Retrouvé dans chaque province et territoire, le lièvre d’Amérique représenté ici est connu de la majorité des Canadiennes et Canadiens. Colville explique la vision qui sous-tend son vivant dessin de la pièce de cinq cents : « Le lapin (lièvre d’Amérique) est commun et très aimé des enfants, probablement à cause de sa vulnérabilité. Il survit grâce à son agilité et sa rapidité, et symbolise la fertilité, la vie nouvelle, pleine de promesse – c’est un animal qui parle d’avenir et d’unité. » Dans son dessin pour la pièce de cinq cents (à gauche), Colville s’appuie sur une matrice géométrique complexe pour construire une image dynamique du lièvre, mais organisée avec précision. Sa représentation de la créature bondissant sur la pièce de cinq cents (à droite) met l’accent sur ses capacités physiques remarquables — elle peut bondir de trois mètres à la fois et se déplacer à des vitesses allant jusqu’à quarante-cinq kilomètres à l’heure. Le dessin souligne aussi les larges pattes arrière du lièvre, qui l’empêchent de s’enfoncer dans la neige.
Une mesure de la nature : la monnaie du centenaire d’Alex Colville
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Alex Colville, Dessin pour pièce de cinq cents, 1966
Crayon sur carte, 30,6 x 30,4 cm, Succession d’Alex Colville.
Pièce du centenaire, Alex Colville, 5 cents, Canada, 1967
Nickel. 1993.0034.00002 © Collection nationale de monnaie, Musée de la Banque du Canada.