Dans ce motif d’une épinette fringante pour la pièce de cinq cents, de jeunes et délicates branches s’étirent naturellement en hauteur et vers l’extérieur de la composition, suivant des directions aléatoires. Dans un commentaire à l’endos de la carte, l’artiste donne un aperçu de la création de ce dessin : « J’ai décidé que le nickel était un matériau mieux adapté à un dessin linéaire plutôt qu’avec modelé, j’ai donc choisi l’épinette pour son caractère commun, mais avec une certaine connotation festive. » En plus d’être un choix populaire pour les arbres de Noël, ce conifère abondant est l’une des principales sources de papier, de pâte à papier et de bois d’œuvre au pays. Colville utilise de la peinture blanche et noire pour rendre le dessin saillant et tridimensionnel, tel un relief.
Une mesure de la nature : la monnaie du centenaire d’Alex Colville
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Alex Colville, Étude pour pièce de cinq cents, 1965
Acrylique sur carte, 30,5 x 30,5 cm, Succession d’Alex Colville.