Façonnée dans une unique feuille de Plexiglas, De une est une spirale translucide qui suggère le mouvement infini. Alors que les sculptures métalliques de Sullivan réussissent à suggérer l’apesanteur malgré leur poids réel, celle-là franchit une nouvelle étape : elle semble se dématérialiser devant le regard du spectateur, quand la lumière la traverse et que ses bords disparaissent. La forme de la spirale ponctue le travail de Sullivan tout au long de sa carrière, du mouvement en circonvolutions de son corps dans les danses qu’elle chorégraphie, aux accumulations de pierres qu’elle crée dans les années 1970 et jusqu’aux peintures circulaires des années 1980.
En constante évolution : l’œuvre de Françoise Sullivan
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Françoise Sullivan, De une, 1968-1969
Plexiglas, 243,8 x 73,7 cm, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec