La pièce centenaire d’un cent est ornée d’une vue frontale d’un pigeon biset (ou pigeon commun) en plein vol. « Pour cette pièce, j’ai voulu utiliser un oiseau très commun, mais à connotation symbolique », explique Colville. « J’ai choisi le pigeon (pigeon biset) — très commun tant dans les villes qu’à la campagne – qui est associé à des valeurs spirituelles et aussi à la paix. » Comme il s’agit de la plus petite coupure, cette pièce du centenaire circule davantage que ses compagnes. Les pièces de Colville sont des objets d’art conçus également pour fonctionner dans le monde et l’économie en général. Cette utilité est importante pour Colville, comme le mentionne sa fille Ann Kitz à John Leroux, directeur des collections et des expositions à la Galerie d’art Beaverbrook : « Il était toujours heureux de trouver l’une de ses pièces dans sa petite monnaie et souvent, il la gardait; surtout lorsqu’elles sont devenues de plus en plus rares […]. Cela lui plaisait de voir son œuvre si généreusement diffusée. »
Une mesure de la nature : la monnaie du centenaire d’Alex Colville
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Pièce du centenaire, Alex Colville, 1 cent, Canada, 1967
Cuivre, zinc, et étain. ID 1993.0034.00001 © Collection nationale de monnaie, Musée de la Banque du Canada.