Ce tableau annonce la nouvelle perspective de Kurelek, après sa conversion formelle au catholicisme, à travers une iconographie chargée.
Arborant des couleurs plus douces que celles de son premier autoportrait, ce tableau de 1957 se veut également une affirmation d’humilité désintéressée et un serment pictural contre les incursions dans les sombres fantaisies qui caractérisent ses œuvres précédentes. À partir des années 1960, les œuvres de Kurelek commencent à osciller entre celles qui célèbrent la beauté de la création et d’autres qui sondent sans merci l’horreur apocalyptique.