En 1964, le ministre des Finances Walter L. Gordon invite les artistes, sculpteurs et concepteurs canadiens à soumettre des dessins pour l’endos des six pièces commémoratives (en coupures d’un cent, cinq cents, dix cents, vingt-cinq cents, cinquante cents et un dollar). Les concepts gagnants allaient orner une série de pièces émises en 1967 pour commémorer le centenaire du Canada. Avant d’en arriver à ses dessins définitifs, Colville expérimente avec une variété de plantes et d’animaux. Sur cette feuille de notes et d’études rapides, on remarque la bernache et le lynx, qui nous sont familiers, mais aussi une vache, un écureuil, un moineau, une loutre, un corbeau et ce qui semble être un ours. Selon Colville, « il s’agit de trouver des images dignes et appropriées pour célébrer le centenaire de notre pays, des images qui n’exprimeront pas seulement une certaine période, lieu ou événement particulier, mais un siècle entier du Canada, et plus encore. Les créatures de la nature offrent ce continuum durable et significatif ».
Une mesure de la nature : la monnaie du centenaire d’Alex Colville
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Alex Colville, Étude pour pièces de monnaie, 1965
Encre jaune et acrylique sur papier, 27,2 x 34,8 cm, Succession d’Alex Colville.