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  • MacEachern, Ian (né en 1942, Glace Bay, Nouvelle-Écosse) MacEachern, Ian (né en 1942, Glace Bay, Nouvelle-Écosse)

    Ian MacEachern travaille comme photographe indépendant à partir des années 1960, se concentrant souvent sur l’architecture et la rénovation urbaine, à Saint John, au Nouveau-Brunswick, et à Toronto et London, en Ontario. En 1966, une organisation locale d’aménagement urbain lui demande d’étudier les maisons délabrées de la partie nord de Saint John. Les images ne sont pas utilisées comme documents par la commission, mais elles sont publiées dans artscanada l’année suivante. À London, il immortalise des membres de la scène artistique régionale, notamment Murray Favro et Greg Curnoe.

     

    Image : Ian MacEachern, Hugh McIntyre, Art Pratten, John Clement, Murray Favro, Archie Leitch, Bill Exley, Greg Curnoe, John Boyle, Nihilist Spasm Band, York Hotel, London, ON (Hugh McIntyre, Art Pratten, John Clement, Murray Favro, Archie Leitch, Bill Exley, Greg Curnoe, John Boyle, du groupe Nihilist Spasm, Hôtel York, London, ON), 1968/2000, épreuve à la gélatine argentique, 27,9 x 35,6 cm, Museum London.

     

    Lectures complémentaires :

     

    « Grass Roots Art in Canada », artscanada, vol. 26, décembre 1969, p. 4-21.

     

    Leroux, John et Ian MacEachern, The Lost City: Ian MacEachern’s Photographs of Saint John, Fredericton, Goose Lane Editions, 2018.

    MacEachern, Ian (né en 1942, Glace Bay, Nouvelle-Écosse)
  • Macnamara, Charles (1881, Québec, Québec - 1944, Arnprior, Ontario) Macnamara, Charles (1881, Québec, Québec - 1944, Arnprior, Ontario)

    Charles Macnamara a vécu et travaillé à Arnprior, en Ontario. Il participe au mouvement pictorialiste et expérimente des procédés photographiques alternatifs ainsi que la photographie spirite, genre victorien populaire. Macnamara photographie la vie naturelle de la région dans les moindres détails, ce qui reflète ses intérêts personnels en tant qu’entomologiste et naturaliste amateur. Pendant des décennies, le photographe travaille en outre dans l’industrie du bois, ses images constituent donc un important témoignage des débuts de cette industrie au Canada.

     

    Image : Charles Macnamara, Richard Macnamara and “ghost” (Richard Macnamara et un « fantôme »), 1894, Arnprior & McNab/Braeside Archives.

     

    Lecture complémentaire :

     

    Sutnik, Maia-Mari, et al., Photographs by Charles Macnamara and M.O. Hammond: Pictorial Expressions in Landscape and Portrait, catalogue d’exposition, Toronto, Art Gallery of Ontario, 1989.

    Macnamara, Charles (1881, Québec, Québec - 1944, Arnprior, Ontario)
  • Man, Felix H. (1893, Fribourg-en-Brisgau, Allemagne - 1985, Londres, Angleterre) Man, Felix H. (1893, Fribourg-en-Brisgau, Allemagne - 1985, Londres, Angleterre)

    Felix H. Man, né Hans Felix Sigismund Baumann, est un photographe allemand qui a contribué au développement du photojournalisme moderne grâce à ses histoires illustrées. Dans les années 1930, Man immigre en Grande-Bretagne où il contribue au Picture Post. En 1933, il passe environ six mois au Canada dans le cadre d’une mission pour le grand magazine allemand Berliner Illustrirte Zeitung (BIZ). Man voyage à travers le pays et prend des centaines de photographies, dont beaucoup révèlent une vision romancée ou idéalisée. Une sélection de son travail est conservée dans la collection de Bibliothèque et Archives Canada.

     

    Image : Felix H. Man, C.P.R. [Canadian Pacific Railway]—Open observation car, the porter is selling goggles against the dust of the engine (CP [Chemin de fer Canadien Pacifique] – Voiture d’observation ouverte, le porteur vend des lunettes de protection contre la poussière du moteur), 1933, épreuve à la gélatine argentique, 22,4 x 29,6 cm, Bibliothèque et Archives Canada, Ottawa.

     

    Lectures complémentaires :

     

    Man, Felix H., Man with Camera: Photographs from Seven Decades, New York, Schocken Books, 1984.

     

    Schwartz, Joan, « Felix Man’s ‘Canada’: Imagined Geographies and Pre-Texts of Looking », The Cultural Work of Photography in Canada, Carol Payne et Andrea Kunard, dir., Montréal et Kingston, McGill-Queen’s University Press, 2011, p. 3-22.

    Man, Felix H. (1893, Fribourg-en-Brisgau, Allemagne - 1985, Londres, Angleterre)
  • Manning, Jimmy (né en 1951, Kimmirut, Nunavut) Manning, Jimmy (né en 1951, Kimmirut, Nunavut)

    Jimmy Manning est un artiste basé à Kinngait (anciennement connu sous le nom de Cape Dorset), au Nunavut, qui a développé une pratique de dessin, d’estampe, de sculpture et de photographie. Il se tourne vers cette dernière en 1968 et privilégie, dans son travail, les sujets relatifs à la vie dans le milieu arctique, notamment des images prises sur le vif de familles, d’ami·es et de paysages. Dans les années 1970, Manning est responsable de l’acquisition des œuvres d’art pour la West Baffin Eskimo Co-operative (aujourd’hui les Ateliers Kinngait) avant de diriger son propre atelier d’estampes. Parmi ses sujets photographiques de prédilection, on compte les artistes au travail. Manning est le petit-fils du photographe Peter Pitseolak.

     

    Image : Jimmy Manning, Gathering/Spring Fishing (Rassemblement/Pêche de printemps), détail, 1999, photographie couleur, 76 x 114 cm, Banque d’art du Conseil des arts du Canada, Ottawa.

     

    Lectures complémentaires :

     

    Brown, Beth, « Past and Future at the West Baffin Eskimo Co-op », Up Here: The Voice of Canada’s Far North, avril-mai 2019. https://uphere.ca/articles/past-and-future-west-baffin-eskimo-co-op

     

    « Jimmy Manning », Inuit Art Quarterly, s.d. https://www.inuitartfoundation.org/profiles/artist/Jimmy-Manning/bio-citations

    Manning, Jimmy (né en 1951, Kimmirut, Nunavut)
  • Mansaram, Panchal (1934, Mount Âbû, Rajasthan, Inde - 2020, Hamilton, Ontario) Mansaram, Panchal (1934, Mount Âbû, Rajasthan, Inde - 2020, Hamilton, Ontario)

    P.Mansaram (qui préfère écrire son nom sans espace) est diplômé de l’école d’art de Bombay (Mumbai) et a poursuivi ses études aux Pays-Bas avant d’immigrer au Canada en 1966. Aux Pays-Bas, il s’intéresse au collage comme moyen de rassembler des disciplines disparates, telles la peinture, l’estampe et la photographie, ainsi que des images issues des cultures visuelles indienne et occidentale. Au Canada, P.Mansaram établit une relation de collaboration avec le théoricien des médias Marshall McLuhan et produit une série de collages novateurs avant que l’usage de cette technique ne se généralise parmi les artistes au pays. Jusqu’en 1989, P.Mansaram enseigne l’art à Hamilton, tout en continuant à exposer au Canada et en Inde. Ses œuvres font partie de la collection du Musée royal de l’Ontario.

     

    Image : P.Mansaram, Boxers at the Entrance of a Toronto Subway (Boxeurs à l’entrée du métro de Toronto), 1976, silhouettes de papier sur une épreuve à la gélatine argentique, 28 x 35,5 cm, Musée royal de l’Ontario, Toronto.

     

    Lectures complémentaires :

     

    Battacharyya, Monolina, « P.Mansaram », Building Cultural Legacies Hamilton, 2019. https://buildingculturallegacies.ca/artist/p-mansaram/

     

    Dewan, Deepali, « P.Mansaram: A Canadian Artist in and of the World », Canadian Art, 16 mars 2021. https://canadianart.ca/essays/p-mansaram/

     

    Kuskis, Alexander, « Mansaram and Marshal McLuhan: Collaboration in Collage Art », Imaginations: Journal of Cross-Cultural Image Studies, 6 décembre 2017. http://dx.doi.org/10.17742/IMAGE.MA.8.3.3

    Mansaram, Panchal (1934, Mount Âbû, Rajasthan, Inde - 2020, Hamilton, Ontario)
  • Max, John (1936 - 2011, Montréal, Québec) Max, John (1936 - 2011, Montréal, Québec)

    Dans les années 1950 et 1960, John Max travaille au sein du Service de la photographie de l’Office national du film du Canada (ONF) à titre de photographe éditorial. À la fin des années 1960, il se tourne vers la création artistique. Son œuvre la plus connue, la série Open Passport (Passeport ouvert) de 1972, rassemble quelques 178 photographies personnelles de l’artiste qu’il a agencées en un récit poétique explorant l’intimité humaine.

     

    Image : John Max, double page d’Open Passport (Passeport ouvert), 1973, lithographie offset sur papier, 28,5 x 44 cm, collection de la Succession John Max.

     

    Lectures complémentaires :

     

    Hardy-Vallée, Michel, « The Photobook as Variant: Exhibiting, Projecting, and Publishing John Max’s Open Passport », History of Photography, vol. 43, no 4 (2019), p. 399-421.

     

    Max, John, Open Passport: Photographs, catalogue d’exposition, Ottawa, Office national du film du Canada, 1972.

    Max, John (1936 - 2011, Montréal, Québec)
  • McCall, Helen (1899, West Howe Sound, Colombie-Britannique - 1956, Dollarton, Colombie-Britannique) McCall, Helen (1899, West Howe Sound, Colombie-Britannique - 1956, Dollarton, Colombie-Britannique)

    Photographe professionnelle, Helen McCall travaille dans la région de la côte continentale sud de la Colombie-Britannique dans les années 1920 et 1930. Elle se spécialise dans les vues panoramiques, qu’elle vend sous forme de cartes postales aux résident·es et aux touristes. McCall photographie également des événements et des célébrations, comme des régates et des mariages. Un autre aspect de son entreprise consiste à se rendre dans les écoles de la côte pour produire des photos de classe. Ses œuvres font partie de la collection du Sunshine Coast Museum and Archives à Gibsons, en Colombie-Britannique.

     

    Image : Helen McCall, carte postale colorisée ou teintée du navire S.S. Capilano de la Union Steamship Company, à quai, à Keats Island, 1930, carte postale, Sunshine Coast Museum and Archives, Gibsons, Colombie-Britannique.

     

    Lecture complémentaire :

     

    Cobb, Myrna et Sher Morgan, Eight Women Photographers of British Columbia, 1860-1978, Victoria, BC Ministry of Labour et Camosun College, 1978, p. 40.

    McCall, Helen (1899, West Howe Sound, Colombie-Britannique - 1956, Dollarton, Colombie-Britannique)
  • McDougall, Annie (1866, Trois-Rivières, Québec - 1952, Montréal, Québec) McDougall, Annie (1866, Trois-Rivières, Québec - 1952, Montréal, Québec)

    Avant d’être bibliothécaire à l’Institut Fraser de Montréal, poste qu’elle a occupé pendant près de cinquante ans, Annie McDougall a été une photographe amateur passionnée. En 1888, elle achète l’un des nouveaux appareils photo portatifs de William Notman et tourne l’objectif vers son milieu et sa famille élargie, à Drummondville, au Québec. C’est avec humour que McDougall photographie ses neveux et nièces, ses ami·es, des paysages et des intérieurs de maison, en faisant montre d’un talent certain pour les arrangements inhabituels. Les négatifs donnés au Musée McCord par son neveu révèlent sa perspective féminine intime sur la vie de la classe moyenne au Québec, à la fin du dix-neuvième siècle.

     

    Image : Annie McDougall, William, Jimmie, Ivan and Bruce Millar at St. Francis River, Drummondville, QC (William, Jimmie, Ivan et Bruce Millar à la rivière Saint-François, Drummondville, QC), 1888, sels d’argent sur verre, négatif à la gélatine argentique, 10 x 12 cm, Musée McCord Stewart, Montréal.

     

    Lectures complémentaires :

     

    Fontein, Rosina, « Annie G. McDougall, Québec », Canadian Woman Studies/Les cahiers de la femme, vol. 2, no 3 (1980), p. 11.

     

    Jones, Laura, Rediscovery: Canadian Women Photographers 1841-1941, catalogue d’exposition, London, London Regional Art Gallery, 1983.

     

    Samson, Hélène, « Notman reçoit », Continuité, no 122 (automne 2009), p. 45-49.

    McDougall, Annie (1866, Trois-Rivières, Québec - 1952, Montréal, Québec)
  • McEachern, Susan (née en 1951, Wausau, Wisconsin) McEachern, Susan (née en 1951, Wausau, Wisconsin)

    Depuis les années 1980, McEachern s’intéresse aux questions de genre, de domesticité et de travail. Elle commente la construction sociale de l’identité et de l’histoire en partant de sa propre expérience et en s’inspirant de la théorie féministe. Dans des séries telles que The Family in the Context of Childrearing (La famille dans le contexte de l’éducation des enfants), 1985, et On Living at Home (Vivre à la maison), 1986-1987, McEachern explore le genre et le chevauchement entre l’espace public et l’espace privé, grâce à des photographies en plan rapproché associées à du texte. De 1977 jusqu’à sa retraite en 2013, elle enseigne à Halifax, au Collège d’art et de design de la Nouvelle-Écosse devenu l’Université NSCAD.

     

    Image : Susan McEachern, Part Four: The Outside World (Quatrième partie : le monde extérieur), détail, 1986-1987, six épreuves chromogènes, 40,6 x 50,8 cm chacune, collection MCPC, Musée des beaux-arts du Canada, Ottawa.

     

    Lectures complémentaires :

     

    Kunard, Andrea, Susan McEachern: Structures of Meaning, catalogue d’exposition, Ottawa, Musée canadien de la photographie contemporaine, 2004.

     

    Fisher-Taylor, Gail, « At the Epicentre », Thirteen Essays on Photography [aussi en français : « À l’épicentre », Treize essais sur la photographie], Geoffrey James, dir., Ottawa, Musée canadien de la photographie contemporaine, 1990, p. 144-160.

     

    Simon, Cheryl, « Domestic Subversion: Susan McEachern’s On Living at Home », Frame of Mind: Viewpoints on Photography in Contemporary Canadian Art, Daina Augaitis, dir., catalogue d’exposition, Banff, Walter Phillips Gallery, 1993, p. 36-47.

    McEachern, Susan (née en 1951, Wausau, Wisconsin)
  • McKenzie, Murray (1927, Cumberland House, Saskatchewan - 2007, Winnipeg, Manitoba) McKenzie, Murray (1927, Cumberland House, Saskatchewan - 2007, Winnipeg, Manitoba)

    Né de parents d’origines écossaise métisse et crie, Murray McKenzie grandit dans le nord du Manitoba. À l’âge de 17 ans, on l’envoie dans un sanatorium après qu’il ait contracté la tuberculose. Sa mère lui offre un appareil photo Brownie qu’il utilise pour photographier les autres patients, et après cette expérience, il suit un cours par correspondance. Tout en occupant d’autres emplois, McKenzie continue de photographier les peuples et les modes de vie autochtones, exposant et vendant des images à des journaux comme le Winnipeg Free Press, en plus de collaborer à un livre sur le nord du Manitoba. En 1985, il devient le premier président du conseil d’administration de la Native Indian/Inuit Photographers’ Association (NIIPA). Ses œuvres sont présentées dans le cadre de la première exposition collective, Visions, 1985, et dans le cadre de la deuxième exposition et du projet de livre Silver Drum (Tambour d’argent), 1986, qui permet à quatre photographes contemporains de dialoguer avec l’œuvre du regretté George Johnston. Pour Visions, McKenzie présente ainsi sa démarche artistique : « La photographie affirme et pose les questions d’un milieu, jouant ainsi un rôle important dans le développement de celui-ci. Je suis persuadé que les photographies prises par les Autochtones peuvent refléter notre vision unique du monde. C’est non seulement possible, c’est notre devoir. »

     

    Image : Murray McKenzie, Daniel Spence, Lonesome Trapper, age 102 (Daniel Spence, trappeur solitaire, à l’âge de 102 ans), 1984, photographie noir et blanc, (image) 36,5 x 28,5 cm, Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada, Gatineau.   

     

    Lectures complémentaires :

     

    Chartrand, Rhéanne, « Why Not Hamilton: Shining Light on the Creation of the Native Indian/Inuit Photographers’ Association », Building Cultural Legacies Hamilton, 2018. https://buildingculturallegacies.ca/artist/native-indian-inuit-photographers-association-niipa/

     

    Hill, Richard et Sandra Semchuk, Silver Drum: Five Native Photographers: George Johnston, Dorothy Chocolate, Richard Hill, Murray McKenzie, Jolene Rickard, Hamilton, Native Indian/Inuit Photographers’ Association (NIIPA), 1986.

     

    Legault, Paul, et al., « Murray McKenzie Exhibition », Heritage North Museum, s.d. https://epe.lac-bac.gc.ca/100/205/301/ic/cdc/nilhinimuk/mainframe.htm.

     

    Lowery, Bob, The Unbeatable Breed: People and Events in Northern Manitoba, Winnipeg, Prairie Pub., 1981.

     

    McKenzie, Murray, « Artist’s Statement », Visions: From Contemporary Native Photographers, 29, Hamilton, The Native Indian/Inuit Photographers’ Association, 1986.

     

    Rozyk, Amanda, « Murray McKenzie (1927-2007) », Gabriel Dumont Institute of Native Studies and Applied Research, mai 2009. http://www.metismuseum.ca/resource.php/11395

    McKenzie, Murray (1927, Cumberland House, Saskatchewan - 2007, Winnipeg, Manitoba)
  • Minden, Robert (né en 1941, Toronto, Ontario) Minden, Robert (né en 1941, Toronto, Ontario)

    Robert Minden est un sociologue, musicien et photographe établi à Vancouver. Il est connu pour ses photographies documentaires des années 1970 et 1980 consacrées à des communautés de la Colombie-Britannique, les doukhobors dépossédées dans la région des Kootenays et les personnes canadiennes japonaises déplacées dans le village de pêcheurs de Steveston. Minden a collaboré avec la poétesse Daphne Marlatt à l’ouvrage désormais célèbre Steveston Recollected (1975), qui évoque l’expérience d’une communauté canadienne-japonaise à l’embouchure du fleuve Fraser.

     

    Image : Robert Minden, Tsuneko and her children, Aaron and Gen (Tsuneko et ses enfants, Aaron et Gen), 1974, épreuve à la gélatine argentique, collection de l’artiste.

     

    Lectures complémentaires :

     

    Marlatt, Daphne, dir., Stevenson Recollected: A Japanese-Canadian History, Victoria, Provincial Archives of British Columbia, 1975.

     

    Minden, Robert. Separate from the World: Meetings with Doukhobor-Canadians in British Columbia / À l’écart du reste du monde : conversations avec des Doukhobors canadiens de la Colombie-Britannique, Office national du film du Canada, C.-B., 1979.

    Minden, Robert (né en 1941, Toronto, Ontario)
  • Moser, Lida (1920, New York, New York - 2014, Washington, D.C.) Moser, Lida (1920, New York, New York - 2014, Washington, D.C.)

    Lida Moser est une photographe indépendante qui commence sa carrière à New York, dans les années 1940. Elle fait son apprentissage auprès de la photographe Berenice Abbott et est membre de la Photo League de New York. Durant l’été 1950, le magazine Vogue engage Moser pour faire un reportage sur le Canada. Elle rencontre alors Paul Gouin, conseiller culturel du premier ministre québécois Maurice Duplessis, et l’accompagne dans une tournée de la province parrainée par le gouvernement. Au cours de cette visite et lors d’une mission ultérieure pour le magazine Look, Moser photographie la population et l’architecture du Québec, en mettant l’accent sur les caractéristiques de la vie rurale. La praticienne a eu une longue carrière de photographe commerciale et a écrit plusieurs ouvrages sur la manière de réussir dans ce domaine.

     

    Image : Lida Moser, At the intersection of Saint-Flavien and Couillard streets, Québec (À l’intersection des rues Saint-Flavien et Couillard, Québec), 1950, épreuve à la gélatine argentique, 26,8 x 28,6 cm, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec.

     

    Lectures complémentaires :

     

    Bouchard, Anne-Marie, 1950 : le Québec de la photojournaliste américaine Lida Moser, Québec, Musée national des beaux-arts du Québec, 2015, p. 10-11.

     

    Lee, Elizabeth, « Looking for Lida Moser », A Lens without Limits: The Photography of Lida Moser, Elizabeth Lee, Jacqueline Hochheiser, Kate Marra et Monica Skelly, dir., Carlisle, Trout Gallery et Dickinson College, 2018, p. 6.

     

    Moser, Lida, Career Photography: How to Be a Success as a Professional Photographer, Prentice Hall, 1983.

     

    ———Grants in Photography: How to Get Them, Garden City, N.Y., Amphoto, 1978.

    Moser, Lida (1920, New York, New York - 2014, Washington, D.C.)
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