Cet autoportrait est l’expression de l’inquiétude que provoquent chez Paraskeva Clark l’invasion de la Russie par les Nazis et le siège de Leningrad, commencé en septembre 1941. Pendant toute la durée du siège, Clark reste sans nouvelles des membres de sa famille et de ses amis qui vivent dans la ville russe.
Par la gravité de son visage et sa posture droite et rigide, elle tente de faire comprendre la tragédie de la Seconde Guerre mondiale. Pour rendre le message plus prégnant, elle colle le vrai programme d’un concert bénéfice au profit de la Russie sur la toile.