La pièce Athabasca, 1966-1967, est empreinte de mystère, car les parties qui la composent sont visibles ou invisibles dépendamment de la position des spectateurs. Elle est formée de deux murs recourbés positionnés à proximité l’un de l’autre et les visiteurs peuvent y entrer et la traverser pour expérimenter différents effets. Par exemple, si l’on se positionne devant le côté convexe du mur extérieur, le mur intérieur est complètement invisible, ce qui donne à l’œuvre l’apparence d’un monolithe. Athabasca est un bon exemple du nouvel éventail de formes et de possibilités créatives qui se présente à Murray depuis son partenariat durable avec Lippincott, Inc, cette entreprise du Connecticut qui fait affaire exclusivement avec des artistes. Bien que l’œuvre soit peinte en marron, ses surfaces lisses et facettées réfléchissent la lumière dans plusieurs directions, ce qui crée un effet chatoyant.
Le maître du métal
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Robert Murray, Athabasca, 1966-1967
Acier cor-ten peint, 365,76 x 243,84 x 243,84 cm, collection de la Stratford Gallery. Athabasca installée à l’entrée du Jewish Museum, sur la Cinquième Avenue à New York, pour l’événement Sculpture in Environment (Sculpture dans l’environnement), octobre 1967, photographie de Roxanne Everett/Lippincott’s, LLC.