Considéré depuis longtemps comme le chef-d’œuvre de Borduas, L’étoile noire est l’objet d’un prix international décerné par le Musée Guggenheim peu après la mort de l’artiste. On retrouve dans ce tableau la synthèse du langage plastique du Borduas datant de sa période parisienne : opposition entre de forts contrastes (noir et blanc) et des plus faibles (noir et brun); disposition calculée des taches sur un fond blanc.
En 1957, Borduas ne pouvait soupçonner l’existence de ce que, depuis les années 1960, les astronomes appellent les « trous noirs ». Il en produit une image poétique avant la lettre.