Cette série de vingt-quatre dessins est déclenchée, en partie, par un cauchemar au sujet d’un incident que Houle avait réprimé; le rêve s’est produit après son retour à Sandy Bay pour des funérailles en 2009.
Cette œuvre très personnelle reprend les souvenirs de l’artiste de l’expérience des pensionnats indiens — des abus physiques, sexuels et spirituels. Houle considérait un dessin comme terminé dès que le souvenir d’une expérience le quittait. L’achèvement de chaque dessin signifiait pahgedenaun, « laissez-le quitter votre esprit », ce qui pour lui était un concept plus significatif que le pardon.