Dans la section supérieure de Regardez l’homme sans Dieu, deux armées, l’une née d’une colonie de fourmis souterraine, et l’autre, d’une ruche géante, se font face dans une guerre incessante. Au second plan, une foule de personnes écoute un orchestre de cochons performant L’hymne à la joie de Beethoven. Les vers de cette ode à la parenté humaine universelle, écrits par Friedrich Schiller, sont gravés sur une tablette géante et contrastent puissamment avec les multiples actes d’agression qui composent le tableau.
L’œuvre reçoit son titre après que l’artiste se soit converti au catholicisme en 1957 et constitue son premier tableau didactique et emphatiquement religieux.