En Télécharger le livre Tous les livres d’art Accueil
  • Hamilton, Glendenning, Thomas (T. G.) (1873, Toronto - 1935, Winnipeg, Manitoba) et Lillian May Hamilton (1880, Bellville, Ontario - 1956, Winnipeg, Manitoba) Hamilton, Glendenning, Thomas (T. G.) (1873, Toronto - 1935, Winnipeg, Manitoba) et Lillian May Hamilton (1880, Bellville, Ontario - 1956, Winnipeg, Manitoba)

    T. G. Hamilton est un médecin qui, avec sa femme Lillian, est connu pour avoir utilisé la photographie dans la recherche psychique. Après le décès de l’un de leurs enfants en 1919, le couple s’intéresse aux phénomènes paranormaux : il organise des séances dans sa maison et T. G. photographie des aspects de leurs recherches spirites, dont la télékinésie, le téléplasme, les états de transe et divers autres phénomènes psychiques. Lillian compile et annote des albums décrivant les événements figurant sur les photographies. Cet exemple présente la photographie d’une séance de spiritisme au cours de laquelle des cloches ont été sonnées, indiquant la présence d’un esprit. Après la mort de T. G. en 1935, Lillian poursuit les séances de spiritisme et, dans les années 1940, elle écrit, avec sa fille Margaret et son fils James, sur les enquêtes menées par la famille. Les fonds de la famille Hamilton sont conservés aux Archives et collections spéciales de l’Université du Manitoba.

     

    Image : Thomas Glendenning et Lillian Hamilton, First Bell Cords (Cordes de la première cloche), album de photos annoté no 2, 4 juin 1928, Archives de l’Université du Manitoba, Winnipeg.

     

    Lecture complémentaire :

     

    Oates, Katie, « Women, Spirit Photography, and Psychical Research: Negotiating Gender Conventions and Loss », thèse de doctorat, London, Université Western, 2022.

    Hamilton, Glendenning, Thomas (T. G.) (1873, Toronto - 1935, Winnipeg, Manitoba) et Lillian May Hamilton (1880, Bellville, Ontario - 1956, Winnipeg, Manitoba)
  • Hammond, Melvin Ormand (1875, Clarkson, Ontario - 1934, Toronto, Ontario) Hammond, Melvin Ormand (1875, Clarkson, Ontario - 1934, Toronto, Ontario)

    Dès l’âge de vingt ans, à compter de 1895, M. O. Hammond est journaliste au Globe (devenu ensuite The Globe and Mail) et prend des photographies pour illustrer ses articles. Il devient ensuite rédacteur littéraire du journal et rédacteur en chef de la section magazine du samedi. Membre actif du Toronto Camera Club (1906), et plus tard son président, Hammond explore le potentiel artistique de la photographie en expérimentant le pictorialisme. Il est surtout connu pour ses photographies de personnalités de la scène artistique et littéraire de Toronto, ainsi que pour ses images de l’évolution du paysage urbain.

     

    Image : Melvin Ormand Hammond, Lawn Maintenance at Toronto Island (Entretien de la pelouse sur l’île de Toronto), v.1910-1930, épreuve à la gélatine argentique sur papier texturé semi-mat, 29,4 x 22,4 cm, Archives provinciales de l’Ontario, Toronto.

     

    Lectures complémentaires :

     

    Archives publiques de l’Ontario et Canadiana, « Hammond, M. O. (Melvin Ormond), 1876-1934: Biographical Sketch » (fonds 1075), Système de gestion des archives et de l’information, s.d.

     

    Sutnik, Maia-Mari, et al. Photographs by Charles Macnamara and M. O. Hammond: Pictorial Expressions in Landscape and Portrait, Toronto, Musée des beaux-arts de l’Ontario, 1989.

    Hammond, Melvin Ormand (1875, Clarkson, Ontario - 1934, Toronto, Ontario)
  • Hannon, Gerald (1944, Nouveau-Brunswick - 2022) Hannon, Gerald (1944, Nouveau-Brunswick - 2022)

    Hannon est un journaliste et photographe devenu porte-parole de la communauté LGBT de Toronto dans les années 1970 et 1980. Ses photographies documentent les personnes et les manifestations engagées pour la libération homosexuelle; elles humanisent une communauté stigmatisée et ciblée par les forces de l’ordre. Son travail a été publié dans le magazine LGBT de Toronto, The Body Politic (1971-1987).

     

    Image : Gerald Hannon, Kiss-in at the corner of Yonge and Bloor, Toronto (Kiss-in à l’angle de Yonge et Bloor, Toronto), 1976, épreuve à la gélatine argentique, The ArQuives, Toronto.

     

    Lectures complémentaires :

     

    Hackett, Sophie, « What It Means to Be Seen: Photography and Queer Visibility », What It Means to Be Seen: Photography and Queer Visibility/Zanele Muholi: Faces and Phases, catalogue d’exposition, Toronto, Ryerson Image Centre, 2014, p. 8-25.

     

    Jackson, Ed et Stan Persky, dir., Flaunting It! A Decade of Gay Journalism from The Body Politic, Toronto et Vancouver, Pink Triangle Press et New Star Books, 1982.

    Hannon, Gerald (1944, Nouveau-Brunswick - 2022)
  • Harris, Pamela (née en 1940, Erie, Pennsylvanie) Harris, Pamela (née en 1940, Erie, Pennsylvanie)

    Née aux États-Unis, Pamela Harris s’installe au Canada en 1967. Elle est une photographe documentaire autodidacte intéressée par les communautés, et ses principaux projets portent sur des villages de pêche de Terre-Neuve, un hameau de l’Arctique – Taloyoak, au Nunavut (alors Spence Bay, dans les Territoires du Nord-Ouest) –, des travailleurs agricoles, des nounous, des féministes de base à travers le Canada, ainsi que sa famille élargie. Avec d’autres, elle produit The Women’s Kit, à l’Institut des études pédagogiques de l’Ontario (OISE), de même que la première exposition de photographies de femmes par des femmes, au Canada. En 1972-1973, alors qu’elle pratique la photographie à Taloyoak, elle crée une chambre noire communautaire et en enseigne les techniques aux artisanes inuites, qui y recourent pour documenter leur travail.

     

    Image : Pamela Harris, Niloulaq and Willie in the darkroom (Niloulaq et Willie dans la chambre noire), 1973, épreuve à la gélatine argentique, 20,3 x 25,4 cm, Musée des beaux-arts de l’Ontario, Toronto.

     

    Lectures complémentaires :

     

    Hackett, Sophie, Gaëlle Morel et des étudiant·es du programme d’études supérieures en préservation et gestion des collections de films et de photographies de la School of Image Arts de l’Université métropolitaine de Toronto, « The Darkroom Project: Taloyoak, 1972-1973 », The Image Centre, 2017. https://theimagecentre.ca/exhibition/the-darkroom-project-taloyoak-19721973/

     

    Harris, Pamela, Faces of Feminism: Portraits of Women Across Canada, Toronto, Second Story Press, 1992.

     

    ——— Another Way of Being: Photographs of Spence Bay N.W.T., Toronto, Impressions, 1976.

     

    Women’s Photo Co-op, dir., Image Nation Eleven. Photographs by Women about Women, Toronto, Coach House Press, 1971.

    Harris, Pamela (née en 1940, Erie, Pennsylvanie)
  • Hassan, Jamelie (née en 1948, London, Ontario) Hassan, Jamelie (née en 1948, London, Ontario)

    Jamelie Hassan est une artiste contemporaine, une conservatrice et une activiste établie à London, en Ontario. Elle travaille sur un large éventail de supports et la photographie est un aspect important de sa pratique de l’installation depuis le milieu des années 1980. Par son art, Hassan explore les thèmes du colonialisme et des conflits à travers les chevauchements entre l’histoire personnelle et l’histoire politique. Elle a reçu le Prix du Gouverneur général en arts visuels et en arts médiatiques en 2001.

     

    Image : Jamelie Hassan, Meeting Nasser (Rencontre avec Nasser), 1985, cinq photographies noir et blanc montées sur Masonite, trois bandes vidéo VCR et deux feuilles laminées, dimensions variables, Musée des beaux-arts de la Nouvelle-Écosse, Halifax.

     

    Lectures complémentaires :

     

    Gagnon, Monika Kin, « Al Fannanah ’I Rassamah: Jamelie Hassan », SightLines: Reading Contemporary Canadian Art, Jessica Bradley et Lesley Johnstone, dir., Montréal, Artexte Editions, 1994, p. 402-412. [Aussi en français : Réfractions, Montréal et Bruxelles, Éditions Artexte et La lettre volée, 1998].

     

    Townsend, Melanie et Scott Watson, Jamelie Hassan: At The Far Edge of Words, London et Vancouver, Museum London et Morris and Helen Belkin Art Gallery, 2009.

    Hassan, Jamelie (née en 1948, London, Ontario)
  • Heath, Dave (1931, Philadelphie, Pennsylvanie - 2016, Toronto, Ontario) Heath, Dave (1931, Philadelphie, Pennsylvanie - 2016, Toronto, Ontario)

    Dave Heath vit et travaille à Philadelphie, Chicago et New York avant de s’installer à Toronto en 1970 pour enseigner au Ryerson Polytechnical Institute (aujourd’hui l’Université métropolitaine de Toronto). Par son œuvre, Heath s’intéresse à l’expérience psychologique et à la condition humaine. Son livre acclamé par la critique, A Dialogue with Solitude (1965), est une méditation poétique dans la tradition des photographes de la vie quotidienne comme Robert Frank. En 1963 et 1964, Heath reçoit des bourses Guggenheim qui lui permettent d’explorer de nouvelles possibilités esthétiques dans la photographie de rue. À la fin de sa carrière, il travaille la photographie couleur, d’abord avec des diapositives et des instantanés Polaroïd, puis en numérique.

     

    Image : Dave Heath, Chicago, décembre 1965, imprimée en 1966, épreuve à la gélatine argentique, (image) 11,6 x 17,9 cm, (feuille) 12,5 x 20,3 cm, Nelson-Atkins Museum of Art, Kansas City.

     

    Lecture complémentaire :

     

    Davis, Keith, « Dave Heath: In Search of Self », Multitude, Solitude: The Photographs of Dave Heath, New Haven, The Nelson-Atkins Museum of Art and Yale University Press, 2015, p. 12-69.

    Heath, Dave (1931, Philadelphie, Pennsylvanie - 2016, Toronto, Ontario)
  • Hime, Humphrey Lloyd (1833, Moy, Irlande - 1903, Toronto, Ontario) Hime, Humphrey Lloyd (1833, Moy, Irlande - 1903, Toronto, Ontario)

    Humphrey Lloyd Hime est le photographe de l’expédition d’exploration de l’Assiniboine et de la Saskatchewan (1858) dirigée par Henry Youle Hind. À l’aide du procédé au collodion humide, Hime photographie la topographie et les établissements de la région, y compris les habitations des colons et des autochtones ainsi que des portraits de la population. Il publie également un portfolio d’estampes pour compléter son récit de l’expédition. De 1857 à 1861, Hime est un associé junior au sein de la société d’ingénierie et de photographie Armstrong, Beere & Hime, située à Toronto.

     

    Image : Humphrey Lloyd Hime, Fort and stores of the Honourable Hudson’s Bay Company, Fort Garry, at the confluence of the Red River and the Assiniboine (Fort et magasins de l’honorable Compagnie de la Baie d’Hudson, Fort Garry au confluent de la rivière Rouge et de l’Assiniboine), 1858, épreuve à l’albumine; (image) 13 x 17,5 cm, (sur support) 27,2 x 36,7 cm, Bibliothèque et Archives Canada, Ottawa.

     

    Lectures complémentaires :

     

    Huyda, Richard J., Camera in the Interior, 1858: H. L. Hime, Photographer: The Assiniboine and Saskatchewan Exploring Expedition, Toronto, Coach House Press, 1975.

     

    Mattison, Dave, « Humphrey Hime », Encyclopedia of Nineteenth-Century Photography (1re edition), John Hannavy, dir., New York, Routledge, 2008, p. 664.

    Hime, Humphrey Lloyd (1833, Moy, Irlande - 1903, Toronto, Ontario)
  • Holloway, Elizabeth (Elsie) (1882 - 1971, St. John’s, Terre-Neuve-et-Labrador) Holloway, Elizabeth (Elsie) (1882 - 1971, St. John’s, Terre-Neuve-et-Labrador)

    Elizabeth Holloway apprend d’abord la photographie auprès de son père, Robert, directeur du Methodist College, avant de commencer des études dans le domaine, à Londres, en 1901. Lorsque son père décède, Elsie et son frère publient un ouvrage regroupant ses œuvres, Through Newfoundland With the Camera (1905), qui connaît un grand succès, ce qui leur permet d’ouvrir le Holloway Studio de St. John’s en 1908. Le studio propose des services de portraits et des tirages à partir des négatifs de Robert, ainsi qu’un nombre croissant de leurs propres photographies réalisées lors de voyages dans la région. Après la mort de son frère pendant la Première Guerre mondiale, Elsie gère le studio seule, employant jusqu’à une douzaine de personnes à la fois, avant de le vendre en 1946. Outre ses portraits d’enfants empreints de vitalité et de naturel, elle photographie des paysages et des événements locaux majeurs, notamment le départ d’Amelia Earhart de Harbour Grace, laissant ainsi une trace visuelle essentielle de l’histoire de Terre-Neuve.

     

    Image : Elizabeth (Elsie) Holloway Studio, Start of the Slide Race (Départ de la course de luges), v.1910, épreuve photographique en noir et blanc, 20,5 x 15 cm, The Rooms, Archives provinciales de Terre-Neuve-et-Labrador, St. John’s.

     

    Lectures complémentaires :

     

    Higgins, Jenny, « With the Camera: The Life of Elsie Holloway », Newfoundland and Labrador Heritage, vidéo, 15 min, 2017. https://www.heritage.nf.ca/videos/elsie-holloway.php

     

    Jones, Laura, Rediscovery: Canadian Women Photographers 1841-1941, catalogue d’exposition, London, London Regional Art Gallery, 1983.

     

    McGrath, Antonia, Newfoundland Photography, 1849-1949, catalogue d’exposition, St. John’s, Breakwater Books, 1980.

    Holloway, Elizabeth (Elsie) (1882 - 1971, St. John’s, Terre-Neuve-et-Labrador)
  • Horetzky, Charles George (1838, Édimbourg, Écosse - 1900, Toronto, Ontario) Horetzky, Charles George (1838, Édimbourg, Écosse - 1900, Toronto, Ontario)

    Né en Écosse, Charles George Horetzky est d’origine ukrainienne. On pense qu’il a appris la photographie en travaillant pour la Compagnie de la Baie d’Hudson à Fort William, sur la rivière des Outaouais, et à Moose Factory, à la baie James, entre 1858 et 1869. Il est engagé par le Chemin de fer Canadien Pacifique pour étudier l’éventuel parcours du chemin de fer et il est surtout connu pour ses photographies réalisées entre 1871 et 1874 montrant la topographie et les établissements de l’ouest du Canada. Il est le premier photographe de levés à recourir au procédé de la plaque sèche, qui lui permet de travailler à des températures inférieures à zéro. Les photographies d’Horetzky ont été publiées dans Ocean to Ocean de George Grant (1877) et, accompagnent ses propres écrits : Canada on the Pacific (1874) et Some Startling Facts Relating to the Canadian Pacific Railway and the North-West Lands (1880).

     

    Image : Charles Horetzky, Canadian Pacific Railway Survey. Northwest corner of Lake Tochquonyata showing the only rough portion subject to snow slides, British Columbia (Levé du chemin de fer Canadien Pacifique. Coin nord-ouest du lac Tochquonyata montrant la seule partie accidentée sujette à des glissements de neige, Colombie-Britannique), 1874, épreuve sur papier salé montée sur une page d’album, 15,2 x 20,9 cm, Bibliothèque et Archives Canada, Ottawa.

     

    Lectures complémentaires :

     

    Rodger, Andrew, « Charles George Horetzky », Encyclopedia of Nineteenth-Century Photography (1re édition), John Hannavy, dir., New York, Routledge, 2008, p. 714.

     

    Silversides, Brock, Looking West: Photographing the Canadian Prairies, 1858-1957, Calgary, Fifth House, 1999, p. 5-6.

    Horetzky, Charles George (1838, Édimbourg, Écosse - 1900, Toronto, Ontario)
  • Hunt, George (1854 - 1933, Fort Rupert, Colombie-Britannique) Hunt, George (1854 - 1933, Fort Rupert, Colombie-Britannique)

    Fils d’un commerçant de fourrures anglais et d’une femme tlingit, George Hunt (aussi nommé Xawe, ‘Maxwalagalis, K’ixitasu et Nołq’ołala) est l’un des premiers photographes autochtones connus. Il est réputé pour son travail de guide, interprète et collectionneur auprès de l’anthropologue Franz Boas et pour avoir photographié les cérémonies de potlatch des Kwakiutl dans les années 1890. Boas a publié de nombreuses images de Hunt sans en attribuer la source à ce dernier, mais les archivistes et les historiens ont retrouvé non seulement des photographies de Hunt, mais aussi ses légendes et ses notes. Ses images permettent de documenter à la fois la culture matérielle et bâtie des communautés autochtones ainsi que l’activité humaine qui s’y déroulait.

     

    Image : Oregon Columbus Hastings, Kwakwaka’wakw [Kwakiutl] woman spinning yarn and rocking cradle using cord tied to her foot; Boas [left] and George Hunt [right] holding up backdrop, Vancouver Island (Une femme Kwakwaka’wakw [Kwakiutl] file tout en balançant un berceau à l’aide d’une corde attachée à son pied; Boas [à gauche] et George Hunt [à droite] tiennent la toile de fond), 1894-1895, négatif sur verre, 12,7 x 17,78 cm, American Museum of Natural History, Smithsonian, New York.

     

    Lectures complémentaires :

     

    Farrell Racette, Sherry, « Returning Fire, Pointing the Canon: Aboriginal Photography as Resistance », The Cultural Work of Photography in Canada, Carol Payne et Andrea Kunard, dir., Montréal et Kingston, McGill-Queen’s University Press, 2011, p. 70-92.

     

    Jacknis, Ira, « George Hunt, Kwakiutl Photographer », Anthropology and Photography, 1860-1920, Elizabeth Edwards, dir., New Haven, Yale University Press, 1991, p. 143-151.

     

    Strathman, Nicole Dawn, Through a Native Lens: American Indian Photography, Norman, University of Oklahoma Press, 2020.

    Hunt, George (1854 - 1933, Fort Rupert, Colombie-Britannique)
  • Hunter, George (1921, Regina, Saskatchewan - 2013, Mississauga, Ontario) Hunter, George (1921, Regina, Saskatchewan - 2013, Mississauga, Ontario)

    George Hunter est un photographe documentaire connu pour ses paysages industriels. Alors qu’il est encore adolescent, il vend sa première photographie et acquiert une expertise dans les images de l’industrie et de l’agriculture. En plus de ses activités professionnelles, il est employé comme photographe de presse pendant la Seconde Guerre mondiale. De 1945 à 1950, il travaille au Service de la photographie de l’Office national du film du Canada (ONF) et effectue plusieurs missions dans le Nord. En 1948, il est nommé photographe officiel du Canada auprès des Nations Unies. En tant qu’indépendant à plein temps, il devient un pionnier de la photographie aérienne, achetant et modifiant un petit avion pour pouvoir photographier en vol.

     

    Image : George Hunter, Ottawa – Plotting air Photos at Spartan Air Services (Ottawa – Tracer des photos aériennes chez Spartan Air Services), 1957, négatif noir et blanc, Fondation canadienne de la photographie du patrimoine, Mississauga. © Fondation canadienne de la photographie du patrimoine.

     

    Lectures complémentaires :

     

    Hunter, George, « My Story », Canadian Nature Photographer, 27 mai 2012. https://www.canadiannaturephotographer.com/George_Hunter.html

     

    « The George Hunter Collection », Fondation canadienne de la photographie de patrimoine, s.d. https://www.thechpf.com/the-george-hunter-collection

     

    Hunter, George et Steve Cameron, George Hunter’s Canada: Iconic Images from Canada’s Most Prolific Photographer, Richmond Hill, Firefly Books, 2017.

     

    Hunter, George et Leslie Roberts, Canada in Colour, Toronto, Vancouver, Clarke, Irwin & Company Limited, 1959.

    Hunter, George (1921, Regina, Saskatchewan - 2013, Mississauga, Ontario)
Télécharger Télécharger