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  • Baltzly, Benjamin (1835, Sugar Creek, comté de Tuscarawas, Ohio - 1883, Cambridge, Massachusetts) Baltzly, Benjamin (1835, Sugar Creek, comté de Tuscarawas, Ohio - 1883, Cambridge, Massachusetts)

    Benjamin Baltzly est un photographe des États-Unis qui s’établit à Montréal peu après la guerre civile américaine. De 1868 à 1877, il travaille pour William Notman. Pendant cette période, il est affecté à la Commission géologique du Canada dans l’Ouest canadien (1871) et, malgré les rigueurs du trajet, il produit une importante collection de photographies. Baltzly rentre aux États-Unis en 1879.

     

    Image : Benjamin Baltzly, Spuzzum River rapids, BC (Rapides de la rivière Spuzzum, C.-B.), 1871, négatif au collodion humide, 20,3 x 25,4 cm, Musée McCord Stewart, Montréal.

     

    Lectures complémentaires :

     

    Baltzly, Benjamin et A. J. Birrell, Benjamin Baltzly: Photographs and Journal of an Expedition through British Columbia, 1871, Toronto, Coach House Press, 1978.

     

    Cavaliere, Elizabeth, « Preface to Benjamin F. Baltzly’s Journal », Journal of Canadian Art History/Annales d’histoire de l’art canadien, vol. 35, no 1 (2014), p. 16-25.

     

    ———, « The Journal of Benjamin F. Baltzly », Journal of Canadian Art History/Annales d’histoire de l’art canadien, vol. 35, no 1 (2014), p. 26-129.

    Baltzly, Benjamin (1835, Sugar Creek, comté de Tuscarawas, Ohio - 1883, Cambridge, Massachusetts)
  • Barbeau, Charles Marius (1883, Sainte-Marie-de-Beauce (plus tard, Sainte-Marie), Québec - 1969, Ottawa, Ontario) Barbeau, Charles Marius (1883, Sainte-Marie-de-Beauce (plus tard, Sainte-Marie), Québec - 1969, Ottawa, Ontario)

    Anthropologue et ethnologue de premier plan, Charles Marius Barbeau travaille pour la Commission géologique du Canada de 1911 à 1949. Il étudie et collectionne des artefacts liés aux cultures autochtones et au folklore canadien-français, produisant une collection de 13 000 photographies – qui se trouve aujourd’hui au Musée canadien de l’histoire – et des centaines de publications. L’œuvre de Barbeau, quoique fondatrice et prolifique, perpétue également les discours coloniaux de son époque. Son ethnodocumentaire, Nass River Indians (1927) et ses photographies, publiées plusieurs années après son décès dans Marius Barbeau’s Photographic Collection: The Nass River (1988), véhiculent le concept colonial du peuple autochtone comme étant une « race en voie de disparition ».

     

    Image : Charles Marius Barbeau, Sœurs de Ferdinand Roy cuisant le pain dans le four, Pointe-à-la-Frégate, Québec, 1938, négatif noir et blanc, 8,3 x 14 cm, Musée canadien de l’histoire, Gatineau.

     

    Lectures complémentaires :

     

    Jessup, Lynda, « Tin Cans and Machinery: Saving the Sagas and Other Stuff », Visual Anthropology, vol. 12, 1999, p. 49-86.

     

    Lahoud, Pierre, « Barbeau, le photographe-enquêteur », Rabaska, vol. 14, 2016, p. 65-78.

     

    Nurse, Andrew, Gordon Ernest Smith et Lynda Jessup, Around and About Marius Barbeau: Modelling Twentieth-Century Culture, catalogue d’exposition, Gatineau, Musée canadien de la civilisation, 2007.

     

    Wakeham, Pauline, « Salvaging Sound at Last Sight: Marius Barbeau and the Anthropological “Rescue” of Nass River Indians », English Studies in Canada, vol. 30, no 3 (2004), p. 57-88.

    Barbeau, Charles Marius (1883, Sainte-Marie-de-Beauce (plus tard, Sainte-Marie), Québec - 1969, Ottawa, Ontario)
  • Beal, William (Billy) Sylvester Alpheus (1874, Chelsea, Massachusetts - 1968, The Pas, Manitoba) Beal, William (Billy) Sylvester Alpheus (1874, Chelsea, Massachusetts - 1968, The Pas, Manitoba)

    Fils de libraire, Billy Beal grandit à Minneapolis. Il suit une formation d’ingénieur et en 1906, pour son travail, il émigre dans l’ouest du Manitoba. Beal est très impliqué en éducation ainsi que dans les initiatives communautaires et il a sans doute appris la photographie par lui-même. De 1915 à 1925 environ, il réalise des portraits et prend des photos des activités dans son milieu. Même s’il ne subsiste qu’une cinquantaine de ses négatifs sur plaque de verre, ceux-ci constituent un rare témoignage sur la vie dans les Prairies émis par un photographe noir. Son appareil photo et certaines de ses œuvres font partie de la collection du Swan Valley Historical Museum au Manitoba.

     

    Image : William (Billy) Sylvester Alpheus Beal, Self-portrait [Big Woody district, Swan River, Manitoba] (Autoportrait [District scolaire de Big Woody, Swan River, Manitoba]), v.1918, plaque de verre no 42, avec l’aimable autorisation de Robert Barrow.

     

    Lectures complémentaires :

     

    Barrow, Robert et Leigh Hambly, Billy: The Life and Photography of William S. A. Beal, Winnipeg, Vig Corps Press, 1988.

     

    Cassidy, Christian, « “Every Inch a Gentleman”: Early Black Settler Billy Beal Was a Ground Breaker in Many Ways », Winnipeg Free Press, 18 février 2018.

     

    Fearon, Alyssa, « Why you need to know about Billy Beal, the great unsung Black photographer of early 1900s Manitoba », CBC, 20 août 2020. https://www.cbc.ca/arts/why-you-need-to-know-about-billy-beal-the-great-unsung-black-photographer-of-early-1900s-manitoba-1.5692446.

     

    Vernon, Karina, « William Sylvester Alpheus Beal (1874-1968) », « Big Woody » et « 3 Glass-Plate Negative », The Black Prairie Archives: An Anthology, Karina Vernon, dir., Waterloo, Wilfrid Laurier University Press, 2019, p. 62-69.

    Beal, William (Billy) Sylvester Alpheus (1874, Chelsea, Massachusetts - 1968, The Pas, Manitoba)
  • Beam, Carl (1943, M’Chigeeng, Ontario - 2005, Ottawa, Ontario) Beam, Carl (1943, M’Chigeeng, Ontario - 2005, Ottawa, Ontario)

    Peintre des Premières Nations (Ojibwe) et artiste de techniques mixtes, Carl Beam se sert de la photographie, du collage, des images d’archives et des techniques de transfert d’images pour étudier les expériences, l’histoire et les traditions des Anishinaabe, ainsi que pour critiquer le colonialisme et décortiquer les hypothèses occidentales. En 1986, la Galerie nationale du Canada (aujourd’hui le Musée des beaux-arts du Canada) achète son œuvre, The North American Iceberg (L’iceberg nord-américain), 1985. Il s’agit de la première œuvre d’art contemporain réalisée par un artiste autochtone à intégrer la collection du Musée.

     

    Image : Carl Beam, The North American Iceberg (L’iceberg nord-américain), 1985, acrylique, sérigraphie photomécanique et mine de plomb sur Plexiglas, 213,6 x 374,1 cm, Musée des beaux-arts du Canada, Ottawa. © Succession Carl Beam/CARCC Ottawa 2023.

     

    Lectures complémentaires :

     

    Ernst, Stacy A., « Going Beyond the Archival Grid: Carl Beam and Greg Curnoe’s Decolonization of a Colonizing Space », World Art, vol. 6, no 1 (2016), p. 85-102.

     

    Hill, Greg, Carl Beam. La poétique d’être, catalogue d’exposition, Ottawa, Musée des beaux-arts du Canada, 2010.

    Beam, Carl (1943, M’Chigeeng, Ontario - 2005, Ottawa, Ontario)
  • Benner, Ron (né en 1949, London, Ontario) Benner, Ron (né en 1949, London, Ontario)

    Établi à London, en Ontario, Ron Benner entreprend, au milieu des années 1970, de créer des murales photographiques en noir et blanc. Surtout connu pour sa création de jardins, il étudie l’histoire et la politique de l’alimentation à travers ses installations photographiques en techniques mixtes. Dans son travail, Benner traite également de thèmes liés aux héritages coloniaux, à la mondialisation et à la production alimentaire industrielle.

     

    Image : Ron Benner, American Cloisonné (Cloisonné américain), détail, 1987-1988, installation photographique et jardinière mixte, dimensions variables, Civic Plant Conservatory, Saskatoon.

     

    Lecture complémentaire :

     

    Benner, Ron, Gardens of a Colonial Present/Jardins d’un présent colonial, London, Museum London, 2008.

    Benner, Ron (né en 1949, London, Ontario)
  • Boyd, John A. (1865 Emyvale, Irlande - 1941, Toronto, Ontario) et John H. Boyd (1898, Toronto, Ontario - 1971, Toronto, Ontario) Boyd, John A. (1865 Emyvale, Irlande - 1941, Toronto, Ontario) et John H. Boyd (1898, Toronto, Ontario - 1971, Toronto, Ontario)

    John A. Boyd émigre d’Irlande lorsqu’il est enfant et devient un photographe amateur prolifique et compétent, une passion facilitée par sa carrière dans le secteur ferroviaire. Il rédige des articles pour des revues de photographie de partout en Amérique du Nord et se lie d’amitié avec George Eastman, fondateur de Kodak, avec qui il entretient une correspondance. Ses photographies, notamment des paysages, des scènes urbaines et des photos d’entraînement militaire, de transport et de loisirs, sont conservées aux Archives publiques de l’Ontario et à Bibliothèque et Archives Canada.

     

    Le fils de John A. Boyd, John H. Boyd, est le premier photographe de l’équipe du journal torontois The Globe (devenu ensuite The Globe and Mail), de 1922 à 1964. Chef de file dans le domaine du photojournalisme canadien, Boyd fils participe à la création de la Commercial and Press Photographers Association of Canada (qui devient, à compter de 1962, les Professional Photographers of Canada/Photographes professionnels du Canada). Les négatifs de Boyd fils, datant de l’époque où il travaillait au Globe and Mail, illustrent des moments importants de l’histoire de Toronto et sont conservés dans les archives de la ville. Les Boyd se sont intéressés au développement de la technologie photographique : Boyd père a construit son premier appareil photo et Boyd fils est considéré comme le premier photographe de presse canadien à utiliser un flash et à transmettre une photographie par voie électronique.

     

    Image : John Boyd Sr, Playing Hockey on the St. Clair River in Sarnia (En jouant au hockey sur la rivière St. Clair à Sarnia), v.1890, épreuve photographique en noir et blanc, Archives publiques de l’Ontario, Toronto.

     

    Lectures complémentaires :

     

    Archives de la Ville de Toronto, fonds 1266 du Globe and Mail.

     

    Koltun, Lilly, dir., Private Realms of Light: Amateur Photography in Canada: 1839-1940, Toronto, Fitzhenry & Whiteside, 1984, p. 306.

     

    Lansdale, Robert, « John H. Boyd and His Camera… », Graflex Historic Quarterly, vol. 14, no 2 (2009). https://ghq.graflex.org/GHQ-14-2.pdf

     

    Plummer, Kevin, « Historicist: The Two John Boyds », Torontoist, 17 décembre 2011. https://torontoist.com/2011/12/historicist-the-two-john-boyds/2/

     

    Professional Photographers of Canada/Photographes professionnels du Canada, « À propos des PPOC ». https://www.ppoc.ca/fr/index.php

    Boyd, John A. (1865 Emyvale, Irlande - 1941, Toronto, Ontario) et John H. Boyd (1898, Toronto, Ontario - 1971, Toronto, Ontario)
  • Brooks, Reva (1913, Toronto, Ontario - 2004, San Miguel de Allende, Mexique) Brooks, Reva (1913, Toronto, Ontario - 2004, San Miguel de Allende, Mexique)

    Née Reva Silverman, Reva Brooks est la fille d’immigrants juifs polonais. En 1935, elle épouse le paysagiste Leonard Brooks (1911-2011). À la fin des années 1940, les Brooks émigrent au Mexique où ils participent à la création d’une colonie artistique internationale dans la ville de San Miguel de Allende. Ils accueillent également un cercle d’amis, parmi lequel on retrouve Marshall McLuhan et le peintre mexicain David Alfaro Siqueiros. À cette époque, Reva Brooks s’intéresse à la photographie et travaille avec un Rolleiflex pour réaliser, en cadrage resserré, des portraits de sujets autochtones mexicains principalement. En 1952, le photographe et éditeur Minor White présente une photographie de Brooks en couverture de l’influent magazine Aperture. En 1955, Edward Steichen, conservateur du MoMA, inclut l’une des premières photographies de Brooks, l’image d’un enfant récemment décédé, dans l’exposition Family of Man/La grande famille des hommes, la première grande exposition de photographies. Malgré le fait que Brooks ait cessé la photographie au milieu des années 1960, en 1975, le San Francisco Museum of Art la désigne comme l’une des cinquante meilleures femmes photographes et, en 2002, le Musée des beaux-arts de l’Ontario lui consacre une exposition solo peu avant son décès à l’âge de 90 ans.

     

    Image : Reva Brooks, Anciana Doña Chencha [Old Dona Chencha] (Anciana Doña Chencha [Vieille dame Chencha]), imprimée en 1999, épreuve à la gélatine argentique, (image) 29,9 x 22,9 cm, édition de 25 exemplaires, Stephen Bulger Gallery, Toronto.

     

    Lectures complémentaires :

     

    Brooks, Reva, Marilyn Westlake et Margot Smallwood Boland, Reva Brooks Photographs, Toronto, M+M Art Press, 2003.

     

    Mann, Margery et al., Women of Photography: An Historical Survey, catalogue d’exposition, San Francisco, San Francisco Museum of Art, 1975.

     

    « Reva Brooks: Photographer Extraordinaire », Queen’s Quarterly, vol. 105, no 3 (automne 1998), p. 434-444.

     

    Virtue, John, Leonard and Reva Brooks: Artists in Exile in San Miguel de Allende, Montréal et Kingston, McGill-Queen’s University Press, 2001.

    Brooks, Reva (1913, Toronto, Ontario - 2004, San Miguel de Allende, Mexique)
  • Burley, Robert (né en 1957, Picton, Ontario) Burley, Robert (né en 1957, Picton, Ontario)

    Robert Burley est un photographe établi à Toronto dont le travail explore le croisement entre la nature et les environnements urbains. Du milieu à la fin des années 1980, il produit des séries remarquables consacrées à des lieux précis. The Don Valley, 1981-1984, est une série qui porte sur une zone de Toronto où convergent parcs, réseaux de transport et industries. Dans sa série ORD O’Hare Airfield (ORD Aéroport international O’Hare de Chicago), 1984-1988, il photographie l’infrastructure de l’aéroport de Chicago et les champs qui l’entourent. Burley est l’un des trois photographes à participer au projet Frederick Law Olmsted en perspective, 1989-1996, une commande du Centre canadien d’architecture de Montréal. Cette exposition explore les parcs d’Amérique du Nord conçus par l’architecte paysagiste Frederick Law Olmsted (1822-1903). Burley est professeur à l’Université métropolitaine de Toronto.

     

    Image : Robert Burley, Queen Anne’s Lace, O’Hare Airfield (Dentelle de la Reine Anne, aérodrome O’Hare), 1985, épreuve à développement chromogène, 51 x 61 cm.

     

    Lectures complémentaires :

     

    Burley, Robert, O’Hare Airport on the Prairie, essai de Larry Viskochil, Chicago, Chicago Historical Society, 1988.

     

    Lambert, Phyllis, dir., Frederick Law Olmsted en perspective : photographies de Robert Burley, Lee Friedlander et Geoffrey James, catalogue d’exposition, Montréal, Centre canadien d’architecture, 1996.

    Burley, Robert (né en 1957, Picton, Ontario)
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