Ce tableau marque la dernière avancée significative dans la carrière de peintre de Macdonald. Dès 1957, travaillant à l’huile et à l’acrylique, il parvient à conférer la fluidité et la liberté de ses petites aquarelles, à des œuvres plus ambitieuses, magnifiquement puissantes et émouvantes.
En continuant à explorer l’espace négatif et positif dans ses compositions, ainsi que l’ambiguïté spatiale au moyen de la couleur et de l’imagerie abstraite, Macdonald passe des références organiques qu’il emploie souvent dans ses peintures non-objectives au concept plus monumental de cosmos. Il en résulte plusieurs œuvres réalisées à la même époque, dont la majestueuse Légende de l’Orient, en lesquelles l’artiste a confiance et qui reflètent sa croyance en leur unicité.