The Open Door (La porte ouverte) est sans doute l’exemple le plus évident de la distance de McNicoll par rapport au discours traditionnel de la féminité bourgeoise. Peinte la même année que son élection à la prestigieuse Royal Society of British Artists, l’œuvre contient des signes qui indiquent le malaise de l’artiste avec la vie de famille domestique, notament par la porte menant vers le monde extérieur, mais aussi par l’étrangeté du miroir qui ne reflète rien, par l’incertitude dans laquelle nous sommes de savoir ce que coud la femme et par la singularité de sa position debout.
La féminité subversive de Helen McNicoll
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Helen McNicoll, The Open Door (La porte ouverte), v.1913
Huile sur toile, 76,2 x 63,5 cm, collection privée