Le tableau connu aujourd’hui sous le nom de Camp au lever du soleil est à l’origine exposé sous le nom de Le champ de tir, l’une des rares toiles à thème militaire que Watson a peintes pendant et immédiatement après la Première Guerre mondiale. Le général Sam Hughes, ministre de la Milice du Canada, demande que Watson se charge de réaliser des peintures documentant le recrutement et l’entraînement au camp de Valcartier, à Québec.
Ce tableau est nettement celui d’un peintre qui est à l’aise avec le paysage, mais qui n’a jamais auparavant inclus plus de six ou sept personnes dans une seule image et qui ne fait généralement pas de l’activité humaine l’élément dominant de son art. Comme le Herald de Montréal l’exprime, Watson a dépeint « des événements temporaires dans un cadre permanent ».