Dans ses films, Chambers peut travailler la dimension temporelle que la peinture ne lui permet pas de rendre pleinement. Celui-ci, son film achevé le plus long et le plus ambitieux, il joue du temps de mille et une façons.
Le cerf est un chef-d’œuvre de superpositions sans fin. Le film explore la vie et la mort, le sentiment d’appartenance et le déplacement personnel, ainsi que la subtile esthétique de la représentation. C’est un film personnel et spirituel, qui porte la marque de la leucémie dont Chambers se sait attaint. Ce film est au cœur de son extraordinaire accomplissement.