François-Marc Gagnon
François-Marc Gagnon était directeur et professeur chercheur de l’Institut de recherche en art canadien Gail et Stephen A. Jarislowsky. Connu internationalement comme un exceptionnel connaisseur de la culture visuelle canadienne, Gagnon était un professeur, un chercheur, un écrivain, un conférencier et un infatigable promoteur de l’héritage visuel de son pays. En 1999, il recevait l’Ordre du Canada. Il a enseigné à l’Université de Montréal pour 35 ans et à l’Université Concordia dans le programme des cycles supérieurs. Ses écrits ont été honorés de nombreux prix, dont le prix du Gouverneur général pour son livre de 1978 sur Paul-Émile Borduas. Cette œuvre majeure a été publiée en anglais en 2013 sous le titre de Paul-Émile Borduas: A Critical Biography; le texte a été mis à jour et révisé par l’auteur, et traduit par Peter Feldstein.
Parmi ses autres publications, signalons La conversion par l’image. Un aspect de la mission des Jésuites auprès des Indiens du Canada au XVIIe siècle (1975); Paul-Émile Borduas: Écrits/Writings, 1942-1958 (1978); Paul-Émile Borduas (1988) pour le Musée des beaux-arts de Montréal; Chronique du mouvement automatiste québécois, 1941-1954 (1998); et The Codex Canadensis and the Writings of Louis Nicolas (2011). Ses nombreuses monographies couvrent la période allant des débuts de l’art en Nouvelle-France (Premiers peintres de la Nouvelle-France, 1976) jusqu’à Jean Paul Riopelle.
Gagnon a contribué à de nombreux livres sur la culture visuelle du Québec et a publié de nombreux catalogues d’exposition. Il a été commissaire de plusieurs expositions. Il a contribué régulièrement aux Annales de l’histoire de l’art canadien et en était membre du bureau éditorial, entre autres. Gagnon a rejoint une plus large audience avec sa série d’émissions Introduction à la peinture moderne au Québec, télévisées au Canal Savoir; plus récemment, il présentait un aspect ou l’autre de l’art canadien dans une série de conférences annuelles données au Musée des beaux-arts de Montréal, en lien avec l’Institut Jarislowsky. On le retrouvait sur nombre de comités des musées et on faisait souvent appel à ses services comme consultant dans les musées et les institutions universitaires.