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Parry Sound I 1955

Parry Sound I

Gershon Iskowitz, Parry Sound I (Parry Sound I), 1955
Aquarelle sur papier, 22,9 x 30,5 cm
Musée des beaux-arts de l’Ontario, Toronto

Parry Sound I est un excellent exemple du travail d’Iskowitz s’éloignant de la représentation d’un sujet observé pour s’orienter vers la peinture « pure ». La bande supérieure — s’il s’agit bien du « ciel » — pourrait représenter la tombée de la nuit, mais le premier plan est composé de formes fluides aux couleurs vives, peut-être éclairées par le soleil. Iskowitz est resté fidèle tout au long de sa carrière à l’utilisation de verts, de rouges, de jaunes et de bleus primaires, tandis que les brins de feuillage réapparaissent sous forme abstraite au début des années 1980, comme dans Orange Yellow C (Jaune orangé C), 1982.

 

Gershon Iskowitz, Parry Sound II (Parry Sound II), 1955, aquarelle sur papier vélin, 22,8 x 30,4 cm, Musée des beaux-arts de l’Ontario, Toronto.

Gershon Iskowitz a fait de nombreux voyages dans la région de Parry Sound, dans la baie Georgienne, en Ontario, de 1954 au milieu des années 1960, et les peintures — aquarelles (peut-être réalisées in situ) et huiles — qui en découlent marquent une étape critique de son développement artistique. Ces pauses de la ville lui ont inspiré des explorations de l’espace, de la couleur et de la lumière à travers la nature et le paysage. Les peintures à l’huile d’Iskowitz à Parry Sound sont littérales — les arbres sont des arbres — mais l’aquarelle lui a ouvert la voie vers ses propres innovations.

 

L’exposition solo d’Iskowitz à la galerie Here and Now en 1960 comporte un certain nombre d’œuvres de Parry Sound. Dans sa critique de l’exposition parue dans le Hamilton Spectator, Elizabeth Kilbourn écrit :

 

[Iskowitz] a peint le paysage canadien d’une manière rarement vue auparavant. Par des vagues de couleurs, qui… transmettent la profondeur physique et l’agonie mentale, les formes des arbres, des rochers et des collines explosent avec une inéluctabilité dramatique. La terre et le ciel sont peints avec une vision intense, personnelle et dérangeante.

 

Parry Sound I a été tirée d’un carnet de croquis, comme de nombreuses autres variations, et a été incluse dans la rétrospective d’Iskowitz de 1982 au Musée des beaux-arts de l’Ontario. Les aquarelles demeurées dans les carnets (conservés à la Gershon Iskowitz Foundation) sont également signées et datées.

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