Réalisée sur la musique du pianiste de jazz Duke Ellington, cette œuvre de danse cherche à capter le pouvoir expansif du mouvement. Sullivan la commence en déplaçant ses pieds au ras du sol, traçant la forme d’un huit, le mouvement s’étendant alors à tout son corps. Son expression faciale est inusitée et contraste fortement avec celle caractérisant les danseuses classiques, traditionnellement impassible; quand le mouvement atteint le visage, Sullivan reste immobile, et faisant face au public, elle trace le huit seulement avec les yeux.
En constante évolution : l’œuvre de Françoise Sullivan
-
Françoise Sullivan, Black and Tan, 1948
Performance, costume de Jean-Paul Mousseau