• P.Mansaram (Inde/Canada, 1934-2020)

    Artiste originaire du Rajathstan, en Inde, P.Mansaram (né Panchal Mansaram) passe la majeure partie de sa vie professionnelle au Canada. Son œuvre multidisciplinaire exploite la peinture, le collage mixte et la photographie, et reflète ses expériences diasporiques ainsi que son intérêt profond pour le modernisme mondial. De 2014 à 2017, le Musée royal de l’Ontario acquiert environ sept cents de ses œuvres.

  • Pace Gallery

    Fondée à Boston en 1960 par Arne Glimcher, la Pace Gallery déplace ses activités à New York en 1963. Accueillant les œuvres d’artistes tant américains qu’étrangers, elle est un lieu important pour les grands mouvements qui traversent la scène artistique new-yorkaise, de l’expressionnisme abstrait et du minimalisme au pop art, à l’art postmoderne et à l’art contemporain. Réputé pour le haut calibre de ses expositions et les relations durables qu’il noue avec de grands artistes américains, Glimcher négocie en 1980 le premier prix de vente de plus d’un million de dollars pour l’œuvre d’un artiste vivant — Three Flags (Trois drapeaux) de Jasper Johns. En 2019, la Pace Gallery compte des vitrines à Beijing, Hong Kong et Londres ainsi qu’à Menlo Park, en Californie, et à New York.

  • Pach, Walter (Américain, 1883-1958)

    Auteur, critique et artiste qui défend l’art moderne. Il organise une exposition d’art moderne marquante appelée l’Armory Show à New York en 1913.

  • Pachner, William (Américain, né en 1915)

    Fuyant l’Europe, Pachner arrive aux États-Unis en 1939 et devient directeur artistique du magazine Esquire. Il met fin à sa carrière de dessinateur publicitaire pour se consacrer exclusivement à la peinture, en réaction à l’Holocauste. Ses œuvres expressionnistes abstraites se caractérisent par leur texture et leurs couleurs tourbillonnantes en couches multiples.

  • Packer, Allan (Canadien, né en 1956)

    Né à Windsor en Ontario, Packer se rend à Cape Dorset en 1980 pour aider à mettre sur pied la West Baffin Eskimo Co-operative (maintenant connue sous le nom d’Ateliers Kinngait). L’expérience acquise dans le Nord aura une profonde influence sur le développement de sa carrière artistique. Aujourd’hui établi à Seattle dans l’État de Washington, Packer crée des sculptures coulées qui témoignent de son intérêt pour les mathématiques.

  • Paige, Mimi (dates inconnues)

    Artiste et muse de General Idea, elle participe aux premiers événements et aux premières publications du groupe et figure d’ailleurs dans certaines de leurs vidéos, notamment Loco, 1982. Elle a été l’une des quatre Miss General Idea des concours de beauté satiriques et expérimentaux du groupe (couronnée rétroactivement pour l’année 1968).

  • Pailthorpe, Grace (Grande-Bretagne, 1883-1971)

    Psychiatre et psychanalyste, Pailthorpe explore divers aspects de la pensée inconsciente dans ses tableaux, dessins et poèmes. Son conjoint, l’artiste Reuben Mednikoff, lui fait découvrir le surréalisme en 1935. L’année suivante, ils fondent le British Surrealist Group et participent à la première exposition internationale du surréalisme, où Pailthorpe consolide sa réputation de chef de file du mouvement en Angleterre. Au début des années 1940, elle travaille à Vancouver, où elle donne des conférences sur le surréalisme et participe à diverses expositions. Elle retourne en Angleterre en 1946.

  • Palardy, Jean (États-Unis/Canada, 1905-1991)

    Peintre, écrivain, ethnologue, historien de l’art et cinéaste, Jean Palardy fait ses études à l’École des beaux-arts de Montréal. En 1941, il entame une longue association avec l’Office national du film, à titre de réalisateur, scénariste, directeur de la photographie ou producteur. Ayant signé un livre influent consacré au mobilier ancien du Québec, il devient consultant en restauration et travaille auprès de musées dans le cadre de projets tels que la création d’une réplique de la Grande Hermine (le navire de Jacques Cartier), la restauration de la Forteresse de Louisbourg et celle du château Ramezay. Il épouse l’artiste Jori Smith au début des années 1930.

  • Palu, Louie (Canadien, né en 1968)

    Né à Toronto, Palu est un photojournaliste et cinéaste primé qui examine les questions sociopolitiques concernant les droits de l’homme et la guerre. Il a documenté des conflits dans plusieurs pays, dont l’Afghanistan, l’Ukraine, le Mexique et le Pakistan, et a photographié des détenus à Guantanamo Bay. Les travaux les plus récents de Palu portent sur la présence militaire croissante dans l’Arctique canadien et son impact sur les communautés inuites.

  • PANDC

    Acronyme faisant référence aux personnes autochtones, noires et de couleur, ce terme est employé [d’abord en anglais, BIPOC pour Black, Indigenous, People of Colour] dans des contextes nord-américains pour mettre en avant les expériences de ces groupes, pour reconnaître qu’ils subissent les conséquences du racisme systémique et pour témoigner de leur solidarité. L’introduction du terme remonte à 2013, mais son usage est plus fréquent depuis 2020, dans la foulée des soulèvements pour la justice raciale provoqués par la brutalité policière.

  • Panet, Louise-Amélie (Canadienne, 1789-1862)

    Artiste, écrivaine et musicienne, Louise-Amélie Panet a étudié la peinture à Montréal avec Jeanne-Charlotte Allamand-Berczy et William Berczy, ses futurs beaux-parents. Après son mariage, elle s’installe avec son mari dans la seigneurie de Sainte-Mélanie d’Ailleboust, où elle tient un salon littéraire.

  • Panofsky, Erwin (Allemagne/États-Unis, 1892-1968)

    Erwin Panofsky est un historien de l’art reconnu pour ses travaux dans l’étude de l’iconographie. La recherche et la méthodologie de Panofsky en matière d’iconologie, axées sur l’art de la Renaissance en Europe du Nord, associent le sujet d’une œuvre d’art à son analyse symbolique, stylistique et culturelle. Les critiques ont fait valoir que l’iconologie, en tant qu’outil pour comprendre l’art, privilégie le contenu symbolique au détriment de la forme et de la substance de l’œuvre d’art.

  • papier mâché

    Le papier mâché est un matériau traditionnellement employé pour créer des objets et des sculptures de petite taille, qui est composé de papier déchiqueté ou de pâte à papier auxquels on ajoute un liant comme de la colle ou de la résine d’arbre. De nos jours, le papier mâché est beaucoup employé pour l’emballage.

  • paradigme du sauvetage

    Dans les domaines de l’ethnographie, de l’anthropologie et des récits de voyage du vingtième siècle, le « paradigme du sauvetage » constitue une position idéologique selon laquelle une société occidentale dominante conclut à l’inévitabilité de la disparition d’une culture non occidentale. Cette disparition serait attribuable à l’incapacité perçue de cette culture à s’adapter à la vie moderne. La pratique de l’ethnographie de sauvetage vise à « sauver » la culture non occidentale par la collecte, la documentation et la préservation d’artefacts et de comptes rendus de sa présence.

  • pare-flèche

    Une pochette en cuir brut légère et durable utilisée par les peuples autochtones des Plaines. Un pare-flèche est souvent fabriqué à partir d’un seul morceau de peau d’animal séché, non tanné, plié et lacé avec des ficelles de cuir. Le terme peut également se référer à des sacs, souvent décorés, fabriqués à partir de cuir brut.

  • Parent, Mimi (Canada, 1924-2005)

    Mimi Parent est une peintre surréaliste renommée pour ses toiles oniriques, fantaisistes et hautement symboliques. Elle étudie auprès du peintre canadien Alfred Pellan à l’École des beaux-arts de Montréal avant d’être renvoyée en 1948 pour son implication dans un groupe d’art anticonformiste sur le campus. Son insatisfaction envers le traditionalisme du milieu artistique canadien l’amène à s’établir à Paris, où elle poursuit le reste de sa carrière.

  • Parent, Omer (Canada, 1907-2000)

    Peintre, photographe, décorateur et cinéaste, Parent est une figure importante, quoique méconnue, de l’avant-garde québécoise. Un proche d’Alfred Pellan et de Fernand Léger, Parent se rend à Paris avec Pellan en 1926 pour y fréquenter l’École des arts décoratifs. Il est le fondateur et le premier directeur de l’École des arts visuels de l’Université Laval.

  • Parizeau, Marcel (Canadien, 1898-1945)

    Important architecte et professeur québécois, Parizeau étudie à l’École polytechnique de Montréal et à l’École des beaux-arts de Paris, où il réside pendant dix ans. Suivant son retour à Montréal en 1933, il crée des maisons et des édifices municipaux, notamment les immenses silos du Vieux-Port, dans le style international, caractérisé par un dépouillement extrême.

  • Parker, Al (Américain, 1906-1985)

    À son époque, Parker fait figure d’avant-gardiste dans le milieu de l’illustration et s’y taille une belle carrière, des années 1940 aux années 1960. Il est publié dans des magazines comme Sports Illustrated, Cosmopolitan, McCalls, Vogue et le Saturday Evening Post.

  • Parkin, John C. (Canada, 1922-1988)

    Architecte moderniste et défenseur des arts au Canada, Parkin est connu pour avoir façonné le paysage urbain de Toronto. Son style architectural se caractérise par des lignes épurées, un accent porté sur la fonctionnalité, et l’usage de matériaux tels que le verre et l’acier. Parmi ses conceptions majeures à Toronto, on compte le centre commercial Don Mills (1957-1958), le complexe de l’aéroport international Pearson de Toronto (1963-1966) ainsi que le premier agrandissement du Musée des beaux-arts de l’Ontario (1973-1977).

  • Pascin, Jules (Bulgare, 1885-1930)

    Actif la plus grande partie de sa vie à Paris, Pascin réalise des gravures, des peintures et des dessins qui évoquent la vie de bohème dans les bordels, les cabarets et les rues de la ville la nuit, de même que ses séjours dans le Sud des États-Unis et à Cuba. Ses œuvres les mieux connues sont des études des années 1920 représentant des adolescentes à moitié nues.

  • Passion du Christ

    Les souffrances du Christ durant ses derniers jours, notamment la crucifixion. La Passion du Christ est un sujet populaire de l’art folklorique et religieux chrétien.

  • Paterson, Katie (Écossaise, née en 1981)

    Artiste conceptuelle multidisciplinaire dont le travail met l’accent sur la façon dont les humains interagissent avec l’environnement naturel et le cosmos. Combinant technologie et recherche intensive, les projets de Paterson comprennent, entre autres, une ampoule électrique qui simule le clair de lune et une ligne téléphonique en direct diffusant le son d’un glacier qui fond. Son œuvre Future Library (Future bibliothèque), 2014-2114, est une nouvelle forêt plantée en Norvège qui fournira du papier pour des livres qui seront imprimés dans un siècle.

  • patinage

    La formation ou la création d’une patine, ou d’un film, à la surface d’un matériau en raison de l’âge ou de l’exposition à certains traitements. Sur le cuivre, le bronze et des matériaux semblables, la patine verte, ou vert-de-gris, donne aux édifices et aux monuments historiques leur couleur distinctive. Selon les conditions dans lesquelles il se produit, le patinage peut protéger les matériaux, surtout les métaux, des autres types de dommage et de la corrosion.

  • Patton, Andy (Canadien, né en 1952)

    Peintre et universitaire torontois qui enseigne à l’Université de l’École d’art et de design de l’Ontario. Depuis dix ans, Andy Patton s’inspire largement de la calligraphie chinoise, s’intéressant particulièrement à la double nature — à la fois visuelle et littéraire — de cette forme d’art.

  • Paul, Leonard (Mi’kmaq, né en 1953)

    Aquarelliste et peintre travaillant dans un style réaliste avec un intérêt pour les formes naturelles, comme les rivières et la faune, ainsi que les légendes mi’kmaq. Paul accorde de l’importance au rôle de l’art dans la thérapie. Il a étudié le counseling thérapeutique à l’Université Acadia à Wolfville, en Nouvelle-Écosse, et suivi une formation en prévention du suicide à Calgary. Paul a illustré plusieurs livres et a été mandaté par le gouvernement de la Nouvelle-Écosse pour créer l’enseigne de bienvenue de la province.

  • paysages décomposés

    À la fin des années 1960 et au début des années 1970, les artistes qui seront plus tard associés au photoconceptualisme de Vancouver, notamment Jeff Wall, créent des œuvres qu’ils qualifient de « paysages décomposés (defeatured landscapes) ». Il s’agit d’images de l’environnement urbain, principalement des zones industrielles et des rues de la ville. À la différence d’approches qui représentent la nature sauvage canadienne de façon romantique, ces artistes cherchent, par leurs photographies, à attirer l’attention sur les conditions d’aliénation de la société capitaliste.

  • Pearlstein, Philip (Américain, né en 1924)

    Pearlstein est un peintre figuratif connu pour son utilisation de modèles nus représentés objectivement et selon une perspective oblique, dans le cadre de scènes d’intérieur complexes comprenant une gamme d’accessoires. Pearlstein étudie au Carnegie Institute of Technology (aujourd’hui Carnegie Mellon University) dans les années 1940 et commence à peindre sur le vif dans les années 1960. Ses modèles semblent souvent indifférents et adoptent des positions disgracieuses qui mettent l’accent sur la manière dont le peintre représente leur corps en fonction de la forme plutôt que de la chair. 

  • Peck, Robin (Canada, né en 1950)

    Artiste et écrivain originaire de Red Deer, en Alberta, Peck est connu pour son utilisation de débris industriels avec lesquels il crée des œuvres de techniques mixtes, des sculptures et des installations informes. Il obtient une maîtrise en beaux-arts au Nova Scotia College of Art and Design (aujourd’hui l’Université NSCAD) et enseigne dans des institutions un peu partout au Canada, notamment à l’Université Western Ontario, à London, à l’Université d’art et de design Emily-Carr, à Vancouver, à l’Université NSCAD, à Halifax, et à l’Alberta College of Art and Design, à Calgary.

  • Peel, Mildred (Canadienne, 1856-1920)

    Née à London (Ontario), Peel poursuit des études en art à la Pennsylvania Academy of the Fine Arts ainsi qu’à Paris, où elle vit avec son frère, le célèbre peintre Paul Peel. Membre de la Ontario Society of Artists, on la connaît aujourd’hui pour ses portraits et ses bustes. Elle reçoit un certain nombre de commandes importantes pour la représentation de figures historiques.

  • Peeters, Clara (Flamande, v.1587-après 1636)

    Seule peintre flamande connue pour n’avoir peint que des natures mortes au début du dix-septième siècle, Clara Peeters a établi sa réputation grâce à ses scènes de banquet représentant une variété de mets et de boissons, de vaisselle et de fleurs, et pour avoir intégré des autoportraits à ses natures mortes. On sait peu de choses sur sa vie, et les détails biographiques se sont avérés difficiles à rassembler, mais plusieurs pistes suggèrent qu’elle a vécu et travaillé à Anvers. L’œuvre de Peeters a circulé partout en Europe de son vivant, et sa technique a influencé des peintres aux Pays-Bas et en Allemagne.

  • peintre valoriste

    Un peintre est plus valoriste que coloriste lorsqu’il fait davantage usage des valeurs chromatiques que de la couleur pure. La valeur est le degré de luminosité, du foncé au clair, indépendamment de la couleur. Elle s’exprime par les teintes ou tons qui sont plus ou moins contrastés en termes d’intensité ou de densité dans un tableau. Rembrandt et Corot sont des peintres valoristes, tandis que Renoir et Matisse sont des peintres coloristes.

  • Peintres juifs de Montréal

    Collectif d’artistes, les peintres juifs de Montréal rassemblent notamment Ghitta Caiserman-Roth, Alfred Pinsky, Alexander Bercovitch, Eric Goldberg, Rita Briansky et Moses Reinblatt. La plupart des artistes du groupe ou leurs parents ont émigré d’Europe de l’Est. Leurs œuvres socialement engagées, exploitant des styles du réalisme à un expressionnisme stylisé, leur valent une renommée importante, étendue sur plusieurs décennies au milieu du vingtième siècle, bien que l’appellation « Peintres juifs de Montréal » n’ait été popularisée qu’à partir des années 1980.

  • peinture colour-field

    Terme d’abord utilisé pour décrire les œuvres expressionnistes abstraites qui présentent de grandes étendues de couleurs tout en nuances [colour field ou champ de couleur]. Il désigne ensuite les peintures qui utilisent des motifs géométriques de manière à accentuer les variations de couleurs, comme celles de Kenneth Noland aux États-Unis et de Jack Bush au Canada.

  • peinture d’histoire

    Définie par l’Académie royale de peinture et de sculpture au dix-septième siècle comme genre pictural au sein de la hiérarchie de la peinture académique, la peinture d’histoire est le style dominant en Europe, de la Renaissance jusqu’au dix-neuvième siècle. Monumentale tant par son ampleur que par sa force narrative et représentant souvent une leçon de morale, la peinture d’histoire s’est d’abord inspirée de l’histoire et de la mythologie grecque et romaine, ainsi que de la Bible, mais a également tiré son inspiration de scènes de l’histoire plus récente ou contemporaine. Dans la Grande-Bretagne du dix-neuvième siècle, la peinture d’histoire a servi à présenter des scènes montrant l’étendue de l’Empire. Aujourd’hui, des artistes tels que Kent Monkman ont recours à la peinture d’histoire pour l’exploration de thèmes liés à l’héritage du colonialisme.

  • peinture de genre

    La peinture de genre désigne la tradition des tableaux représentant des scènes de la vie quotidienne. Les peintures ou scènes de genre ont d’abord été popularisées aux Pays-Bas au dix-septième siècle avec des sujets typiques comme les tâches domestiques, la vie rurale et les relations sociales.

  • peinture de paysage

    Représentation de scènes naturelles composées de rivières, de montagnes, de forêts et de champs, qui apparaît comme genre dans l’art chinois du quatrième siècle. En Europe, les paysages trouvent d’abord leur place dans l’arrière-plan de portraits et d’autres peintures figuratives, puis deviennent des sujets à part entière autour du seizième siècle.

  • peinture gestuelle

    Un procédé pictural qui repose sur le mouvement intuitif et la transmission directe de l’état d’esprit de l’artiste par le coup de pinceau. Dans la peinture gestuelle, la matière peut être appliquée librement par différents gestes, tels que verser, égoutter et éclabousser. La peinture gestuelle est associée à l’expressionnisme abstrait américain et à la peinture d’action (action painting).

  • peinture murale mexicaine

    Commandées par le gouvernement mexicain à la suite de la révolution, les peintures murales mexicaines sont des œuvres d’art public de grand format qui représentent généralement des ouvriers et des scènes de la révolution de 1910-1920. Les principaux peintres muralistes mexicains sont José Clemente Orozco, Diego Rivera et David Alfaro Siqueiros.

  • peinture nabie

    Style de peinture créée par le groupe d’artistes du nom des Nabis, qui partagent une prédilection pour les formes simplifiées, les couleurs pures et la perspective aplatie. Mus par un intérêt pour les sources de l’art pur, les Nabis s’intéresseront à la calligraphie, aux estampes japonaises, aux images religieuses et à divers objets du quotidien tels que des affiches, des pancartes, des illustrations ou toute autre forme de graphisme commercial.

  • Peinture votive

    Ou ex-voto, images individualisées, narratives gardant mémoire d’un vœu religieux, ou exprimant de la reconnaissance à un saint qui aurait sauvé la vie du sujet. Le Musée de Sainte-Anne de Beaupré, au Québec, possède une importante collection d’ex-voto des dix-septième et dix-huitième siècles.

  • Pellan, Alfred (Canada, 1906-1988)

    Peintre actif dans les cercles artistiques parisiens des années 1930 et 1940. Pellan enseigne à l’École des beaux-arts de Montréal de 1943 à 1952. Il est l’animateur de l’éphémère mouvement Prisme d’yeux (1948), un groupe de peintres qui fait contrepoids aux Automatistes. Son travail est nettement surréaliste à partir des années 1950. (Voir Alfred Pellan : sa vie et son œuvre par Maria Rosa Lehmann.)

  • Pemberton, Sophie (Canada, 1869-1959)

    Paysagiste et portraitiste formée à San Francisco et à Londres, puis à l’Académie Julian à Paris, où elle est la première artiste du Canada et la première femme à remporter le prestigieux prix Julian. Pemberton participe à Louisiana Purchase et expose ses œuvres au Salon de Paris et à la Royal Academy of Arts de Londres. (Voir Sophie Pemberton : sa vie et son œuvre par Kathryn Bridge).

  • Penck, A. R. (Allemagne, 1939-2017)

    Artiste multidisciplinaire allemand pratiquant la peinture, la gravure et la sculpture, Penck est surtout connu pour ses peintures néo-expressionnistes, généralement composées de couleurs vives et contrastées, de figures allumettes, de graffitis, de symboles et de motifs géométriques. Libre penseur autodidacte, tant sur le plan esthétique qu’idéologique, il est actif sur la scène artistique clandestine est-allemande pendant plusieurs décennies avant de s’établir en Allemagne de l’Ouest en 1980.

  • Penn, Irving (Américain, 1917-2009)

    Bien connu aux États-Unis, Penn est pendant des décennies l’un des principaux photographes du magazine Vogue, où il est embauché en 1943 par le directeur artistique Alexander Liberman. Dans le cadre de sa collaboration avec Vogue, Penn voyage dans le monde entier pour réaliser des portraits et des photos de mode, tout en maintenant sa propre pratique qui redynamise ingénieusement les anciennes techniques d’impression photographique.

  • Pennsylvania Academy of the Fine Arts

    Fondée en 1805, la Pennsylvania Academy of the Fine Arts est la première école d’art et le premier musée des États-Unis. Au dix-neuvième siècle, l’école était l’une des rares institutions à offrir une formation artistique aux femmes aussi bien qu’aux hommes. Le musée possède une importante collection d’art américain du dix-huitième au vingtième siècle.

  • Pepper, George (Canadien, 1903-1962)

    Artiste et enseignant, inspiré par l’œuvre du Groupe des Sept, Pepper passe la majeure partie de sa vie professionnelle à Toronto, où il a étudié sous la direction de J. E. H MacDonald et de J. W. Beatty. Artiste de guerre canadien officiel pendant la Seconde Guerre mondiale, il est chargé par le Canadien Pacifique d’exécuter une peinture murale dans l’un de ses trains transcontinentaux. En 1960, Pepper et son épouse, l’artiste renommée Kathleen Daly, se rendent dans l’Arctique pour étudier l’art inuit. Pepper était membre de l’Académie royale des arts du Canada.

  • Pepper, Kathleen Daly (Canadienne, 1898-1994)

    Peintre formée par deux membres du Groupe des Sept, J. E. H. MacDonald et Arthur Lismer (entre autres artistes de renom du début du vingtième siècle), et dont l’œuvre est étroitement associée à celles de ces artistes, bien qu’elle s’en distingue par son interprétation stylistique et son usage de la couleur. En 1929, Kathleen Daly épouse le peintre George Pepper, avec lequel elle travaille en étroite collaboration jusqu’à ce qu’il ne décède en 1956. Elle expose au Canada et ailleurs dans le monde, notamment à la Tate Gallery, à Londres.

  • Père Couturier (Français, 1897-1954)

    Moine dominicain, prêtre catholique et designer qui, au milieu du vingtième siècle, joue un rôle clé dans le renouveau de l’art religieux en France. Étant d’avis que la liturgie est indissociable de la beauté, le père Marie Alain Couturier s’efforce d’intégrer les tendances artistiques contemporaines à la décoration des églises. Grâce à ses efforts, de nombreux maîtres modernes, y compris Matisse, Léger, Chagall et Le Corbusier créent des œuvres pour des églises françaises. Couturier exerce une profonde influence sur le développement de l’art moderne au Québec par suite de ses séjours à Montréal et Québec au cours de la Seconde Guerre mondiale.

  • Perehudoff, William (Canada, 1918-2013)

    Peintre né en Saskatchewan, Perehudoff étudie au Colorado Springs Fine Arts Center et se fait connaître pour ses œuvres abstraites dans lesquelles il s’inspire des grands espaces des prairies pour créer de vibrantes peintures colour-field. Il rencontre sa femme, la célèbre peintre paysagiste Dorothy Knowles, aux Emma Lake Artists’ Workshops, où les deux artistes participent régulièrement. Perehudoff devient membre de l’Ordre du Canada en 1999.

  • Péret, Benjamin (Français, 1899-1959)

    Poète surréaliste, Péret a employé divers procédés automatiques dans ses compositions, cherchant à libérer le langage en sollicitant l’inconscient. Il commence à écrire après avoir découvert l’œuvre de Guillaume Apollinaire alors qu’il est soldat pendant la Première Guerre mondiale, et après la fin de la guerre, il entre dans le cercle surréaliste d’André Breton à Paris. Éditeur de publications surréalistes et écrivain, il a joué un rôle essentiel dans le mouvement. Cependant, sa publication de 1945, Le déshonneur des poètes, a provoqué un scandale en raison de ses arguments contre l’utilisation de la poésie à des fins politiques; bien que Péret ait rejoint le parti communiste aux côtés de Breton et d’autres surréalistes connus en 1926 et qu’il soit resté trotskyste jusqu’à la fin de sa vie, il critiquait la manière dont ses pairs utilisaient la poésie comme véhicule de leurs convictions politiques, considérant cela comme une forme de propagande.

  • Peretz, Isaac Leib (Polonais, 1852-1915)

    Écrivain yiddish prolifique de la fin du dix-neuvième au début du vingtième siècle, Peretz est reconnu pour avoir créé une littérature yiddish moderne et a été un partisan de la langue comme lieu d’identité culturelle juive. Ses poèmes, ses pièces de théâtre, ses sketches humoristiques et surtout ses nouvelles sont caractérisés par des expérimentations formelles et le réalisme psychologique des personnages. Son rôle de mentor auprès d’une génération d’écrivains juifs à Varsovie a marqué le début d’une nouvelle ère littéraire pour la langue yiddish.

  • performance

    Forme d’art exécutée en direct et dans un temps donné, dans laquelle le matériau premier de l’artiste est son propre corps. Elle peut impliquer plusieurs personnes participantes ainsi que le public. La performance apparaît au début du vingtième siècle, avec des mouvements comme Dada et le futurisme, et se développe davantage dans les années 1960 et 1970, après le déclin du modernisme. Les thèmes communs à cette pratique portent sur la dématérialisation de l’objet artistique, l’éphémère, la présence physique de l’artiste, l’anticapitalisme et l’intégration de l’art dans la vie.

  • perlage

    Le perlage est l’art de créer ou de décorer des objets avec des perles, généralement enfilées ensemble ou cousues sur une surface comme une forme de broderie. Le perlage est une forme d’art ancienne pratiquée par des cultures du monde entier et est souvent utilisé pour décorer des objets religieux ou cérémoniels.

  • Perron, Maurice (Canadien, 1924-1999)

    Photographe proche des Automatistes, Perron rencontre Paul-Émile Borduas durant ses études à l’École du meuble à Montréal, où Borduas enseigne jusqu’en 1948. Ses photos élégantes et souvent saisissantes des membres du groupe, de leurs activités, de leurs œuvres et de leurs performances illustrent la plupart des publications des Automatistes. Perron est un des cosignataires du manifeste Refus global en 1948.

  • perspective à trois points

    La perspective à trois points est une forme de perspective linéaire qui emploie une ligne d’horizon et trois points de fuite dont deux sont placés sur la ligne d’horizon et un troisième, au-dessus ou en dessous, pour représenter des objets tridimensionnels vus de dessus ou de dessous.

  • Perspective à un point de fuite

    Forme de dessin en profondeur dans lequel les lignes parallèles convergent vers un seul point de fuite. Une image d’une rue ou d’un corridor qui disparaît à l’horizon est un exemple de perspective à un point de fuite.

  • perspective atmosphérique

    Effet par lequel des éléments et des objets plus éloignés semblent prendre la couleur de l’atmosphère, diminuer en saturation et augmenter en luminosité, apparaissant flous et moins distincts. Dans la peinture de paysage, la perspective atmosphérique ou aérienne est souvent utilisée pour créer un effet théâtral : le fond et les éléments plus éloignés sont rendus avec moins de définition, créant une profondeur dans l’image et une sensation d’espaces infinis.

  • perspective cavalière

    La perspective cavalière, que l’on appelle aussi « perspective isométrique » ou « projection oblique », est une technique de peinture et de dessin consistant à employer un point de vue surélevé afin de montrer des objets ou des scènes de haut, sous une perspective tridimensionnelle. Cette technique est également utilisée dans le domaine du dessin aux instruments.

  • perspective linéaire

    Technique visuelle qui permet de représenter un espace tridimensionnel sur une surface bidimensionnelle, la perspective linéaire utilise des lignes convergeant vers un point de fuite ou une série de points de fuite pour créer une illusion de profondeur sur une surface plane. La perspective à un, deux ou trois points constituent différentes formes de perspective linéaire.

  • Petrov-Vodkine, Kouzma (Russe, 1878-1939)

    Peintre et auteur, Kouzma Petrov-Vodkine est une figure dominante de l’art soviétique du vingtième siècle. Dans des compositions souvent allégoriques et idéalistes, il obtient des effets remarquables du mariage des styles anciens et nouveaux. Son tableau le plus célèbre, Bathing of the Red Horse (Le bain du cheval rouge), 1912, devient une œuvre emblématique de l’avant-garde russe, dès sa présentation cette même année à l’exposition Mir IIskousstva (Le Monde de l’art).

  • Pflug, Christiane (Allemande/Canadienne, 1936-1972)

    Peintre née en Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale, Pflug a vécu à Paris et en Tunisie avant de déménager à Toronto, avec sa jeune famille, en 1959. Cette artiste, reconnue pour ses tableaux précis et surnaturels de son environnement domestique, a été représentée dans sa ville adoptive par l’influente Galerie Isaacs.

  • Philadelphia School of Design for Women

    Aujourd’hui le Moore College of Art and Design, la Philadelphia School of Design for Women a été fondée par Sarah Worthington Peter en 1848. Peter cherchait à fournir aux femmes une formation qui leur permettrait d’atteindre l’indépendance financière en travaillant dans les industries du design alors florissantes de Philadelphie. Cette institution a été le premier collège d’arts visuels pour femmes aux États-Unis.

  • Phillips, Coles (Américain, 1880-1927)

    Illustrateur commercial bien connu pour ses dessins stylisés de femmes dont la couleur des vêtements se fond dans le décor (Fadeaway girls), et son utilisation de l’espace négatif. Phillips est en grande partie autodidacte et ne reçoit une formation professionnelle que pendant trois mois à la Chase School of Art de New York. En 1908, il publie sa première couverture pour le magazine LIFE — une femme élégante représentée dans un style audacieux, qui reflète un nouvel idéal de femmes modernes émergeant dans les médias populaires.

  • Phillips, Walter J. (Angleterre/Canada, 1884-1963)

    Aquarelliste et graveur, Phillips est connu pour avoir popularisé au Canada la gravure sur bois japonaise, dont les sujets incluent les natures mortes, les portraits et les paysages. Phillips déménage à Winnipeg en 1913 et devient un critique d’art important pour The Winnipeg Evening Tribune de 1926 à 1941. En 1925, il aide à rétablir la Société des artistes du Manitoba et, de 1940 à 1959, il enseigne à l’École des beaux-arts de Banff.

  • Photo-Secession

    Photo-Secession est un mouvement artistique fondé aux États-Unis, en 1902, par un groupe de photographes mené par Alfred Stieglitz, dont faisaient partie Alvin Langdon Coburn, Clarence H. White, Gertrude Käsebier, Frank Eugene et Edward Steichen. Les photo-sécessionnistes cherchaient à faire reconnaître la photographie comme une forme d’art et privilégiaient un style pictural reposant sur des techniques telles que la colorisation à la main et le flou artistique pour conférer un effet pictural à leurs images.

  • photoconceptualisme de Vancouver

    Également connu sous le nom d’école de Vancouver, le photoconceptualisme est apparu dans les années 1980 en référence à un groupe d’artistes de Vancouver, rassemblant notamment Jeff Wall, Roy Arden, Stan Douglas, Ian Wallace, Ken Lum et Rodney Graham, qui intègrent, chacun à leur manière, les préoccupations de l’art conceptuel dans leurs pratiques photographiques. Les mises en scène réalistes de Wall, les recréations historiques de Douglas ou les associations texte et images de Lum sont représentatives de ce mouvement qui, bien qu’il n’ait pas toujours été adopté par les personnes qui y ont été associées, a marqué la photographie contemporaine à l’échelle internationale.

  • photographie composite

    Créées par les photographes en utilisant la technique du copier-coller, surtout au dix-neuvième siècle — quand les temps d’exposition sont longs et la photographie extérieure difficile —, les photographies composites sont le moyen d’assurer, dans une photographie collective, la netteté, la visibilité, la bonne pose et la grâce de l’expression faciale de chaque personnage.

  • photogravure

    La photogravure est un procédé de reproduction des photographies inventé au dix-neuvième siècle. Cette méthode consiste à préparer une plaque métallique en la plongeant dans un bain d’acide pour graver l’image photographique sur la surface métallique. L’encre est appliquée sur la plaque, puis essuyée avec un chiffon. La plaque est pressée sur du papier légèrement humide qui absorbe les pigments restés dans les sillons gravés, créant ainsi une image imprimée.

  • photolithographie

    Processus photomécanique employé depuis les années 1950, qui permet de reproduire des photos sous forme de gravures à base d’encre. Les photolithographies sont constituées de points de différentes couleurs, visibles à la loupe, qui se confondent en un tout lorsqu’observés à l’œil nu, créant ainsi l’illusion d’images aux tons continus.

  • photomontage

    Technique de collage qui permet de créer des compositions au moyen de photographies et/ou de reproductions de photos. Cette technique est fréquemment employée à des fins idéologiques ou de dissidence politique.

  • photoréalisme

    Style artistique qui atteint son apogée aux États-Unis dans les années 1970. Les tableaux de ce style — souvent des grands formats à l’acrylique — imitent ou même reproduisent des photographies. Appelé aussi hyperréalisme ou superréalisme, le photoréalisme est étroitement associé à Chuck Close, entre autres.

  • phylactère

    Les phylactères sont des bulles de texte dans des œuvres d’art variées – allant des tapisseries médiévales aux bandes dessinées d’aujourd’hui – qui permettent de transmettre les mots prononcés par les personnages représentés.

  • Picabia, Francis (France, 1879-1953)

    Picabia est peintre, poète et l’un des représentants du mouvement dada, antirationaliste et pacifiste, qui s’élève contre l’establishment et la Première Guerre mondiale en Europe. La production artistique de Picabia est si variée qu’elle défie toute catégorisation : il explore le postimpressionnisme avant d’adopter le fauvisme, le cubisme, l’orphisme et le futurisme.

  • Picasso du Nord

    Le surnom désigne l’artiste ojibwé Norval Morrisseau. C’est ainsi que les médias français l’appellent lorsqu’il participe à l’exposition Magiciens de la Terre au Centre Pompidou à Paris en 1989.

  • Picasso, Pablo (Espagne, 1881-1973)

    Reconnu comme l’un des artistes les plus célèbres et influents du vingtième siècle et travaillant surtout en France, Picasso est un membre éminent de l’avant-garde parisienne qui comprend Henri Matisse et Georges Braque. Beaucoup considèrent son tableau Les demoiselles d’Avignon, 1907, comme le plus important du vingtième siècle.

  • Picher, Claude (Canadien, 1927-1998)

    Peintre paysagiste qui étudie auprès de Jean Paul Lemieux à Québec avant de fréquenter la New School for Social Research aux États-Unis, de même que l’École du Louvre et l’École des beaux-arts à Paris. Ses audacieuses compositions graphiques sont à ce point dépouillées de détails et de modelé des couleurs qu’elles en frisent l’abstraction.

  • pictogrammes

    Le pictogramme, aussi appelé pictographe, consiste en une forme d’art rupestre où les images sont obtenues par l’application, au doigt ou au pinceau, de peinture ou de teinture (habituellement de l’ocre rouge, noir, blanc et jaune) sur des surfaces rocheuses.

  • pictorialisme

    Mouvement international – florissant des années 1880 aux premières décennies du vingtième siècle –, le pictorialisme contribue à faire reconnaître la photographie comme un moyen d’expression artistique et non uniquement comme un outil scientifique ou documentaire. Les pictorialistes ont expérimenté diverses techniques photographiques pour obtenir des effets artistiques. Leurs photographies se caractérisent généralement par un effet de flou artistique et un éclairage diffus.

  • pictural (à la touche apparente)

    Caractéristique ou qualité d’un tableau dans lequel le travail au pinceau est intentionnellement visible. La couleur, les coups de pinceau et la texture donnent forme à des œuvres picturales. Vincent van Gogh, Claude Monet et Tom Thomson comptent parmi les artistes dont l’œuvre peut être considérée comme picturale, ou à la touche apparente.

  • Picture Loan Society

    Créée entre autres par Duncan Douglas, en 1936, la Picture Loan Society est la première galerie d’art canadienne à louer des œuvres à des acheteurs potentiels moyennant un loyer modique. La Picture Loan Society consent également aux artistes un espace d’exposition à prix abordable. LeMoine FitzGerald, Paul-Émile Borduas, Harold Town, Isabel McLaughlin et Bertram Brooker sont parmi les nombreux artistes affiliés à l’organisation.

  • Pierron, Jean (France, 1631-1700)

    Missionnaire jésuite, talentueux dessinateur et peintre, qui développe une méthode pour convertir les Autochtones en s’aidant d’une imagerie didactique. Il arriva en Nouvelle-France en 1667, pour aider à la réouverture de la mission iroquoise dans la vallée de la rivière Hudson. Plus tard, il voyagea en Nouvelle-Angleterre. Il retourne en France en 1678.

  • Pierrot

    Pierrot est un personnage de la commedia dell’arte, une forme de théâtre professionnel née en Italie et popularisée en Europe du seizième au dix-huitième siècle. À la fin de cette période, Pierrot évolue en un personnage sans masque, le visage peint en blanc qui devient ainsi l’archétype du clown triste.

  • Pilot, Robert (Canadien, 1898-1967)

    Peintre paysagiste, de paysages marins et muraliste bien connu pour ses représentations feutrées et atmosphériques des côtes des provinces maritimes, du Saint-Laurent et des cimes enneigées des montagnes Rocheuses. Pilot est le beau-fils du peintre Maurice Cullen, dont il reçoit une grande partie de sa formation initiale.

  • Pinsky, Alfred (Canada, 1921-1999)

    Artiste et enseignant en art, Pinsky exerce une forte influence dans le domaine de la pédagogie et de l’éducation artistique au Canada au cours de la deuxième moitié du vingtième siècle. Dans les années 1940, il fonde la Montreal Artists School avec sa première femme, Ghitta Caiserman-Roth. En 1960, avec Leah Sherman, il fonde le département des beaux-arts du Sir George Williams College (aujourd’hui l’Université Concordia) à Montréal, pour finalement y occuper le poste de doyen des beaux-arts de 1975 à 1980. Il est le fondateur du Child Art Council et président de la Société canadienne pour l’éducation par l’art. Peintre avant tout, Pinsky a enseigné à Concordia, au Saskatoon Teachers’ College ainsi qu’à l’Université du Nouveau-Brunswick à Fredericton, en plus d’écrire des essais et des critiques d’art.

  • Piper, Adrian (Américaine, née en 1948)

    Artiste conceptuelle et philosophe, dont l’œuvre aborde les questions de la race, du genre et de la classe sociale, Piper s’inspire souvent de ses expériences professionnelles et personnelles. Sa pratique, qui englobe la performance, l’installation et la photographie, a inspiré d’autres artistes féministes visionnaires, dont Barbara Kruger et Cindy Sherman. Parmi ses œuvres les plus connues figure My Calling Card (Ma carte d’appel), 1986-1990, une performance dans laquelle elle remet des cartes écrites personnellement à des personnes qui ont tenu des propos racistes.

  • Pissarro, Camille (France, 1830-1903)

    Né à l’île Saint-Thomas (qui fait maintenant partie des Îles Vierges américaines), cet autodidacte, professeur d’art et innovateur influent s’établit à Paris en 1855. Pissarro participe aux huit expositions impressionnistes, mais dans les années 1880, son style évolue vers le postimpressionnisme, puis il explore la technique du pointillisme.

  • Pitseolak, Jamasie (Kinngait, né en 1968)

    Jamasie Pitseolak est un artiste inuit qui crée des sculptures représentant des objets de la vie quotidienne, notamment des motocyclettes, des guitares, des tables ou des chaises. Plutôt que de travailler à partir d’un seul bloc de pierre, il assemble ses pièces à partir de plusieurs composantes sculptées individuellement, créant des œuvres semblables à des collages qui intègrent divers types de pierre colorée. Petit-fils de l’artiste, photographe et écrivain Peter Pitseolak, qu’il considère comme son inspiration, Jamasie explore la mémoire, l’émotion et la tradition orale dans son art.

  • Pitseolak, Oopik (Kinngait, née en 1946)

    Sculpteure qui a débuté sa carrière en aidant son beau-père, l’artiste Peter Pitseolak, Oopik Pitsiulak incorpore souvent la broderie perlée dans ses sculptures. Elle est la mère de l’artiste contemporain inuit Jamasie Pitseolak.

  • Pitseolak, Peter (Tujakjuak/Kinngait, 1902-1973)

    Pionnier de la photographie, Pitseolak est le premier à saisir des images de la vie traditionnelle dans l’Arctique d’un point de vue inuit. Dans les années 1940 et 1950, il documente sa communauté de Kinngait (Cape Dorset) et les environs, en toute conscience des immenses transformations sociales qui marquent son temps, et soucieux de pérenniser la culture et le savoir inuits pour les générations futures. En collaboration avec son épouse, Aggeok, Pitseolak met au point des méthodes de développement et d’impression d’images adaptées aux dures conditions de la vie nordique.

  • Pitsiulak, Tim (Kimmirut/Kinngait, 1967-2016)

    Membre éminent de la communauté d’artistes de Cape Dorset, Pitsiulak crée méticuleusement des gravures, dessins, sculptures et bijoux qui rappellent son environnement et son quotidien. De nombreux établissements collectionnent ses œuvres, notamment le Musée des beaux-arts du Canada, le Musée des beaux-arts de Winnipeg et le Musée des beaux-arts de l’Ontario.

  • pittoresque

    De l’anglais « picturesque », ce terme, né à la fin du dix-huitième siècle en Grande-Bretagne, désigne les paysages qui sont dignes d’être représentés, par leur qualité d’équilibre entre la culture et la « sauvagerie », entre l’harmonie et le désordre des composantes. Cette idée s’inspire des notions de sublime et de beau qui prévalent à l’époque.

  • Plamondon, Antoine (Canadien, 1804-1895)

    Peintre abordant des sujets religieux et profanes, Antoine Plamondon est formé à Paris dans le style néoclassique par Jean-Baptiste Paulin Guérin, peintre de la cour et lui-même élève du célèbre peintre néoclassique Jacques-Louis David. Il figure parmi les plus importants portraitistes de son époque au Québec, et compte parmi sa clientèle et ses mécènes des membres de la bourgeoisie émergente.

  • Plamondon, Marius (Canadien, 1914-1976)

    Important sculpteur et artiste verrier, Plamondon apprend d’abord l’art du vitrail à Paris sous la tutelle d’Henri Charlier à la fin des années 1930. Suivant son retour au Québec, il réalise de nombreuses commandes d’envergure, y compris une série de dix vitraux pour l’Oratoire Saint-Joseph à Montréal. Plamondon dirige l’École des beaux-arts de Québec de 1963 à 1970.

  • plan astral/monde astral

    Termes utilisés dans certaines traditions mystiques pour désigner des mondes spirituels subtils qui correspondent au monde physique, mais avec un raffinement supérieur.

  • plan de l’image

    Se dit de la surface d’une image et de la zone où se trouvent les éléments de premier plan. Le plan de l’image peut être considéré comme une fenêtre par laquelle le spectateur voit un monde représenté, ou le point où son œil entre en contact avec ce monde.

  • planche-contact

    Tirage présentant la version positive d’une série de négatifs de la même taille qu’ils apparaissent sur le rouleau de pellicule. La planche-contact sert à fournir au photographe, sur une même feuille, l’ensemble des vues d’une pellicule photographique dans le but qu’il sélectionne les images à développer et à agrandir.

  • Plaskett, Joseph (Joe) (Canada, 1918-2014)

    Peintre connu pour ses représentations du quotidien, Joe Plaskett est né en Colombie-Britannique, mais passe l’essentiel de sa carrière à Paris. Il s’établit au Royaume-Uni vers la fin de sa vie. En 2005, il crée la Fondation Plaskett, qui octroie annuellement 30 000 dollars à un·e artiste du Canada inscrit·e à un programme de maîtrise en beaux-arts ou récemment diplômé·e, pour financer un séjour d’un an en Europe.

  • Plasticiens

    Groupe d’artistes de Montréal actif de 1955 à 1959. Bien qu’ils ne s’opposent pas à leurs contemporains, les Automatistes, les Plasticiens favorisent une approche plus formaliste et moins subjective de l’art abstrait, comparable à celle du néo-plasticien Piet Mondrian. Ses membres sont Louis Belzile, Jean-Paul Jérôme, Fernand Toupin et Jauran (Rodolphe de Repentigny).

  • plasticité

    Terme utilisé pour décrire l’art créé sur une surface plane, comme une peinture, mais qui donne l’illusion d’être tridimensionnel. Une œuvre atteint cette qualité de plasticité grâce à des techniques artistiques telles que le jeu d’ombre et de lumière ou le rendu des formes et des textures pour donner l’impression qu’une représentation bidimensionnelle d’un objet occupe un espace réel.

  • platinotypie

    La platinotypie, ou procédé au platine, est une technique de tirage photographique réalisé par l’usage de sels de fer et de sels de platine pour créer un papier sensible à la lumière qui est ensuite exposé et développé. Populaire depuis les années 1870 jusqu’au début du vingtième siècle, le platinotype se caractérise par la subtilité et la permanence des tons, conséquence du fait que l’image est absorbée directement sur le papier plutôt qu’en suspension dans une émulsion, comme c’est le cas pour l’épreuve argentique.

  • plein air

    Expression employée pour décrire le fait de peindre ou de réaliser des croquis à l’extérieur afin d’observer la nature et, tout particulièrement, les effets changeants du temps, de l’atmosphère et de la lumière.

  • Podeswa, Yehuda (Polonais/Canadien, 1924 ou 1926-2012)

    Né dans une famille d’artistes, Yehuda Podeswa est un peintre et un survivant de l’Holocauste. Il a créé des peintures de mémoire alors qu’il est interné à Kaufering, un camp satellite du camp de concentration de Dachau en Allemagne. Après la guerre, Podeswa s’établit à Toronto, où il étudie au Ontario College of Art (OCA, aujourd’hui l’Université de l’ÉADO).

  • Pohorecky, Zenon (Ukrainien/Canadien, 1928-1998)

    Artiste, militant des droits de la personne et professeur d’anthropologie et d’archéologie à l’Université de la Saskatchewan pendant plus de trente ans. Parmi ses contributions savantes les plus importantes, on compte ses recherches et publications sur la culture, l’histoire et les droits des peuples autochtones de Saskatchewan.

  • Poindexter Gallery

    Galerie d’art commerciale fondée à New York en 1955 par la collectionneuse et marchande d’œuvres d’art originaire du Canada, Elinor Poindexter. La galerie présente le travail d’artistes de Californie et de New York — notamment Richard Diebenkorn, Jules Olitski et Michael Snow — avant de fermer en 1978.

  • pointe-sèche

    Un procédé de gravure fondé sur la technique de l’intaille pour graver une image sur une plaque (généralement de cuivre) avec un instrument en forme d’aiguille, la pointe-sèche. Cette méthode engendre une ligne plus fine grâce aux bordures surélevées dans le métal, autour de l’image gravée, et convient mieux à la réalisation d’œuvres en édition limitée. La pointe-sèche est souvent combinée à l’eau-forte.

  • pointillisme

    Technique picturale mise au point en 1886 par Georges Seurat et Paul Signac dans la foulée de l’impressionnisme. Dans ce style, plutôt que de recourir à une touche rompue, les artistes utilisent des milliers de petits points aux couleurs intenses et complémentaires qui s’amalgament pour créer leurs images. Cette approche leur permet de mieux comprendre le fonctionnement de l’œil humain et la réalité de la lumière en tant que spectre de la couleur.

  • Poitras, Edward (Métis, né en 1953)

    Sculpteur et artiste d’installation en techniques mixtes, Poitras est reconnu pour sa façon de combiner des matériaux divers, tels que des os d’animaux érodés, du perlage, des plaques transistorisées, des bandes audio et des fils électriques, afin d’explorer les interrelations entre les cultures autochtones et les cultures européennes ou des colons. De 1975 à 1976, Poitras étudie avec Domingo Cisneros à La Macaza, Québec. En 1995, il devient le premier artiste autochtone à représenter le Canada à la Biennale de Venise.

  • Poitras, Jane Ash (Crie, née en 1951)

    Peintre, graveuse et écrivaine, Poitras est reconnue pour les techniques artistiques postmodernes, comme le collage, qu’elle emploie pour aborder l’histoire et l’expérience des peuples autochtones du Canada. Jane Ash Poitras détient une formation en microbiologie et une maîtrise en beaux-arts de l’Université Columbia. Elle a reçu plusieurs distinctions, dont l’Ordre du Canada (2017) et ses œuvres figurent dans les collections de nombreuses institutions publiques partout au pays.

  • Polaroïd

    Entreprise américaine fondée en 1937 par le chimiste et inventeur Edwin H. Land, surtout célèbre pour ses appareils photos instantanés. Lancés sur le marché en 1948 et accueillis avec grand enthousiasme, les appareils photos Polaroïd sont immensément populaires auprès des photographes, des artistes et du grand public jusqu’à l’essor de la photographie numérique dans les années 1990.

  • Poliakoff, Serge (Français, 1906-1969)

    Né en Russie, le peintre Poliakoff s’installe à Londres, et ensuite à Paris. Influencé notamment par Robert Delaunay, il se consacre de plus en plus à l’art abstrait après 1938. Il est surtout connu pour sa maîtrise exceptionnelle de la couleur, et il constitue une figure majeure de la peinture abstraite de l’après-guerre.

  • politique du 1 %

    C’est en 1961 qu’est adoptée la loi québécoise de l’intégration des œuvres d’art aux bâtiments et lieux publics, dite aussi « politique du 1 % », qui exige qu’un pour cent du budget de construction d’un bâtiment ou d’un site soit alloué à l’inclusion d’une œuvre d’art. Cette politique a enrichi le paysage culturel de la province par l’intégration de l’art dans les espaces publics, en plus d’offrir aux artistes des occasions inestimables d’exposer leur travail.

  • Pollard, Ingrid (Grande-Bretagne, née en 1953)

    Britannique d’origine guyanaise, Ingrid Pollard est une photographe et une artiste en arts médiatiques dont les portraits et les paysages explorent la représentation de la race, de l’identité et de la sexualité dans la culture anglaise. Figure marquante du mouvement de l’art britannique noir des années 1980, Pollard cofonde, en 1988, l’Association of Black Photographers, une agence d’art photographique londonienne connue aujourd’hui sous le nom de Autograph ABP.

  • Pollock, Griselda (Grande-Bretagne/Canada, née en 1949, en Afrique du Sud)

    Historienne de l’art féministe de premier plan, Pollock contribue de manière innovante à la discipline par des publications telles que Old Mistresses: Women, Art and Ideology (1981, avec Rozsika Parker), Vision and Difference: Feminism, Femininity and Histories of Art (1988) et Differencing the Canon: Feminism and the Writing of Art’s Histories (1999), tout comme elle est aussi l’autrice de monographies sur Mary Cassatt, Vincent van Gogh et Charlotte Salomon. Pollock est professeure d’histoire sociale et critique d’art à l’Université de Leeds.

  • Pollock, Jack (Canada, 1930-1992)

    Galeriste, marchand d’art et éducateur, Jack Pollock est reconnu pour sa personnalité excentrique et pétillante, et pour son appui précoce accordé à de jeunes artistes, dont Norval Morrisseau et David Hockney. En 1960, Pollock ouvre la Pollock Gallery à Toronto et, deux ans plus tard, monte une exposition solo des œuvres de Morrisseau, marquant la première fois où un artiste autochtone est exposé dans une galerie canadienne contemporaine. Il ferme la Galerie Pollock en 1981.

  • Pollock, Jackson (États-Unis, 1912-1956)

    Chef de file de l’expressionnisme abstrait, Pollock est surtout connu pour ses peintures de dégoulinures (drippings) des années 1940 et 1950. Il est étroitement associé à l’action painting, une peinture gestuelle qui implique le corps de l’artiste et qui suppose d’aborder la création sans idée préconçue.

  • Pommier, Hugues (Français, 1637-1686)

    Prêtre, missionnaire et peintre, qui passe quatorze ans en Nouvelle-France travaillant dans six différentes paroisses. Pendant une période, Pommier est le seul peintre de portraits en Nouvelle-France. On ne lui attribue aujourd’hui que trois portraits dans différentes institutions à Québec.

  • Poole, Nancy (Canada, née en 1930)

    Poole est autrice, galeriste, éducatrice, directrice de musée et membre importante de la communauté artistique de London (Ontario), de la fin des années 1960 aux années 1990. Par l’intermédiaire de sa galerie, le Nancy Poole’s Studio, elle appuie et fait connaître les artistes émergents, dont Jack Chambers et Tony Urquhart.

  • Pooley, Henry (Britannique, actif 1812-1843)

    Ingénieur militaire britannique du dix-neuvième siècle, Henry Pooley a réalisé des croquis de sites de la région d’Ottawa à la demande du gouverneur général Lord Dalhousie. Les aquarelles du canal Rideau peintes par Pooley dans les années 1830 documentent le déplacement forcé des peuples autochtones par les colonisateurs européens.

  • Pootoogook, Annie (Kinngait, 1969-2016)

    Pootoogook est l’une des plus importantes artistes inuites du Canada, dont les estampes et les dessins non traditionnels au contenu très personnel communiquent son expérience de la vie contemporaine à Cape Dorset. Elle est issue d’une éminente famille d’artistes, parmi lesquels on retrouve ses parents, Eegyvadluq et Napachie Pootoogook, de même que sa grand-mère Pitseolak Ashoona. En 2006, Annie Pootoogook se mérite le prestigieux Prix Sobey pour les arts; l’année suivante, ses œuvres sont exposées en Allemagne dans le cadre de documenta 12. (Voir Annie Pootoogook : sa vie et son œuvre, par Nancy G. Campbell.)

  • Pootoogook, Cee (Kinngait, né en 1967)

    Sculpteur depuis 1990, Cee Pootoogook adopte le dessin et la gravure sur pierre en 2009. Son œuvre figure des thèmes tant contemporains que traditionnels : scènes du quotidien de Cape Dorset, animaux sauvages de l’Arctique et esprits inuits, entre autres. Artiste de troisième génération, il est le frère d’Annie Pootoogook et le cousin germain de Shuvinai Ashoona.

  • Pootoogook, Goo (Kinngait, né en 1956)

    Les compositions du dessinateur inuit Goo Pootoogook dépeignent le monde naturel et la vie traditionnelle. Frère de ses collègues artistes Annie et Cee Pootoogook et fils des artistes Napachie et Eegyvudluk Pootoogook, il vit et travaille à Kinngait.

  • Pootoogook, Itee (Kinngait, 1951-2014)

    Né à Kimmirut, au Nunavut, Itee Pootoogook est un artiste inuit connu pour ses dessins aux crayons de couleur qu’il exécute à partir de photos. Il est membre des Ateliers Kinngait à Cape Dorset et ses images sources sont essentiellement des photographies personnelles, ou de pairs artistes et membres de la communauté, dont il se sert pour créer des images d’une qualité documentaire. La carrière artistique d’Itee Pootoogook commence tardivement et c’est en 2007 que ses dessins sont exposés pour la première fois à Toronto. Plus tôt, dans les années 1970 et 1980, il expérimente la sculpture et le dessin, mais son intérêt pour la photographie et pour la représentation des aspects contemporains de la vie inuite ne correspondent pas aux idées dominantes sur l’art inuit en son temps.

  • Pootoogook, Kananginak (Kinngait, 1935-2010)

    Kananginak est l’un des quatre sculpteurs qui ont aidé James Houston à lancer le programme de gravure à la West Baffin Eskimo Co-operative dans les années 1950. Il devient un artiste graphique prolifique, renommé pour ses représentations nuancées et réalistes d’animaux, notamment de harfangs, et en vient à se faire surnommer l’« Audubon du Nord ». Dans son œuvre, Kananginak aborde également les changements sociaux affectant sa communauté. Fils de l’important chef de camp Pootoogook et oncle de l’artiste Annie Pootoogook, il est, depuis 2017, le premier artiste inuit à voir son œuvre exposée à la Biennale de Venise.

  • Pootoogook, Napachie (Kinngait, 1938-2002)

    Napachie Pootoogook est née à Sako, un campement situé sur la côte sud-ouest de l’île de Baffin. Elle s’adonne au dessin à partir de la fin des années 1950 aux côtés de sa mère, Pitseolak Ashoona. Ses premiers dessins et estampes représentent surtout le monde des esprits inuits, mais à partir des années 1970, elle se penche davantage sur des sujets ancrés dans la réalité matérielle, y compris des événements historiques et des représentations du mode de vie traditionnel et des coutumes de son peuple.

  • pop art

    Le pop art est un mouvement qui émerge à la fin des années 1950 et qui se développe jusqu’au début des années 1970, en Grande-Bretagne et aux États-Unis, en adoptant l’imagerie du design graphique commercial, de la télévision et du cinéma. Les représentants les plus connus du pop art sont Richard Hamilton, David Hockney, Andy Warhol et Roy Lichtenstein

  • porcelaine de Nankin

    La porcelaine de Nankin (pinyin : Nanjing) a été produite pour l’exportation sous la dynastie Qing, surtout à la fin du dix-septième et au début du dix-huitième siècle. Caractérisée par ses ornements bleus et blancs représentant des motifs traditionnels chinois, elle a été expédiée de Nanjing vers les marchés européens.

  • Porter, Frederick James (Nouvelle-Zélande, 1883-1944)

    Peintre de paysages et de natures mortes né à Auckland, Frederick James Porter est formé à Paris, à l’Académie Julian aux côtés de l’artiste Jean-Paul Laurens. Dans les années 1910, Porter s’installe en Angleterre et sert comme dessinateur pour le gouvernement britannique pendant la Première Guerre mondiale. À partir de 1916, il expose avec le London Group, puis enseigne à la Central School of Arts and Crafts pendant deux décennies.

  • portrait

    Genre artistique d’importance, le portrait permet de saisir l’image d’une personne. Il rend compte du contexte culturel, du statut social et de la personnalité d’un sujet grâce à divers éléments choisis avec soin, tels que les vêtements, les accessoires et la pose empruntée. Le portrait est à la fois une transcription ressemblante et une interprétation d’un individu.

  • Post-painterly abstraction

    Style de peinture moderniste défendu par le critique Clement Greenberg, qui invente l’expression comme titre d’une importante exposition qu’il organise au Los Angeles County Museum of Art, également présentée au Walker Art Center de Minneapolis et au Musée des beaux-arts de l’Ontario. Le style favorise de vastes champs de couleurs franches appliqués en couches minces. Les artistes associés à ce style comprennent Helen Frankenthaler, Morris Louis, Kenneth Noland et les Canadiens Jack Bush et Kenneth Lochhead.

  • postimpressionnisme

    Mouvement artistique né en France, à la fin du dix-neuvième siècle, qui s’appuie sur le mouvement impressionniste qui le précède, en fait foi son appellation de postimpressionnisme. Rejetant la représentation naturaliste de la lumière et de la couleur, les postimpressionnistes imprègnent leurs œuvres de qualités plus abstraites, en mettant l’accent sur des lignes et des formes plus dures, une utilisation plus intense de la matière picturale et des pigments, et une touche expressive texturée. Vincent van Gogh, Paul Gauguin et Paul Cézanne sont les figures phares du postimpressionnisme.

  • postminimalisme

    En réaction aux qualités austères, autonomes et impersonnelles privilégiées par le mouvement minimaliste, l’art postminimaliste exploite des matériaux organiques et non conventionnels plutôt que des matériaux industriels, tout en mettant l’accent sur le processus de création plutôt que sur la physicalité de l’œuvre achevée.

  • postmodernisme

    En histoire de l’art, une vaste catégorie de l’art contemporain où sont employés des médiums à la fois nouveaux et traditionnels pour déconstruire l’histoire culturelle, et où la théorie sert à attaquer les idéaux modernistes. Parmi les artistes postmodernistes canadiens, mentionnons Janice Gurney, Mark Lewis, Ken Lum et Joanne Tod.

  • potlatch

    Le potlatch vient du mot chinook patshatl et est une cérémonie fondamentale de la structure de gouvernance, de la culture et des traditions spirituelles des différentes Premières Nations vivant sur la côte du Nord-Ouest et dans certaines parties de l’intérieur de la zone subarctique ouest. Il permet de redistribuer les richesses, de conférer des statuts et des rangs à des personnes, des groupes familiaux et des clans en plus de permettre des demandes pour des noms, des pouvoirs et des droits sur des territoires de chasse et de pêche. Les potlatchs font appel aux compétences des acteurs culturels comme les chanteurs, danseurs, sculpteurs, tisserands ainsi que conteurs et ils conservent et soutiennent ainsi l’intégrité vécue et la richesse culturelle de ces communautés et de leurs relations.

  • Poussin, Nicolas (Français, 1594-1665)

    Nicolas Poussin est une figure de proue de l’ère baroque, bien que ses peintures n’en reflètent pas le style. Il quitte la France pour Rome en 1624 et il allait bientôt choisir de vivre et de travailler dans la ville éternelle jusqu’à la fin de ses jours. Poussin est reconnu pour le style classique de ses peintures, qui allait influencer nombre d’artistes à sa suite, notamment le maître du néoclassicisme, Jacques-Louis David.

  • Pratt, Christopher (Canada, 1935-2022)

    Christopher Pratt est un peintre et un graveur renommé, originaire de Terre-Neuve, dont l’œuvre se caractérise par la précision, la planéité, l’accent porté sur un sujet unique et un sens de la lumière presqu’artificiel. Ses images, représentant des scènes et des figures locales de la vie quotidienne, semblent être détachées du monde. Pratt conçoit le drapeau provincial de Terre-Neuve-et-Labrador en 1980.

  • Pratt, Mary (Canada, 1935-2018)

    L’une des artistes les plus en vue du Canada, Mary Pratt transforme les objets et les moments du quotidien en sujets profondément significatif grâce à son traitement de la lumière. Mère de quatre enfants, Pratt développe son style en réaction au manque de temps dont elle dispose pour travailler — devant l’impossibilité de peindre sur le moment les scènes qui la marquent, elle les enregistre avec une caméra pour pouvoir s’y référer plus tard. (Voir Mary Pratt : sa vie et son œuvre, par Ray Cronin.)

  • précisionnisme

    Le précisionnisme est une tendance, par opposition à une école formelle ou un mouvement organisé, dans l’art américain des années 1920 et 1930. Le précisionnisme se caractérise par des formes simples aux contours nets, et par une touche lisse. Ses thèmes sont souvent des paysages ruraux, urbains ou industriels américains. Parmi les artistes les plus importants associés à cette tendance figurent Charles Sheeler et Elsie Driggs.

  • Préfontaine, Fernand (Canadien, 1888-1949)

    L’architecte montréalais Fernand Préfontaine est l’un des fondateurs de la revue Le Nigog en 1918. Dans les pages de cette revue, il critique l’architecture montréalaise. Le couple Préfontaine tient salon à Montréal et y reçoit l’élite intellectuelle canadienne-française.

  • Prent, Mark (Canadien, né en 1947)

    Sculpteur dont les formes sombres et souvent inquiétantes n’ont pas connu beaucoup de succès auprès des institutions artistiques canadiennes dans les années 1970, quand il a fait son entrée sur la scène artistique. De moins en moins invité à participer à des expositions dans son pays, il déménage au Vermont avec sa famille en 1983. Son œuvre a fait l’objet d’expositions majeures en Allemagne et au Musée Stedelijk à Amsterdam.

  • préraphaélites

    Groupe d’artistes et de critiques d’art fondé en 1848 par William Holman Hunt, Dante Gabriel Rossetti et John Everett Millais, dont le but était de conjuguer la spiritualité et l’intensité de l’art du quinzième siècle au naturalisme de leur propre époque. Le groupe d’origine s’est dissout au début des années 1850, mais des filons de sa doctrine et de sa stylistique se retrouvent dans l’œuvre d’artistes qui lui sont associés et même plus tard au vingtième siècle.

  • primitifs italiens

    Peintres de la pré-Renaissance et du début de la Renaissance italienne, période allant approximativement du milieu du treizième siècle à la fin du quinzième siècle. Cette période donne lieu à une profonde transformation de l’art en Italie, qui s’éloigne des influences grecques ou byzantines, en faveur du style que l’on associe aujourd’hui à la Renaissance.

  • primitivisme

    Sensibilité qui voit le jour au début de l’art moderne en Europe, selon laquelle les formes d’art artisanales européennes et non occidentales ainsi que les objets tribaux sont idéalisés, tout comme le style de vie simple associé aux cultures autochtones. Pablo Picasso, Paul Gauguin et les expressionnistes du groupe Die Brücke (« Le Pont ») adoptent certains éléments du primitivisme.

  • Primus, Pearl (Américaine, 1919-1994)

    Danseuse, chorégraphe, enseignante et anthropologue qui a fait connaître les danses africaines au public américain et lui a expliqué leur signification pour dissiper les mythes et les stéréotypes. Primus a créé plusieurs œuvres portant sur la vie des Noirs en Amérique, entre autres, Strange Fruit, 1945, qui fait référence au racisme violent et au lynchage des Afro-Américains. En 1959, Primus a dirigé un nouveau centre d’art de la scène à Monrovia, au Libéria et, elle a enseigné ensuite à plusieurs endroits aux États-Unis.

  • Prince, Richard (États-Unis, né en 1949)

    Artiste établi à New York, Prince est reconnu comme l’une des figures fondatrices de l’appropriation artistique (ou « art d’appropriation »). Il est le pionnier de la technique de la rephotographie, qui consiste à utiliser et à manipuler des images et des moyens d’expression existants de la culture populaire pour créer de nouvelles œuvres d’art. Il est surtout connu pour sa série Cowboys (1980-1992), qui mise sur des images tirées des publicités pour les cigarettes Marlboro afin d’explorer les tropes masculins de la culture de consommation américaine.

  • Prisme d’yeux

    Manifeste publié le 4 février 1948 à Montréal, Prisme d’yeux est rédigé par Jacques de Tonnancour et cosigné par quinze artistes, dont Alfred Pellan, le fondateur du groupe qui porte le même nom. Conçu en réaction au dogmatisme des Automatistes, Prisme d’yeux prône un mode de création artistique libre de toute contrainte esthétique ou idéologique.

  • Prix du Palmarès du film canadien/Prix Genie et Gemini/Prix Écrans canadiens

    Autrefois connus sous le nom de prix du Palmarès du film canadien (1949-1978), les prix Genie, sont remis annuellement par l’Académie canadienne du cinéma de 1980 à 2012 afin de reconnaître les réalisations dans le cinéma canadien. Les gagnants reçoivent un Etrog, une statuette conçue en 1968 par le sculpteur canadien Sorel Etrog et nommée en son honneur. En 1980, le prix est renommé Genie. En 1985, l’organisation devient l’Académie canadienne du cinéma et de la télévision (ACCT), et les prix Gemini pour les productions télévisuelles s’ajoutent à l’événement annuel en 1987. En 2013, l’ACCT reconnaît la contribution des médias numériques en les combinant avec les prix Genie et Gemini en une seule série de prix – avec une statuette qui fait référence à un écran – et en changeant le nom de l’événement pour celui des prix Écrans canadiens.

  • Prix Sobey pour les arts

    Créé en 2002, le Prix Sobey pour les arts est décerné chaque année à un artiste canadien de moins de quarante ans. Il est attribué à un gagnant parmi une liste de cinq finalistes représentant cinq régions canadiennes : la Côte Ouest et le Yukon, les Prairies et le Nord, l’Ontario, le Québec et les provinces de l’Atlantique. Financé par la Fondation Sobey pour les arts et par le Musée des beaux-arts de la Nouvelle-Écosse, à Halifax, en partenariat avec le Musée des beaux-arts du Canada, à Ottawa, le Prix Sobey est le prix artistique le plus prestigieux au Canada. 

  • Prix Wiliam Brymner

    Créé en 1933 pour honorer la brillante carrière du peintre William Brymner (1855-1925) au titre de professeur à l’école de l’Art Association of Montreal (1886-1921), le Concours William Brymner est réservé aux jeunes artistes de moins de 30 ans, canadiens ou citoyens britanniques résidant au Canada depuis deux ans. Ce concours est financé par un groupe d’amis de William Brymner et se tient uniquement en 1934. Afin de présenter la sélection des oeuvres du concours, l’Art Association of Montreal organise une exposition intitulée Exhibition of paintings from the William Brymner Competition for painters under 30 year of age and British subjects (Exposition des peintures du Concours William Brymner adressé aux sujets britanniques de moins de trente ans), qui a lieu dans ses salles du 31 janvier au 11 février 1934. Un portrait peint par Moira Drummond se mérite le premier prix du Concours (200$) et un paysage de Jean Paul Lemieux, Maisons aux Éboulements, le second prix (100$). 

  • procédé autochrome

    Breveté en 1903 par les frères Louis et Auguste Lumière, le procédé autochrome est le premier processus de restitution photographique des couleurs, commercialisé à compter de 1907. Fondée sur l’usage d’un unique écran trichrome composé de grains de fécule de pomme de terre teintés filtrant la lumière, puis recouverte d’une émulsion d’halogénure d’argent panchromatique noir et blanc, la plaque autochrome est reconnaissable par sa texture granuleuse distinctive une fois exposée. Le procédé domine le marché pendant près de trente ans, jusqu’à l’apparition des procédés couleur chimiques sur pellicule.

  • procédé de la plaque sèche

    Développé par Richard Leach Maddox en 1871, puis amélioré par Richard Kennett et Charles Bennett en 1873 et 1878, le procédé de la plaque sèche constitue une avancée technologique majeure dans l’histoire de la photographie, qui libère les photographes des contraintes imposées par le collodion humide. Plutôt que d’être exposée, sensibilisée et développée alors qu’elle est encore humide, la plaque sèche résulte d’un procédé à émulsion argentique à base de gélatine qui permet son transport et son exposition des mois après sa fabrication.

  • Professional Native Indian Artists Inc. (PNIAI)

    Fondée de manière informelle au début des années 1970 et constituée en société en 1975, cette association d’artistes avant-gardistes de l’école de Woodland promeut l’inclusion de l’art autochtone dans les milieux artistiques canadiens et milite en faveur d’une redéfinition de l’art et de la culture autochtones. Ses membres sont Jackson Beardy, Eddy Cobiness, Alex Janvier, Norval Morrisseau, Daphne Odjig, Carl Ray et Joseph Sanchez.

  • proustien

    Terme relatif au romancier français Marcel Proust (1871-1922), dont le célèbre roman À la recherche du temps perdu traite des questions de mémoire personnelle, de nature de l'art, d’anxiété et d’homosexualité. La prose de Proust est caractérisée par ses phrases longues et complexes. Être proustien signifie avoir une mémoire vive, d’abord inconsciente, et ensuite déclenchée par une expérience sensuelle dans le présent.

  • Provincial Institute of Technology and Art (PITA)

    Fondé à Calgary en 1916 en tant que l’un des premiers instituts polytechniques financés par l’État en Amérique du Nord, le Provincial Institute of Technology and Art (PITA) propose des programmes de formation professionnelle ainsi que des cours en arts visuels et appliqués. En 1960, le PITA est réorganisé et rebaptisé Southern Alberta Institute of Technology, tandis que le département d’art de l’institut devient l’Alberta College of Art (aujourd’hui l’Université des arts de l’Alberta). Parmi les plus importants membres du corps enseignant, citons la peintre canadienne Marion Nicoll qui y a enseigné des années 1930 aux années 1960.

  • Pudlat, Pudlo (Ilupirulik/Kinngait, 1916-1992)

    Artiste inuit prolifique de la première génération qui commence sa carrière dans les années 1950 en dessinant au crayon à mine de plomb. Il adopte progressivement d’autres techniques, notamment le crayon-feutre et le crayon de couleur. Son sens de l’humour unique transparaît dans ses œuvres dont l’iconographie comprend des scènes imaginaires, des animaux et des avions.

  • Pulford, Ted (Canada, 1914-1994)

    D’abord aquarelliste, Pulford est un membre influent du corps enseignant de l’Université Mount Allison à Sackville, au Nouveau-Brunswick, de 1949 à 1980. Originaire de Saskatoon, il commence à enseigner après avoir obtenu son diplôme en beaux-arts à Mount Allison, ses cours étant axés sur le dessin et la technique. Ses étudiants, parmi lesquels Mary et Christopher Pratt, ont attiré l’attention sur l’art réaliste des Maritimes.

  • Punch, Pulchinello, Petroushka

    Personnage classique et séculaire de la commedia dell’arte italienne. Il existe plusieurs variations régionales du Polichinelle italien qui se répand dans toute l’Europe à partir des années 1600. En Russie, sous le régime bolchévique, le personnage de Petrouskhka défend les paysans pauvres et attaque les riches propriétaires terriens.

  • Puqiqnak, Uriash (Gjoa Haven, né en 1946)

    Reconnu pour les formes espiègles de ses sujets figuratifs ou animaliers, Uriash Puqiqnak crée une œuvre qui peut frôler le grotesque. Également politicien, Puqiqnak a été maire de Gjoa Haven, puis membre de la législature du Nunavut de 1999 à 2004. Il s’emploie en outre à lutter contre la contrefaçon d’objets d’art inuit.

  • Push Pin Studios

    Studio de conception graphique américain influent, fondé en 1954 par Seymour Chwast, Milton Glaser et Edward Sorel, qui se rencontrent alors qu’ils étudient à la Cooper Union de New York. Reynold Ruffins se joint au groupe peu après. Les œuvres issues des Push Pin Studios sont reconnues pour leur réinterprétation contemporaine des styles historiques de la conception graphique, de l’illustration et de la culture visuelle.

  • Puvis de Chavannes, Pierre (Français, 1824-1898)

    Puvis de Chavannes est un peinture-décorateur. Ses œuvres, souvent exposées au Salon, sont destinées à la décoration de musées, palais et monuments. Adhérant au mouvement symboliste, et dans un but d’harmoniser le rapport entre la peinture et le mur, il réalise des œuvres allégoriques qui puisent dans les techniques utilisées par Giotto.

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