La robe victorienne est une de deux peintures ayant le même sujet et le même titre, réalisées par McNicoll au sommet de sa carrière. Les jupes de cette forme sont devenues populaires dans les années 1850, et dans ses nombreuses autres représentations, McNicoll revêt les femmes qu’elle peint de robes modernes. Il est possible que cette peinture soit une critique délibérée des lourdes attentes associées à l’expression vestimentaire de la féminité. McNicoll cherche peut-être à suggérer que la féminité est une performance, une identité que l’on « porte » comme un costume.
La féminité subversive de Helen McNicoll
-
Helen McNicoll, The Victorian Dress (La robe victorienne), 1914
Huile sur toile, 108,8 x 94,5 cm, Musée McCord, Montréal