Paris/Ojibwa rappelle les grands salons parisiens où les élites françaises se divertissaient. Sur le tiers supérieur de chaque panneau se trouvent des peintures de figures humaines — un danseur, un chaman, un guerrier et un guérisseur — portant des couvertures ou des robes de style gréco-romain, le dos au spectateur.
Par son installation, Houle ramène le spectateur à l’époque où ces danseurs ojibwas, dirigés par un homme nommé Maungwudaus, ont voyagé du Canada à Paris pour danser pour le roi Louis-Philippe et un public de quatre mille Français. Ils font face à leur patrie ancestrale à partir d’un cimetière de l’autre côté de l’océan.