En hommage à Webern nos 1, 2 et 3 — une suite d’estampes à la composition rigoureuse — rompent avec le travail antérieur de Gaucher et contiennent les germes du cheminement subséquent. Les estampes sont capitales dans sa transformation en peintre plasticien — ou plutôt, dans son émergence en tant que post-plasticien.
La création des estampes Webern est due à un événement marquant, soit le concert de musique de Pierre Boulez, Edgard Varèse et Anton Webern auquel Gaucher assiste lors de sa première visite à Paris en 1962.