Au début des années 1960, l’iconographie de Yves Gaucher est quasiment représentative; les formes dans les estampes comme Asagao ressemblent à des pierres plates et irrégulières, disposées parfois en de multiples couches. . Ces estampes sont faites de multiples plaques irrégulières, de sorte que les formes individuelles sont indépendantes et texturées de manière palpable . En l’absence de coups de planche, la surface du papier ne se prête à aucune autre interprétation qu’elle-même. Dans ces premières estampes, rien ne suggère la géométrisation à venir.
Yves Gaucher : le ressort de l’abstraction montréalaise
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Yves Gaucher, Asagao, 1961
Eau-forte et cuivre martelé sur papier laminé, 35/40, 48,7 x 34 cm, Musée d’art contemporain de Montréal