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  • Saint-Jean, Michel (1937 - 2007, Montréal, Québec) Saint-Jean, Michel (1937 - 2007, Montréal, Québec)

    Michel Saint-Jean est un photographe actif à Montréal de la fin des années 1950 au début des années 1970. Il travaille comme photojournaliste pigiste et poursuit des projets indépendants, tels que L’Amérique québécoise (1963-1973). Cette série documentaire d’une durée de dix ans saisit et critique la modernisation et la marchandisation de la culture québécoise, ainsi que l’influence américaine sur celle-ci. Ce projet est choisi pour représenter le Canada aux Rencontres internationales de la photographie de 1975 à Arles, en France. Saint-Jean déménage à Paris en 1973.

     

    Image : Michel Saint-Jean, Boulevard de Maisonneuve, Montréal, 1969, épreuve à la gélatine argentique, 30,5 x 40,5 cm, Musée des beaux-arts de Montréal.

     

    Lectures complémentaires :

     

    Allaire, Serge, « S.O.S. Christ : photographies de Michel Saint-Jean », livret d’exposition, Montréal, Galerie de l’UQAM, 1997. https://galerie.uqam.ca/wp-content/uploads/2018/05/1997_Saint-Jean_carnet.pdf

     

    Bujold, Marthe, « Problematizing Identity: The Shift in Quebecois Photography », mémoire de maîtrise, Université Carleton, 2004, p. 32.

     

    Chan, Yenna, « Everyday Montreal, 1972: Museum and Film Dialogues on Urban Redevelopment », thèse de doctorat, Bard Graduate Center for the Studies in Decorative Arts, Design, and Culture, 2016, p. 200.

    Saint-Jean, Michel (1937 - 2007, Montréal, Québec)
  • Sauer, June (née en 1924, Thunder Bay, Ontario) Sauer, June (née en 1924, Thunder Bay, Ontario)

    Née à Thunder Bay, Jane Sauer s’installe à Montréal à la fin des années 1940, où elle épouse le photographe commercial Max Sauer. En travaillant avec lui, elle apprend la photographie, puis après sa mort soudaine en 1954, elle gère le studio toute seule. Sauer fait évoluer l’entreprise de la photographie industrielle vers la photographie de mode, avec un intérêt particulier pour la fourrure. Elle reçoit des commandes de grands magasins et d’organisations ainsi que pour des publications nationales et internationales de commerce de fourrure. Sauer expérimente aussi des procédés photographiques non conventionnels. Dans son image inspirée de la science-fiction, représentant trois mannequins, Sauer met en valeur les modes modernes en combinant des figures collées à partir de plusieurs négatifs pour donner l’impression qu’elles flottent dans l’espace. Les effets lumineux d’un autre monde sont créés par l’effet Sabatier ou solarisation, qui consiste à exposer brièvement le tirage à la lumière pendant le processus de développement. Sauer reste une figure insaisissable et son œuvre a rarement été célébrée, exposée ou collectionnée. Néanmoins, sa renommée internationale est marquée par des récompenses dont un prix du mérite décerné par les Professional Photographers of America, une rareté tant pour une femme que pour une personnalité canadienne.

     

    Image : June Sauer, Venus in Furs, modèle F. Todaxco (Vénus en fourrures, mannequin F. Todaxco), v.1960, Bibliothèque et Archives Canada, Ottawa.

     

    Lecture complémentaire :

     

    « Artist Database: SAUER, June », Canadian Women Artists History Initiative, dernière mise à jour le 13 juin 2016. https://cwahi.concordia.ca/sources/artists/displayArtist.php?ID_artist=5822

    Sauer, June (née en 1924, Thunder Bay, Ontario)
  • Semchishen, Orest (né en 1932, Mundare, Alberta) Semchishen, Orest (né en 1932, Mundare, Alberta)

    Radiologue de profession, Orest Semchishen pratique la photographie pendant ses temps libres. Étudiant auprès du photographe Hubert Hohn, il se lance dans un projet moderniste rigoureux visant à documenter le paysage visuel de l’Alberta, en particulier son patrimoine architectural et religieux. En 1976, Hohn organise une exposition des photographies détaillées de Semchishen sur les églises byzantines à coupole de l’Alberta. Celles-ci ont été construites par des communautés ukrainiennes, notamment celle de Semchishen lui-même, et sont pour la plupart abandonnées de nos jours. En 1979, l’œuvre de Semchishen a été présentée dans l’exposition The Banff Purchase (L’influence de Banff).

     

    Image : Orest Semchishen, Holy Ghost Ukranian Church, Derwent, Alberta (Église ukrainienne Holy Ghost, Derwent, Alberta), 1974, imprimée en 1990, épreuve à la gélatine argentique, 27,8 x 35,4 cm; (image) 22,4 x 29 cm, Musée des beaux-arts du Canada, Ottawa.

     

    Lectures complémentaires :

     

    Hanna, Martha, Orest Semchishen: In Plain View/Voir clair, Ottawa, Musée canadien de la photographie contemporaine, 1994.

     

    Semchishen, Orest et Hubert Hohn, Byzantine Churches of Alberta, Edmonton, Edmonton Art Gallery, 1976.

    Semchishen, Orest (né en 1932, Mundare, Alberta)
  • Spohr, Barbara (1955, Vancouver, Colombie-Britannique - 1987, Calgary, Alberta) Spohr, Barbara (1955, Vancouver, Colombie-Britannique - 1987, Calgary, Alberta)

    Barbara Spohr a vécu et travaillé principalement à Banff et à Nelson, en Colombie-Britannique, produisant un ensemble d’œuvres remarquablement cohérent au cours d’une carrière écourtée par le lymphome de Hodgkin. Elle commence à travailler dans la photographie en 1977 après une formation en peinture et en arts d’impression au Alberta College of Art (aujourd’hui l’Université des arts de l’Alberta) et à la Banff School. Les photographies intimes de Spohr capturent la beauté et les détails de la vie quotidienne. Ses œuvres ultérieures sont agrémentées d’observations indiquées en bordures. En 1980, Spohr participe à un Apeiron Workshop dans la campagne new-yorkaise, un programme indépendant inspiré par Minor White, dont les instructeurs sont d’éminents photographes créatifs. Les œuvres produites à l’Apeiron ont été achetées par le célèbre collectionneur Sam Wagstaff et font partie des photographies acquises par le Getty Museum de Los Angeles.

     

    Image : Barbara Spohr, Apeiron, 1980, épreuve chromogène, 35,2 × 35,2 cm, J. Paul Getty Museum, Los Angeles.

     

    Lectures complémentaires :

     

    « Barbara Spohr », Alberta: Provincial Art Collections HeRMIS), s.d. https://hermis.alberta.ca/afa/Details.aspx?ObjectID=1981.052.001&dv=True

     

    Cousineau-Levine, Penny, Faking Death: Canadian Art Photography and the Canadian Imagination, Montréal et Kingston, McGill-Queen’s University Press, 2003, p. 257-259.

     

    Lipsett, Katherine, dir., Barbara Spohr: Apparent Reasons/Raisons apparentes, catalogue d’exposition, Banff, Whyte Museum of the Canadian Rockies, 1995.

    Spohr, Barbara (1955, Vancouver, Colombie-Britannique - 1987, Calgary, Alberta)
  • Squire, Lorene (1908, Harper, Kansas - 1942, Pawhuska, Oklahoma) Squire, Lorene (1908, Harper, Kansas - 1942, Pawhuska, Oklahoma)

    Lorene Squire entreprend sa carrière de photographe en documentant le gibier à plumes pendant la Grande Dépression. Les magazines The Beaver (aujourd’hui Canada’s History) et Canadian Airways lui commandent deux séries importantes : en 1937, des photographies de gibier à plumes dans les marais de l’Alberta, de la Saskatchewan et du Manitoba, et en 1938, des photographies sur la vie quotidienne dans l’Arctique canadien. Plusieurs de ces images, accompagnées des textes sincères de la photographe, figurent également dans son ouvrage Wildfowling with a Camera (1938). Squire est décédée dans un accident de voiture en 1942 et sa famille a donné des milliers de ses photographies et négatifs aux Archives de la Compagnie de la Baie d’Hudson à Winnipeg.

     

    Image : Lorene Squire, Snow Goose family Richard’s Island (Famille d’oies des neiges, île Richards), 1938, épreuve à la gélatine argentique, 24 x 30 cm, Archives de la Compagnie de la Baie d’Hudson, Archives du Manitoba, Winnipeg.

     

    Lectures complémentaires :

     

    Johnston Hurst, Rachel Alpha, « Lorene Squire’s Psychical Landscapes of Colonial/Modern Gender in the Canadian North », History of Photography, vol. 40, no 4 (décembre 2016), p. 413-431.

     

    McManus, Karla, « ‘These Diminished Waters’: Conservation, Camera Hunting, and Settler/Indigenous Conflict in Lorene Squire’s Wildfowl Photographs of Northern Canada », Journal of Canadian Art History/Annales d’histoire de l’art canadien, vol. 36, no 2 (2015), p. 56-91.

    Squire, Lorene (1908, Harper, Kansas - 1942, Pawhuska, Oklahoma)
  • Staats, Greg (né en 1963, Skarù:ręˀ (Tuscarora) / Kanien’kehá:ka (Mohawk) Hodinöhsö:ni’, territoire des Six Nations de la rivière Grand, Ontario) Staats, Greg (né en 1963, Skarù:ręˀ (Tuscarora) / Kanien’kehá:ka (Mohawk) Hodinöhsö:ni’, territoire des Six Nations de la rivière Grand, Ontario)

    Greg Staats est un artiste mohawk établi à Toronto. Il participe activement au mouvement de la photographie autochtone dans les années 1980 et expose ses œuvres pour la première fois avec d’autres membres de la Native Indian/Inuit Photographers’ Association (NIIPA). Son travail aborde les thèmes de la perte et du renouveau et explore les liens entre identité, mémoire et connaissances culturelles. S’inspirant de la tradition haudenosaunee, il a développé une esthétique réparatrice qui vise la guérison et la régénération.

     

    Image : Greg Staats, Skarù:ręˀ (Tuscarora) / Kanien’kehá:ka (Mohawk) Hodinöhsö:ni’, territoire des Six Nations de la rivière Grand, Ontario, Mary [Anderson Monture], 1982, épreuve à la gélatine argentique ton sur ton, 37 x 37 cm, Centre d’art autochtone, Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada, Gatineau.

     

    Lectures complémentaires :

     

    Bassnett, Sarah, « Archive and Affect in Contemporary Photography », Photography and Culture, vol. 2, no 3 (novembre 2009), p. 241-246.

     

    Chartrand, Rhéanne, #nofilterneeded: Shining Light on the Native Indian/Inuit Photographers’ Association,1985-1992, Hamilton, McMaster Museum of Art, 2018, p. 16.

     

    Hill, Richard, Greg Staats: Liminal Disturbance, Hamilton, McMaster Museum of Art, 2012.

    Staats, Greg (né en 1963, Skarù:ręˀ (Tuscarora) / Kanien’kehá:ka (Mohawk) Hodinöhsö:ni’, territoire des Six Nations de la rivière Grand, Ontario)
  • Steltzer, Ulli (1923, Francfort, Allemagne - 2018, Vancouver, Colombie-Britannique) Steltzer, Ulli (1923, Francfort, Allemagne - 2018, Vancouver, Colombie-Britannique)

    Ulli Steltzer émigre d’Allemagne vers les États-Unis en 1953. Elle y apprend la photographie et travaille d’abord comme photographe pour un journal local à Princeton, dans le New Jersey, puis pour l’Université Princeton. En 1972, elle s’installe à Vancouver, où elle photographie les artistes autochtones de la côte du Nord-Ouest. Les photographies de Steltzer montrent des artistes préparant des matériaux et travaillant à la fabrication de paniers, de couvertures, de sculptures, etc. Ses portraits d’artistes tels que Bill Reid et Robert Davidson, publiés dans Indian Artists at Work, 1976, contribue à faire connaître le renouveau culturel de la côte du Nord-Ouest. Elle voyage beaucoup et publie des ouvrages sur des sujets comme les Inuit·es, l’émigration aux États-Unis et les hauts plateaux du Guatemala.

     

    Image : Ulli Steltzer, Florence Davidson, weaving a cedar hat (Florence Davidson qui tisse un chapeau de cèdre), 1975, émulsion photo, 31,9 x 27,3 cm, Legacy Art Galleries, Université de Victoria.

     

    Lectures complémentaires :

     

    Cobb, Myrna et Sher Morgan, Eight Women Photographers of British Columbia, 1860-1978, Victoria, BC Ministry of Labour et Camosun College, 1978.

     

    Steltzer, Ulli, A Haida Potlatch, avant-propos de Marjorie Halpin, Vancouver, Douglas & McIntyre, 1984.

     

    ———Indian Artists at Work, Vancouver, J.J. Douglas Ltd., 1976.

    Steltzer, Ulli (1923, Francfort, Allemagne - 2018, Vancouver, Colombie-Britannique)
  • Sugino, Shin (né en 1946, Osaka, Japon) Sugino, Shin (né en 1946, Osaka, Japon)

    Shin Sugino immigre à Toronto à l’âge de 19 ans et étudie la photographie à l’Université Ryerson (aujourd’hui l’Université métropolitaine de Toronto) avant d’entamer une longue et brillante carrière de photographe commercial et de directeur de la photographie de films. En 1978, Sugino fournit les photographies de paysages spectaculaires des Rocheuses pour un livre populaire du poète Jon Whyte et les photographies pour le livre de Farley Mowat de 1976 intitulé Canada North Now. Sugino contribue aussi à façonner la scène photographique canadienne dans les années 1970 en tant que rédacteur en chef du magazine Impressions (qui devient plus tard C Magazine) et en tant que conservateur, notamment pour Exposure (Exposition), une importante exposition de la photographie canadienne contemporaine tenue au Musée des beaux-arts de l’Ontario en 1975.

     

    Image : Shin Sugino, Man in a Cafe Ouarzazate (Homme dans un café à Ouarzazate), 1975, épreuve à la gélatine argentique à partir d’un négatif Pola Pan, 40,6 x 50,8 cm.

     

    Lectures complémentaires :

     

    Milrod, Glenda et Shin Sugino, Exposure: Contemporary Canadian Photography, catalogue d’exposition, Toronto, Art Gallery of Ontario, 1975.

     

    Mowat, Farley, Canada North Now: The Great Betrayal, avec des photographies de Shin Sugino, Toronto, McClelland and Stewart, 1976.

     

    Sugino, Shin et Jon Whyte, The Rockies: High Where the Wind Is Lonely, Toronto, Gage, 1978.

    Sugino, Shin (né en 1946, Osaka, Japon)
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