Deux bleus, deux gris confirme la nouvelle direction de la peinture de Gaucher. En fait, ces quatre couleurs se combinent mal; pour que le tableau forme un tout magnifique, il faut la volonté d’un héros.
L’artiste ne se concentre plus sur l’orchestration d’un mouvement dynamique dispersé, mais tente d’accorder les tensions créées par les vastes plages de couleur opposées aux valeurs et aux dimensions inégales. Il s’intéresse non pas à l’assertion des couleurs individuelles, mais à la manière dont elles se comportent quand elles dialoguent.