Kurelek a peint d’innombrables scènes de son enfance et de son jeune âge adulte en Alberta et au Manitoba. Souvenirs d’enfance est unique néanmoins, à cause de son autoréflexivité. Kurelek ne fait pas simplement offrir une scène nostalgique au spectateur, mais se peint dans l’acte de construction d’un souvenir.
L’image centrale habite un espace autonome, tant littéralement que du point de vue métaphorique. Elle « luit comme un écran de cinéma » et devient une émanation de la mémoire. Elle se démarque de la scène intérieure environnante qui ne fait pas partie du tableau central, mais de son cadre élargi.