J’ai découvert l’œuvre d’Alfred Pellan au cours de mes recherches sur la vie des artistes québécois Mimi Parent et Jean Benoît – deux élèves de Pellan – dans le cadre de ma thèse de doctorat sur le surréalisme. Ses compositions surréalistes, sa maîtrise remarquable de la couleur et sa quête incessante de liberté artistique – un point qui me parle énormément – m’ont tout de suite fascinée. Lorsque l’IAC m’a invitée à soumettre une proposition de monographie sur Pellan, j’ai saisi l’occasion de plonger plus profondément au cœur de l’œuvre de l’artiste. Je suis profondément reconnaissante à Annie Gérin, qui m’a fait découvrir le travail de l’IAC, et à Sara Angel. Dans ma vie personnelle, mon intérêt pour Pellan est partagé par mes parents, Ines et Klaus Peter Lehmann. Merci pour votre soutien et pour nos nombreuses discussions sur l’art, la vie et la passion. Je remercie également mes grands-parents, Eleonore et Hagen Deckert. Merci, Eleonore, pour tes idées sur la couleur et la matérialité de la peinture; merci, Hagen, pour tes conseils sur la philosophie de l’histoire. Merci également à Madeleine Bartschies, ma meilleure amie, qui soutient mon travail depuis les vingt dernières années. Je dédie ce livre à mon père, qui a été victime de deux accidents vasculaires cérébraux et d’une défaillance cardiaque l’année dernière. Tu m’encourages à continuer à me battre tout en gardant le sourire. Merci!
J’apprécie les efforts de l’ensemble du personnel de l’IAC, en particulier des personnes avec lesquelles j’ai travaillé directement. Merci à Sara Angel de m’avoir offert cette occasion et de m’avoir confié ce projet. Merci également à Jocelyn Anderson de m’avoir poussée à aller plus loin dans mes réflexions et à sortir des sentiers battus (en particulier en ce qui concerne les œuvres phares). Plus que vous ne pouvez l’imaginer, Pellan et l’IAC ont été mes guides au cours de ces dernières années, qui ont connu bien des hauts et des bas. Je suis profondément reconnaissante à Rosie Prata pour son travail éditorial – nos multiples échanges m’ont incitée à parfaire mes arguments. Je remercie également Monique Johnson, Sarah Liss, Annie Champagne et Christine Poulin. Enfin, je remercie tout particulièrement Jim Harrison, commanditaire en titre, dont le soutien a enrichi ce projet.
Plusieurs collègues m’ont appuyée tout au long de mon processus de recherche et de rédaction. Je remercie tout particulièrement Dominic Hardy, qui a été le témoin des nombreuses heures que j’ai passées à réfléchir sur Pellan. Je ne peux imaginer ce livre sans lui. Merci également à Édith-Anne Pageot et à Lise Bizzoni. Je suis redevable à l’UQAM, dont le poste de stagiaire postdoctorale m’a permis d’entreprendre les vastes recherches archivistiques sur lesquelles s’appuie ce projet. Je suis reconnaissante au Centre allemand d’histoire de l’art à Paris, dont la bourse m’a été essentielle pour l’étude de sources jusqu’alors inexplorées. Les idées de Julia Drost sur les phénomènes transnationaux du surréalisme m’ont aidée à comprendre les échanges artistiques entre Paris et Montréal. L’expertise de Kate Conley sur le féminin dans le surréalisme a façonné ma compréhension des images érotiques de Pellan. J’aimerais également remercier le regretté François-Marc Gagnon pour les discussions que nous avons eues et dont les théories ont favorisé ma compréhension de l’histoire de l’art québécois.
Enfin, je salue le travail inlassable des registraires, archivistes, bibliothécaires et spécialistes des musées. Un grand merci à toute l’équipe du Service des archives et de gestion des documents de l’UQAM, qui m’a aidée à m’orienter dans la vaste collection de papiers personnels, de lettres, de contrats et de fiches de travail de Pellan. L’équipe du Centre d’archives Gaston-Miron (CAGM) de l’Université de Montréal m’a prêté main forte pour identifier le matériel audiovisuel inclus dans ce livre. Je remercie également les archivistes de la BAnQ de Montréal et de Québec : avec leur aide, j’ai pu constituer une base de données de coupures de presse sur Pellan, des années 1920 jusqu’à sa mort en 1988. Je suis profondément redevable à Francine Joly de Lotbinière, qui a partagé ses souvenirs de Pellan. En raison de la pandémie de COVID-19, j’ai dû rentrer en Europe beaucoup plus tôt que prévu, et je remercie toutes les personnes extraordinaires qui m’ont permis de garder un lien et ont rendu possible la poursuite de mes recherches.
De l’Institut de l’art canadien
L’Institut de l’art canadien tient à souligner la générosité des commanditaires en titre de cet ouvrage, K. James Harrison et Melinda Harrison.
Nous remercions le commanditaire fondateur de l’Institut de l’art canadien, BMO Groupe financier.
L’IAC est honoré de présenter cet ouvrage avec le Musée national des beaux-arts du Québec et la Fondation du Musée national des beaux-arts du Québec à titre de partenaires culturels.
L’IAC tient également à souligner l’appui des autres commanditaires en titre de la saison 2022-2023 du projet de livres d’art canadien en ligne : Banque Scotia; Rudy et Elizabeth Kerklaan; Sydney and William R. Pieschel Foundation; Eleanor et Francis Shen; Elian Terner et Poonam Puri; ainsi que Morden Yolles.
L’IAC remercie vivement la succession Alfred Pellan pour son soutien à ce projet.
L’IAC tient enfin à remercier les personnes suivantes pour leur aide et collaboration : Art Windsor-Essex (Nicole McCabe); la Banque d’art du Conseil des arts du Canada (Saada El-Akhrass); Bibliothèque et Archives Canada (Marie Julie Hyppolite); Bibliothèque et Archives nationales du Québec (Edwin Bermudez, Martin Couture, Suzanne Grégoire, Louise-Marie Ménard); les Bibliothèques de l’Université du Manitoba (James Kominowski); The Brechin Group Inc. (Jacqueline M.E. Vincent); le Cégep de Granby (Jolaine O. Boulanger); Christian Cassidy; collection des arts visuels d’Affaires mondiales Canada (Carolyn Hickey); la collection d’objets civiques de la Ville de Kingston (Miranda Riley); le Cleveland Museum of Art (James Kohler); CNAC/MNAM, Dist. RMN-Grand Palais/Art Resource (John Benicewicz); COVA-DAAV (Bernard Guérin, Jane Labiak); la Dalhousie Art Gallery (Michele Gallant); le Davis Museum at Wellesley College (Helen A. Connor); la Fondation du Musée national des beaux-arts du Québec (Emilie L. Cayer); la Galerie d’art d’Ottawa (Rebecca Basciano); la Maison de vente aux enchères Heffel (Daniel Gallay); la Galerie d’art Leonard et Bina Ellen (Larissa Dutil, Julia Eilers Smith); le Musée d’art contemporain de Montréal (Florence Morissette); Musée d’art de Joliette (Julie Alary Lavallée); le Musée des beaux-arts du Canada (Raven Amiro); le Musée des beaux-arts de Montréal (Marie-Claude Saia); le Musée des beaux-arts de l’Ontario (Alexandra Cousins); le Musée des beaux-arts de Vancouver (Danielle Currie, Ian Lefebvre); le Musée des beaux-arts de Winnipeg (Nicole Fletcher); le Musée national d’art moderne/Centre Georges Pompidou/Agence photographique de la RMN-Grand Palais (Christophe Mauberret); le Musée national des beaux-arts du Québec (Eve-Lyne Beaudry, Julie Bouffard, Stéphanie Drolet); la Power Corporation du Canada (Paul Maréchal); la Société d’histoire de la Haute-Yamaska (Cecilia Capocchi); la Société de la Place des Arts de Montréal (Sophie Bélanger); la succession André Le Coz (Nathalie Le Coz); la succession Henri Tranquille (Gisèle Rocheleau); la succession Photo-Journal (Galerie Clarence Gagnon); la succession Robert Humblot (Brigitte Humblot); la succession Robert La Palme (Jean-Pierre Pilon); le Théâtre du Nouveau Monde (Karine Tanguay); l’Université de Sherbrooke (Kathy Rose); ainsi que la Winnipeg Architecture Foundation (Marieke Gruwel).
L’IAC remercie les propriétaires de collections privées qui ont donné leur accord pour que leurs œuvres soient publiées dans cet ouvrage.
Sources Photographiques
Tout a été fait pour obtenir les autorisations de l’ensemble des objets protégés par le droit d’auteur dans cette publication. L’Institut de l’art canadien corrigera cependant toute erreur ou omission.
Mention de source de l’image de la page couverture
Alfred Pellan, Jeune comédien, v.1935/après 1948. (Voir les détails ci-dessous.)
Mentions de sources des images des bannières
Biographie : Alfred Pellan dans son atelier, 1946. (Voir les détails ci-dessous.)
Œuvres phares : Alfred Pellan, Mutons…, 1974. (Voir les détails ci-dessous.)
Questions essentielles : Alfred Pellan, Jardin rouge, 1958. (Voir les détails ci-dessous.)
Style et technique : Alfred Pellan, Pique-mégots, 1974. (Voir les détails ci-dessous.)
Sources et ressources : Alfred Pellan, Citrons ultra-violets, 1947. (Voir les détails ci-dessous.)
Où voir : Vue d’installation de l’exposition Alfred Pellan. Le rêveur éveillé, 2014. (Voir les détails ci-dessous.)
Copyright et mentions : Alfred Pellan, À la femme allongée, du livre d’artiste Délirium concerto, 1982. (Voir les détails ci-dessous.)
Mini-bestiaire no 31, v.1971. Collection du Musée national des beaux-arts du Québec, don de la Succession Alfred Pellan (2004.618). Succession Alfred Pellan/COVA-DAAV (2023). Mention de source : MNBAQ, Idra Labrie.
Mentions de sources des photographies et des œuvres d’autres artistes
À la plage (Saint-Jean-de-Luz), 1929-1930, par John Lyman. Collection du Musée des beaux-arts du Canada, Ottawa, présenté par les exécuteurs testamentaires du Dr Max Stern, 1988, conformément à ses souhaits (30182). Mention de source : MBAC.
Alfred et Madeleine le jour de leur mariage, le 23 juillet 1949, photographie non attribuée. Collection du Musée national des beaux-arts du Québec, Fonds Madeleine et Alfred Pellan (P38.S17.D49.P1).
Alfred Pellan avec ses élèves à l’École des beaux-arts de Montréal (dont, au centre, Jean Benoît et Mimi Parent), 1944, photographie non attribuée. Collection de la BAnQ, Fonds La Presse, Montréal.
Alfred Pellan dans son atelier, 1946. Photographie de Ronny Jaques. Collection de Bibliothèque et Archives Canada, Ottawa. Archives/Collections et Fonds, référence : R3133-668-9-F, numéro de volume : 12 (4325078).
Alfred Pellan et Germain Lefebvre au lancement du livre de ce dernier, 1973, photographie non attribuée. Collection de la BAnQ, Photo-Journal.
Alfred Pellan peignant l’Ouest canadien, panneau de la murale de la Légation canadienne à Rio de Janeiro, 1942, photographie non attribuée. Collection du Musée national des beaux-arts du Québec, don de Daniel Cogé (CE.2006.01). Mention de source : MNBAQ, Patrick Altman.
Alfred Pellan recevant le prix Louis-Philippe-Hébert, 3 juin 1972, photographie non attribuée. Collection de la BAnQ, Télé-radiomonde, Montréal.
Alfred, Réginald et Diane enfants, s.d., photographie non attribuée. Collection du Musée national des beaux-arts du Québec, Fonds Madeleine et Alfred Pellan (P38.S17.D1.P1).
Bethsabée au bain tenant la lettre du roi David, 1654, par Rembrandt Harmenszoon van Rijn. Collection du musée du Louvre, Paris.
Blunden Harbour, v.1930, par Emily Carr. Collection du Musée des beaux-arts du Canada, Ottawa (4285). Mention de source : MBAC.
Café Le Dôme à Montparnasse, Paris, v.1900-1930. Avec l’autorisation de Wikimedia Commons.
Caricature à l’effigie d’Alfred Pellan à l’hôtel de ville publiée dans Le Devoir, Montréal, le 13 novembre 1956, par Robert La Palme. Collection de la BAnQ, Le Devoir, Montréal.
Caricature à l’effigie d’Alfred Pellan publiée dans Le Jour, Montréal, le 21 juillet 1945, par Robert La Palme. Collection de la BAnQ, Le Jour, Montréal.
Charles Maillard, v.1940. Photographie non attribuée. Collection de la BAnQ, Centre d’archives de Québec, Montréal (03Q,P1000,S4,D83,PM31).
Couverture de l’ouvrage Painting in Canada: A History (Toronto, University of Toronto Press/Les Presses de l’Université Laval, [1966] 1977).
Couverture de l’ouvrage Pellan : sa vie, son art, son temps (Québec, Éditions Marcel Broquet, 1986).
Décors et costumes conçus par Alfred Pellan pour les personnages d’Olivia (jouée par Élizabeth Lesieur) et de Maria (jouée par Marjolaine Hébert), pour la production de 1968 de la pièce La nuit des rois de Shakespeare au Théâtre du Nouveau Monde, Montréal. Collection du Théâtre du Nouveau Monde, Montréal. Mention de source : André Le Coz.
Décors et costumes conçus par Alfred Pellan pour les personnages de Sébastien (joué par Jean Besré) et de Viola/Césario (joué par Monique Miller), pour la production de 1968 de la pièce La nuit des rois de Shakespeare au Théâtre du Nouveau Monde, Montréal. Collection du Théâtre du Nouveau Monde, Montréal. Mention de source : André Le Coz.
Dessin de cadavres exquis réalisé par Pellan et ses élèves, tiré de Trois générations d’art québécois : 1940, 1950, 1960, Musée d’art contemporain de Montréal, 1976. Collection de la BAnQ Vieux-Montréal, Fonds du ministère de la Culture et des Communications, Claude Gosselin, Montréal (06M,E6,S7,SS1,D761851-761931).
École des beaux-arts de Québec, 6 avril 1923, photographie non attribuée. Collection de la BAnQ, La Presse, Montréal.
Exposition de Prisme d’Yeux à la Librairie Tranquille, Montréal, mai 1948, photographie non attribuée. Collection de l’Université de Sherbrooke, Fonds Henri Tranquille (P43/A1/3).
Madeleine Poliseno et Alfred Pellan au lac Clef (Saint-Donat), v.1948, photographie non attribuée. Collection du Musée national des beaux-arts du Québec, Fonds Madeleine et Alfred Pellan (P38.S17.D48.P1).
Nature morte aux fraises, v.1880, par Pierre-Auguste Renoir. Collection privée.
Pavillons canadiens à Expo 67, mai 1967. Photographie de Laurent Bélanger. Avec l’autorisation de Wikimedia Commons.
Pellan dans l’atelier de sculptures de Jean Bailleul à l’École des beaux-arts de Québec, 1923, photographie non attribuée. Collection du Musée national des beaux-arts du Québec, Fonds Madeleine et Alfred Pellan (P38.S17.D23.P1).
Pellan (en haut) et les collègues de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, 1928, photographie non attribuée. Collection du Musée national des beaux-arts du Québec, Fonds Madeleine et Alfred Pellan (P38.S17.D28.P1).
Pellan et son père (duo de gauche) lors de son dernier voyage aux commandes du Frontenac qui assurait le service entre Québec et Montréal, 30 août 1945, photographie de Photo moderne enr. Collection du Musée national des beaux-arts du Québec, Fonds Madeleine et Alfred Pellan (P38.S17.D45.P1).
Portrait de photomaton d’André Breton avec des lunettes, v.1924-1929. Avec autorisation de Wikimedia Commons.
Portrait de Sarah, 1935, par Robert Humblot. Collection privée. Mention de source : MAK.
Salon de l’École des beaux-arts de Québec, 26 mai 1923, photographie non attribuée. Collection de la BAnQ, Le Soleil, Québec.
Sculpture en bronze inspirée du Mini-bestiaire d’Alfred Pellan, exposée dans le jardin Pellan au Musée national des beaux-arts du Québec, Québec, 2013. Avec l’autorisation de Wikimedia Commons. Mention de source : Jean Gagnon.
Study of the Drawing Room of the Artist (Étude du salon de l’artiste), v.1940, par Prudence Heward. Collection privée. Mention de source : Sotheby’s Inc.
Vue d’installation de l’exposition Alfred Pellan. Le rêveur éveillé, 2014, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec. Mention de source : MNBAQ, Idra Labrie.
Vue d’installation de l’exposition Alfred Pellan. Le rêveur éveillé, 2014, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec. Mention de source : MNBAQ, Idra Labrie.
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Alfred Pellan passe ses années formatrices à Paris et retourne dans un Canada français conservateur dans les années 1940, ramenant avec lui des idées révolutionnaires sur l’art moderne.