Crépuscule, calme, signaux 1966
Crépuscule, calme, signaux fait partie d’un groupe de tableaux qu’on appelle la série des Signals/Silences, dont le titre comprend toujours l’un ou l’autre terme, dénotant soit de forts contrastes de couleurs et des rythmes énergiques, soit des couleurs adoucies qui favorisent la contemplation. En 1966, Gaucher délaisse le losange de la série des Danses carrées pour le rectangle : l’horizontalité domine tous les tableaux du groupe.
Durant les dix années qui suivent, Gaucher cesse d’employer explicitement la diagonale, même si, dans les peintures qu’il exécute entretemps, il fait se croiser et se recroiser des vecteurs obliques implicites. Comme dans la série des Danses carrées, il borde les plages de couleur verticalement et/ou horizontalement, et il dispose les « signaux » en colonnes selon des intervalles d’agencements rythmiques qu’il calcule avec précision et qu’il organise de manière symétrique dans les deux axes.