Cette œuvre fait partie d’un cycle consacré aux saisons, amorcé par Sullivan en 1947 et qui devait être composé de quatre solos de danse improvisée mais seulement deux ont été exécutés. Plutôt que de se produire en studio, elle choisit de danser à l’extérieur, sans public, en interaction avec les éléments et le paysage. Dans le silence d’un jour glacial en février 1948, les larges gestes de Sullivan ne sont répercutés que par le bruit craquant de ses pas sur l’épaisse couche de glace recouvrant la neige. Les photographies de Maurice Perron (1924-1999) demeurent les seules traces de l’événement.
En constante évolution : l’œuvre de Françoise Sullivan
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Françoise Sullivan, Danse dans la neige, 1948
Performance, photographie de Maurice Perron, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec