Wieland qualifie paradoxalement ce tableau de « film », ou plutôt de deux films : un long métrage montrant une Blanche et un Noir qui se fondent dans un baiser, tandis qu’un court métrage illustre un voilier, des têtes de profil et des phylactères.
En 1963, cependant, aucun film ou émission de télévision grand public ne montrait des couples interraciaux dans des élans amoureux, écartant ainsi toute possibilité de dénouement narratif menant à une union interraciale. Le « premier film interracial » de Wieland est une fiction qui n’existe que sous forme picturale.