En 1970, Françoise Sullivan marche du Musée d’art contemporain de Montréal, alors situé à la Cité-du-Havre, jusqu’au Musée des beaux-arts de Montréal sur la rue Sherbrooke. Dans les années 1970, beaucoup d’artistes remettent en question le rôle de l’art et sa marchandisation. Bien que Sullivan soit d’accord avec cette position, elle est toutefois inconfortable avec l’idée suggérée par ses collègues artistes que les musées ne sont plus nécessaires. Sa réponse à cette impasse l’a éloignée de la sculpture et poussée à explorer des façons de faire de l’art qui ne reposent pas sur la fabrication d’objets, tout en réaffirmant son appréciation des musées et leur situation privilégiée comme lieux où les idées sur l’art peuvent être développées et appréciées.
En constante évolution : l’œuvre de Françoise Sullivan
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Françoise Sullivan, Promenade entre le Musée d’art contemporain et le Musée des beaux-arts de Montréal, 1970
Trente-deux tirages à la gélatine argentique et une carte, chaque photographie et la carte : 26,6 x 26,6 cm, Musée des beaux-arts de Montréal