-
Eglington, Judith (née en 1945, Montréal, Québec)
Judith Eglington est une photographe et cinéaste qui a étudié l’art à Montréal et le cinéma à Vancouver. Ses photographies, souvent d’inspiration surréaliste comme dans la série Earth Visions (Visions terrestres), 1973, présentent des personnages dont la tête se transforme en fonction de leur environnement. Eglington a contribué à B.C. Almanac(h) C.-B., un projet d’exposition chapeauté par l’Office national du film du Canada (ONF) et coordonné par Michael de Courcy, visant à immortaliser la vie sur la Côte Ouest dans les années 1970. Elle est également connue pour son travail avec des images Polaroïd SX-70 au début des années 1970 et pour Athletes of the XXI Olympiad (Athlètes de la XXIe Olympiade), 1976, qui a fait partie de l’exposition Photo 77 de l’ONF (1977).
Image : Judith Eglington, Untitled (Sans titre), s.d., film Polaroid SX-70, 7,8 x 7,9 cm.
Lectures complémentaires :
Helga Pakasaar, dir., B.C. Almanac(h) C-B, catalogue d’exposition, North Vancouver, Presentation House Gallery, 2015.
Cousineau-Levine, Penny, Faking Death: Canadian Art Photography and the Canadian Imagination, Montréal et Kingston, McGill-Queen’s University Press, 2003, p. 208, 235.
Eglinton, Judith, Earth Visions/Visions terrestres, Victoria, Martlet Press, 1973.
Langford, Martha, « Calm, Cool, and Collected: Canadian Multiculturalism (Domestic Globalism) Through a Cold War Lens », Visual Studies, vol. 30, no 2 (2015), p. 178.
-
Ellisson, George William (1827-v.1879)
George William Ellisson (également orthographié Ellison) est d’abord actif à Saint John, au Nouveau-Brunswick, puis à Québec, de la fin des années 1840 aux années 1860. Il fait ses débuts comme daguerréotypiste, puis se tourne vers le procédé au collodion humide pour réaliser des ambrotypes, des cartes de visite et d’autres formats d’images. Il prend des photographies de membres des Sœurs grises de Montréal et de personnalités éminentes, dont le chef autochtone Paul Tahourenché et le premier ministre du Canada, Sir John A. Macdonald, en plus de saisir des vues de la ville de Québec, qui sont vendues sous forme de stéréogrammes.
Image : George William Ellisson, Grey Nuns (Sœurs Grises), 1861, épreuve à l’albumine argentique, 20,2 x 17,6 cm, Musée des beaux-arts du Canada, Ottawa.
Lectures complémentaires :
Garrett, Graham, Biographical Index of Daguerreotypists in Canada, 1839-1871, Toronto, Archive CD Books Canada, 2017, p. 108-109.
Lessard, Michel, The Livernois Photographers [aussi en français : Les Livernois, photographes], catalogue d’exposition, Québec, Musée du Québec, 1987, p. 56-58, 67.
-
Esson, James (1853, Preston [Cambridge], Ontario - 1933, Toronto, Ontario)
James Esson apprend la photographie auprès de son père George qui exploite un studio de daguerréotypie à Preston (aujourd’hui Cambridge), en Ontario. En 1883, James ouvre un studio de photographie prospère, l’Atelier, qui accueille des clients importants, sans doute attirés par son approche artistique et son utilisation de la lumière naturelle. Esson voyage partout en Amérique du Nord pour créer des centaines de vues stéréoscopiques. Il est considéré comme l’un des premiers photographes canadiens à produire ce que l’on appelait des « joyaux stéréoscopiques ».
Image : James Esson, Glimpses of Toronto (Regards sur Toronto), « École normale », fin du dix-neuvième siècle, épreuve à l’albumine argentique, Bibliothèque publique de Toronto.
Lectures complémentaires :
Greenhill, Ralph, Early Photography in Canada, Toronto, Oxford University Press, 1965, p. 45, 48.
Schwartz, Joan, « Double Vision: The Stereo Views of James Esson », Photo Communiqué, vol. 1, no 1 (mars-avril 1979).
——— « James Esson », L’Encyclopédie canadienne, (dernière modification) 4 mars 2015. https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/esson-james
-
Erb, Isaac (1846, comté de Kings, Nouveau-Brunswick - 1924, Saint John, Nouveau-Brunswick)
Isaac Erb grandit dans la campagne du Nouveau-Brunswick et, en 1877, il ouvre un studio à Saint John, qu’il dirige jusqu’à sa mort. Ses services étant relativement peu coûteux, les milliers de photographies qu’il produit en près de cinquante ans constituent un témoignage unique de la vie dans les Maritimes à la fin du dix-neuvième siècle et au début du vingtième siècle, commémorant les entreprises, les fêtes, jusqu’à la classe ouvrière, dont il offre des portraits de rue. Trois mille plaques d’Erb sont conservées aux Archives provinciales du Nouveau-Brunswick.
Image : Isaac Erb, Market Square (Place du marché), 1885, épreuve à la gélatine argentique, 16 x 7,8 cm; (sur support) 17,5 x 8,6 cm, Bibliothèque et archives Canada, Ottawa.
Lecture complémentaire :
Kelly, Grant D. et Elizabeth Suzanne McCluskey, Saint John at Work and Play: Photographs by Isaac Erb, 1904-1924, Fredericton, N.-B., Goose Lane, 1998.
-
À propos des autrices
Ce livre a été écrit par les historiennes de l’art Sarah Bassnett et Sarah Parsons.
-
Autres livres d’art en ligne
Lire en ligne ou télécharger gratuitement l’incroyable collection de livres d’art de l’IAC, disponibles en français et en anglais.
-
Retour à la première page
La photographie est tellement intégrée à notre expérience quotidienne qu’il nous est difficile d’imaginer une vie où elle n’existerait pas.