Ces deux esquisses préparatoires représentant le lynx canadien démontrent que Colville a expérimenté avec la position des membres et de la queue de l’animal. Dans le dessin à gauche, les pattes du lynx paraissent plus minces et moins fermement posées au sol, le rendant plus agile comparé au sujet de l’étude à droite. Le lynx crépusculaire n’est pas aussi commun que les autres animaux que Colville a choisi pour ses dessins achevés, pourtant, il a été attiré par l’animal comme symbole de la rudesse et de l’immensité du paysage canadien. Les créatures dépeintes sur les pièces de monnaie du centenaire de Colville sont soit des prédateurs, soit des proies – par exemple le lynx qui chasse le lapin –, ce qui révèle son approche lucide et non sentimentale du monde.
Une mesure de la nature : la monnaie du centenaire d’Alex Colville
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Alex Colville, Dessin pour pièce de monnaie, lynx, v.1965
Crayon sur pellicule plastique transparente, 23 x 22,7 cm, Succession d’Alex Colville.Alex Colville, Étude pour pièce de vingt-cinq cents, 1965
Crayon sur Mylar, 16,5 x 19 cm, Succession d’Alex Colville.