Dans cette scène fantastique, on voit une pieuvre orange vif, dotée de pattes qui ressemblent à celles d’un loup et d’yeux d’une drôle de forme qui observent dans toutes les directions. Elle sert le tentacule d’une pieuvre grise qui elle est montée sur des jambes humaines blanches. À la place des yeux, des visages humains entourent la tête de cette créature, chacun arborant une couleur de peau et de cheveux différente, ce qui est typique de la représentation inclusive de l’humanité chez Ashoona. Au centre, un homme blond en parka vert, se tient les bras en l’air et la bouche ouverte, en signe d’alarme. Un photographe, indifférent à tout ce drame, pointe sa caméra vers les petites créatures qui sautillent devant lui. Le surréalisme dans cette image révèle qu’Ashoona se sent de plus en plus libre d’adjoindre dans ses œuvres des monstres fantastiques, des créatures marines, des humains et des références à la culture populaire.