionel LeMoine FitzGerald, y ont enseigné.
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Winnipeg Sketch Club
L’un des clubs les plus anciens du genre au Canada, le Winnipeg Sketch Club a été créé à partir de la Winnipeg School of Art, en 1914, par A. J. Musgrove, le premier directeur de l'école. La première exposition se tient en 1916. Le club met en valeur le dessin et la peinture d’après nature, et compte parmi ses membres Lionel LeMoine FitzGerald, Frank Johnston, Eric Bergman et Charles Comfort.
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Winsor, Jackie (Canada/États-Unis, née en 1941)
Sculptrice originaire de St. John’s, Terre-Neuve-et-Labrador, et basée à New York, où elle enseigne à la School of Visual Arts, Winsor est surtout connue pour ses sculptures géométriques à grande échelle et pour ses installations réalisées avec des matériaux organiques et naturels. Elle détient un baccalauréat en beaux-arts du Massachusetts College of Art and Design ainsi qu’une maîtrise en beaux-arts de l’Université Rutgers. En 1979, elle devient la première artiste femme à faire l’objet d’une rétrospective au Museum of Modern Art depuis 1946.
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Withrow, William (Canada, 1926-2018)
À titre de directeur du Musée des Beaux-Arts de l’Ontario de 1961 à 1991, William Withrow supervise l’expansion du musée, l’acquisition de parts importantes de sa collection et la reconnaissance aventureuse de l’art contemporain canadien et américain. Withrow est le directeur ayant exercé le plus long mandat. Il a été responsable, notamment, des rénovations qui ont inclus la construction du pavillon Sam et Ayala Zacks, du Centre de sculpture Henry Moore et de l’aile canadienne. C’est également sous son mandat que le musée, auparavant la Art Gallery of Toronto, devient une institution provinciale d’envergure internationale et prend le nom de Musée des beaux-arts de l’Ontario.
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Wols (Allemand, 1913-1951)
Peintre, photographe, illustrateur et poète qui étudie au Bauhaus. Wols (pseudonyme d’Alfred Otto Wolfgang Schulze) est actif dans les cercles surréalistes parisiens dans les années 1930. Il contribue à poser les jalons du tachisme et de l’art informel, mouvements considérés comme les équivalents européens de l’expressionnisme abstrait américain.
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Wolstenholme, Colleen (Canadienne, née en 1963)
Artiste prolifique et éducatrice dont la pratique provocatrice et pluridisciplinaire comprend le collage, le dessin à la plume et à l’encre, la broderie, la bijouterie et la sculpture (discipline pour laquelle elle est peut-être la mieux connue). Son travail est présenté dans de nombreuses institutions canadiennes, dont le Musée des beaux-arts de Montréal, le Musée des beaux-arts de la Nouvelle-Écosse à Halifax, et le Musée des beaux-arts du Canada à Ottawa. Elle fait partie des finalistes pour le prestigieux prix d’art Sobey en 2002.
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Women’s Art Association of Canada (WAAC)
Cette association, fondée en 1887 par Mary Dignam, qui en a également été la première présidente, a été inspirée par la Art Students League de New York. Aujourd’hui, la Women’s Art Association of Canada est une organisation sans but lucratif qui compte environ deux cents membres offrant des bourses aux femmes dans divers domaines des beaux-arts et de l’artisanat d’art.
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Women’s Art Society of Montreal (Association culturelle des femmes de Montréal)
Fondée en 1894 par Mary Martha Phillips et Mary Alice Skelton, la société travaille en faveur des artistes femmes qui éprouvent des difficultés à obtenir l’exposition publique de leurs œuvres. La société est, à l’origine, une branche de la Women’s Art Association incorporée à Toronto en 1892, dont elle devient indépendante en 1907. La société a soutenu les soldats durant et après la Première Guerre mondiale par des levées de fonds et la mise sur pied du Soldiers’ Fund pour aider les vétérans handicapés. Elle continue encore aujourd’hui à promouvoir les droits des femmes dans le domaine artistique.
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Wong, Paul (Canada, né en 1954)
Artiste multimédia établi à Vancouver, Paul Wong exploite la vidéo, la photographie, l’installation et la performance dans la création d’œuvres qui traitent de questions de race, de classe, de genre, de mémoire et de mortalité. Pionnier de l’art médiatique au Canada, il est l’un des principaux artistes de la vidéo du pays. Wong est lauréat de nombreuses distinctions prestigieuses, dont le Prix du Gouverneur général en arts visuels et en arts médiatiques (2005) et le Prix Audain pour l’œuvre d’une vie décerné à des artistes visuels (2016).
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Wood, Elizabeth Wyn (Canada, 1903-1966)
Très admirée en son temps, cette sculptrice d’un courant expérimental crée des monuments, portraits, personnages et sculptures de paysages simplifiés et austères, à partir de matériaux très divers. Elizabeth Wyn Wood est en outre une figure importante et influente des cercles artistiques modernes du Canada. Elle enseigne à la Central Technical School de Toronto pendant près de trente ans et on lui doit la fondation de la Société des sculpteurs du Canada.
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Wood, Grant (Américain, 1891-1942)
Important peintre régionaliste du Midwest américain, célèbre pour son double portrait mille fois reproduit et parodié, Gothique américain, 1930. Son intérêt pour l’art néerlandais du quinzième siècle est bien en évidence dans les œuvres remarquablement détaillées, aux contours bien définis et aux couleurs fortes, qu’il réalise à partir de la fin des années 1920.
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Woods, Emily Henrietta (Canada, 1852-1916)
Emily Henrietta Woods est une artiste et professeure d’art ayant peint plus de deux cents aquarelles de plantes grandeur nature. Elle accompagne ses tableaux du nom scientifique et du nom commun de la plante, et note parfois les usages autochtones de la flore et de la faune représentées. Woods a également enseigné à l’artiste Emily Carr.
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Woolford, John Elliott (Angleterre, 1778-1866)
Peintre et architecte britannique, Woolford gagne de la reconnaissance pour ses dessins et peintures de paysages de l’Amérique du Nord britannique du début du dix-neuvième siècle, qu’il réalise à titre de dessinateur topographe officiel de George Ramsay, 9e comte de Dalhousie (et gouverneur de la Nouvelle-Écosse de 1816 à 1820). En tant qu’architecte, Woolford participe à la conception et à la construction du Dalhousie College, devenu plus tard l’Université Dalhousie.
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Woolnough, Hilda (Canadienne, 1934-2007)
Après avoir immigré au Canada en 1957 depuis l’Angleterre, Woolnough a vécu au Mexique et en Jamaïque avant de s’installer à l’Île-du-Prince-Édouard dans les années 1970. Artiste polyvalente et remarquable pour ses compétences en gravure et en graphisme, elle a reçu une formation professionnelle en Angleterre et à San Miguel de Allende, au Mexique, et a fondé un programme de lithographie à la Jamaica School of Art and Crafts (aujourd’hui l’Edna Manley College of the Visual and Performing Arts).
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Wright, Willard Huntington (Américain, 1888-1939)
Critique d’art respecté et frère de Stanton Macdonald-Wright. Son livre Modern Painting: Its Tendency and Meaning (1915) et ses nombreux articles aident à faire connaître le synchromisme. Plus tard, il devient un prospère auteur de polars sous le pseudonyme de S.S. Van Dine.
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Wychwood Park
Nommé en l’honneur de Wychwood, région rurale de l’Oxfordshire, en Angleterre, Wychwood Park est un quartier de Toronto, en Ontario. Fondé à la fin du dix-neuvième siècle par Marmaduke Matthews et George Agnew Reid en tant que colonie d’artistes, le quartier a été fusionné avec la Ville de Toronto en 1909, mais demeure administré par un conseil de direction privé de résidents. Organisé autour d’un parc central et d’un étang, Wychwood Park comporte encore plusieurs de ses maisons d’origine de style Arts and Crafts.
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Wyeth, Andrew (Américain, 1917-2009)
Wyeth est un peintre qui s’attache à représenter les gens et les paysages pastoraux de sa communauté rurale de Pennsylvanie par des images poétiques et dépouillées. Bien que certaines peintures, dont la célèbre Christina’s World (Le monde de Christina), lui attirent les éloges de la critique, son travail réaliste et régionaliste est vu comme déphasé par rapport à l’art contemporain, pendant la plus grande partie de sa carrière.
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Wylde, Theresa (Canada, 1870-1949)
Peintre et professeure d’art dont la spécialité est le portrait, Theresa Wylde possède un atelier en Colombie-Britannique où elle dispense des cours d’art à titre de membre de la Island Arts and Crafts Society.
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Wyle, Florence (Américaine/Canadienne, 1881-1968)
Sculptrice et designer réputée, Wyle a contribué à l’essor de la sculpture canadienne avec sa compagne Frances Loring. Influencée par la sculpture grecque classique, Wyle se spécialise dans le rendu de l’anatomie et représente des femmes dans des poses diverses, à leur travail manuel ou encore dans des scènes érotiques. Wyle est co-fondatrice de la Société des sculpteurs du Canada (Sculptors Society of Canada) et la première sculptrice femme à être admise membre à part entière de l’Académie royale des arts du Canada.
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Wynick/Tuck Gallery
Fondée en 1968 comme une galerie publique nommée Aggregation Gallery jusqu’en 1982, la Wynick/Tuck Gallery est une galerie privée située à Toronto. Détenue et gérée par Lynne Wynick et David Tuck, la galerie a représenté des artistes canadien·nes de renom comme Doris McCarthy, Mary Pratt et Michael Snow.
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Wyse, Alexander (Britannique/Canadien, né en 1938)
Graveur, peintre et artiste multimédia très prolifique, Wyse crée des œuvres qui reflètent son intérêt soutenu pour le monde naturel. Il immigre au Canada en 1961 et s’installe à Cape Dorset, où il enseigne la gravure. En 1964, Wyse s’établit en Ontario; actuellement, il réside à Ottawa.