• Eagar, William (Irlande, v.1796-1839)

    Artiste d’origine irlandaise, Eagar s’est d’abord installé à St. John’s, Terre-Neuve-et-Labrador, avant de s’établir à Halifax en 1834, où il travaille comme professeur d’art et propose des cours de peinture et de dessin. On lui doit surtout des lithographies paysagistes de la Nouvelle-Écosse et du Nouveau-Brunswick, qui sont aujourd’hui considérées comme des témoignages importants des débuts de l’histoire de ces provinces.

  • Eakins, Thomas (Américain, 1844-1916)

    Peintre, sculpteur et photographe réputé pour ses portraits psychologiques souvent peu flatteurs. Eakins connaît le succès à titre posthume — peu admiré de son vivant, il est célébré dans les années 1930 comme l’un des plus grands artistes américains de son époque.

  • East, Benoît (Canada, 1915- date de décès inconnue)

    Peintre et graveur influencé par l’avant-garde française, notamment Georges Braque et Henri Matisse. Il est bien connu pour avoir créé, avec Marius Plamondon, un vitrail de 60 pieds pour l’hôtel Queen Elizabeth de Montréal. East enseigne la lithographie et la gravure à l’École des beaux-arts de Québec.

  • Eastlake, Charles Herbert (Britannique/Canadien, 1867-1953)

    Le mari de l’artiste canadienne Mary Bell Eastlake, Charles Herbert Eastlake, est un peintre britannique. Après une formation en Europe, il s’établit à Londres et passe du temps avec les peintres de plein air de St. Ives à Cornwall, où il rencontre son épouse.

  • Eastlake, Mary Bell (Canadienne, 1864-1951)

    Peintre, joaillière et aquarelliste, Mary Bell naît en Ontario et étudie plus tard à New York avec William Merritt Chase à l’Académie Colarossi à Paris. De 1893 à 1939 environ, elle vit en Angleterre où, avec son mari, elle conçoit et produit des bijoux. Mary Bell Eastlake expose avec plusieurs associations au Canada et obtient une exposition individuelle à la Art Gallery of Toronto (aujourd’hui le Musée des beaux-arts de l’Ontario) en 1927.

  • Eastman, Seth (Américain, 1808-1875)

    Artiste, topographe et officier de l’armée, Eastman reçoit sa formation à la West Point Military Academy. Alors qu’il est cantonné au Minnesota, Eastman entreprend de réaliser des représentations des Premières Nations, et en 1847, il reçoit une commande en vue d’illustrer une étude monumentale intitulée Indian Tribes of the United States pour le Congrès américain.

  • Eaton, Rosemary Gilliat (Royaume-Uni, 1919-2004)

    Photographe et photojournaliste née en Angleterre, Rosemary Gilliat Eaton est reconnue pour ses images documentaires des années 1950 et 1960. Gilliat travaille principalement comme pigiste et son travail est présenté dans de grandes publications telles que Canadian Geographic et Maclean’s. Elle réalise un certain nombre de missions pour des agences gouvernementales, notamment le ministère des Affaires indiennes, aujourd’hui Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada, et le service de la photographie de l’Office national du film du Canada.

  • Eaton, Wyatt (Canadien/Américain, 1849-1896)

    Paysagiste, peintre de genre, portraitiste et illustrateur, Eaton est né dans les Cantons de l’Est du Québec, mais s’installe à New York en 1867 avant de passer quatre ans à travailler et étudier à Londres et à Paris de 1872 à 1876. Après son premier voyage en France, il s’est inspiré du travail de Jean-François Millet et d’autres artistes de Barbizon. Eaton a enseigné à l’école d’art Cooper Union à New York et a été membre fondateur de la Society of Canadian Artists (SCA), ainsi que de l’American Art Association et de la Society of American Artists.

  • eau-forte

    L’eau-forte est un procédé d’impression qui suit les mêmes principes que la gravure sur bois, mais qui nécessite de l’acide au lieu d’un burin pour inciser la matrice. Elle requiert une plaque de cuivre qui est revêtue d’une résine cireuse résistante dans laquelle l’artiste trace une image à l’aide d’une aiguille. La plaque est ensuite immergée dans un bain d’acide [l’eau-forte], incisant les lignes gravées et laissant le reste de la plaque intacte.

  • Eckankar

    Fondé en 1965 par l’Américain Paul Twitchell, ce mouvement religieux est inspiré du yoga surat shabd. Les disciples d’Eckankar adoptent différentes pratiques qui facilitent la transcendance de l’esprit en permettant une connexion avec la Lumière et le Son de Dieu. Eckankar signifie « collaborateur de Dieu ».

  • Edson, Aaron Allan (Canadien, 1846-1888)

    Peintre paysagiste, Edson a vécu et étudié en Angleterre, en Écosse et en France à divers moments de sa vie, mais autrement, il a exercé sa carrière à Montréal et dans les Cantons de l’Est, au Québec. Son intérêt précoce pour les détails soutenus a été enrichi par son sens riche et sophistiqué de la couleur et par ses expériences poétiques de représentation de la lumière. Edson est l’un des membres fondateurs de la Society of Canadian Artists (1867). Sa mort à l'âge de quarante et un ans a interrompu l’une des carrières artistiques les plus accomplies en son temps, au Canada.

  • Eisenhauer, Collins (Canada, 1898-1979)

    Considéré comme un grand maître de l’art populaire, Collins Eisenhauer est surtout connu pour ses sculptures d’oiseaux, d’animaux et de figures humaines. Il est né dans le comté de Lunenburg, en Nouvelle-Écosse, et se lance dans la pratique artistique à sa retraite en 1964. Ce n’est toutefois qu’au début des années 1970 que ses œuvres commencent à susciter l’intérêt du public. On retrouve ses œuvres dans les collections du Musée des beaux-arts de la Nouvelle-Écosse et du Musée canadien de l’histoire.

  • Eisenstein, Sergei (Russe, 1898-1948)

    Né à Riga en Lettonie (qui fait à l’époque partie de l’empire russe), Sergei Eisenstein est un cinéaste soviétique influent. Il développe l’idée du montage – l’insertion d’images indépendantes de l’action principale du film pour provoquer un impact psychologique – et rédige des ouvrages théoriques décrivant la place essentielle de la technique dans sa compréhension du cinéma. Travaillant en URSS et au Mexique, Eisenstein réalise des films en utilisant l’histoire récente (Le Cuirassé Potemkine, 1925) et des épopées médiévales (Alexander Nevsky, 1938) pour représenter des problèmes sociaux, adhérant à un idéal bolchevique du collectivisme et à des principes formalistes qui le placent souvent en porte-à-faux avec le gouvernement de Staline.

  • El Greco (Grèce, v.1541-1614)

    Peintre, sculpteur et architecte, El Greco est considéré comme le premier maître de l’école espagnole. Né Doménikos Theotokópoulos sur l’île de Crète, El Greco s’installe à Tolède, en Espagne, en 1576, où il réalise des commandes majeures tout au long de sa carrière, y compris El Espolio (Le Christ dépouillé de sa tunique), 1577-1579, une œuvre réalisée pour un maître-autel, et L’enterrement du Comte d’Orgaz, 1586-1588.

  • Elder, Bruce (Canadien, né en 1947)

    Cinéaste d’avant-garde, critique, philosophe et professeur, Elder devient célèbre en 1980 avec son cycle de films, The Book of All the Dead, 1975-1994, qui compte parmi les projets les plus ambitieux de l’histoire du cinéma expérimental. Très estimé, son livre, Image and Identity: Reflections on Canadian Film and Culture, est une référence dans les programmes d’études canadiennes.

  • Emma Lake Artists’ Workshops

    Programme d’été annuel de deux semaines, créé en 1955 par les artistes canadiens Arthur McKay (1926-2000) et Kenneth Lochhead (1926-2006), et dont le mandat est de mettre les artistes de la Saskatchewan en contact avec le monde de l’art. Pour ce faire, des théoricien·nes, des critiques et des artistes sont invité·es à animer des ateliers dans le lieu isolé d’Emma Lake, dans le nord de la Saskatchewan. Au fil des ans, des personnalités influentes y ont participé à titre d’animateurs, notamment Clement Greenberg, Barnett Newman et Will Barnet.

  • empâtement

    Action d’appliquer la peinture de manière si épaisse qu’elle produit un effet de relief et garde les traces du pinceau ou du couteau à palette. 

  • encaustique

    Forme de peinture réalisée au moyen de cire d’abeille fondue, dans laquelle sont délayés des pigments. La peinture à l’encaustique remonte à la Grèce antique; les exemples les plus anciens qui subsistent sont les portraits funéraires du Fayoum produits en Égypte entre les premier et troisième siècles de notre ère chrétienne. Cette technique connaît un renouveau au vingtième siècle sous l’impulsion d’artistes tels Jasper Johns et Tony Sherman.

  • Ennutsiak (Nunavik/Iqaluit, 1896-1967)

    Sculpteur inuit du Nord du Québec, Ennutsiak se fait d’abord connaître pour ses scènes de la vie de tous les jours; il aborde des sujets inhabituels tels que des scènes d’accouchement et des groupes de gens lisant la Bible.

  • Equinox Gallery

    La Equinox Gallery est située à East Vancouver et a été fondée en 1972 par Elizabeth Nichol. On y présente de l’art contemporain et de la photographie. Proposant dix expositions chaque année, la galerie représente un mélange d’artistes chevronnés et émergents ainsi que des successions d’artistes. Sa vocation est de promouvoir l’œuvre d’artistes du Canada pour les aider à se faire reconnaître à l’échelle internationale.

  • Erickson, Arthur (Canadien, 1924-2009)

    Premier architecte canadien à remporter une médaille d’or du American Institute of Architects (1986), Erickson mène à bien de nombreux projets au Canada et à l’étranger. Son bureau de Vancouver lance des projets résidentiels modernistes qui renouvellent l’esthétique architecturale de la ville dans les années 1950. Sa carrière ultérieure se distingue par ses contributions à l’Expo 67 (Montréal) et à l’Expo 70 (Japon) ainsi que par des structures permanentes tels le Roy Thomson Hall de Toronto et le premier campus de l’Université Simon Fraser. 

  • Ernst, Max (Allemagne, 1891-1976)

    Ernst est un artiste prolifique ainsi qu’un membre fondateur de Dada et du surréalisme. Il a exploré une variété de moyens d’expression, dont la peinture, la sculpture, le collage et la gravure, et inventé les techniques artistiques expérimentales du frottage, du grattage et de la décalcomanie. Critique de ce qu’il considérait comme l’irrationalité du monde moderne, Ernst a largement fondé sa démarche créative sur l’intérêt des surréalistes pour le rêve et le subconscient.

  • espace négatif

    Sur une image, l’espace pictural vide entre les sujets et autour d’eux. Les artistes utilisent parfois l’espace négatif pour créer des formes significatives dans une œuvre.

  • estampe

    Processus de création artistique fondé sur le transfert d’encre d’une surface à une autre par impression, l’estampe consiste généralement à dessiner, sculpter ou graver une image sur une plaque, un bloc de pierre, de bois ou de métal, à couvrir cette surface d’encre et à imprimer ensuite cette image sur du papier, une toile ou une autre surface. Cette méthode permet de faire des copies d’une même image. La lithographie, la gravure sur bois, la sérigraphie et l’intaille sont des procédés courants d’estampes.

  • Estes, Richard (Américain, né en 1932)

    Peintre photoréaliste dont les images sont souvent construites à partir de plus d’une image de source photographique, présentant ainsi une « réalité » qui n’a jamais existé ou qui ne pourrait jamais être perçue à l’oeil nu. Son sujet privilégié est l’environnement construit, en particulier celui de la ville de New York.

  • esthétique de la machine

    Esthétique associée à l’architecture et au design modernistes des années 1920 et 1930 qui préconise le fonctionnalisme et les formes simplifiées qui révèlent le fonctionnement interne de la machine. Cette esthétique est apparue à la suite des grandes transformations culturelles de l’ère du machinisme, avec notamment la nouvelle fabrication en série. Le mouvement du Bauhaus et le futurisme italien sont les principaux mouvements à développer les caractéristiques majeures de l’esthétique de la machine.

  • Etrog, Sorel (Roumain/Canadien, 1933-2014)

    Peintre, illustrateur, dessinateur et cinéaste, Etrog est surtout connu comme sculpteur. Il crée des œuvres abstraites de dimensions variées qui évoquent la forme humaine. L’une de ses nombreuses commandes est la statuette de bronze, appelée l’Etrog de 1968 à 1980, remise comme prix d’excellence aux cinéastes canadiens et, par la suite, appelée Génie. Ses œuvres font partie d’importantes collections publiques et privées au Canada, aux États-Unis et en Europe. (Voir Sorel Etrog : sa vie et son œuvre par Alma Mikulinsky.)

  • Evans, Katharine (États-Unis, 1875-1930)

    Artiste des États-Unis, Evans est la première directrice – et la première femme à ce titre – de la Victoria School of Art and Design (aujourd’hui l’Université NSCAD) de 1895 à 1898. Diplômée de l’école d’art industriel du Philadelphia Museum of Art et de l’Académie Colarossi à Paris, elle est surtout connue pour ses aquarelles et ses natures mortes.

  • Evergon (Canadien, né en 1946)

    Artiste, éducateur et activiste établi à Montréal, Evergon (né Albert Jay Lunt) est également connu sous les noms de ses alter-egos, Celluloso Evergoni, Eve R. Gonzales et Egon Brut. Ses contributions à la photographie prennent la forme de photocollages, de photocopies couleur et d’expérimentations avec le cyanotype, le Polaroïd et l’hologramme. Evergon est renommé pour ses tableaux soigneusement mis en scène, ses autoportraits saisissants et son exploration soutenue de la sexualité homosexuelle, de la masculinité et des constructions sociales du genre.

  • Ewart (née Clay), Mary (Américaine/Canadienne, 1872-1939)

    Peintre américaine qui s’installe à Winnipeg en 1907. Ewart est formée à l’Académie des beaux-arts de Pennsylvanie et par John Singer Sargent et James McNeill Whistler. Elle défend ardemment la création de la Winnipeg Art Gallery et de la Winnipeg School of Art, avançant des arguments sociaux et esthétiques. Ewart a été présidente de la Western Art Association.

  • Ewen, Paterson (Canadien, 1925-2002)

    Né à Montréal et ensuite installé à London, Ontario, Ewen participe aux mouvements des Automatistes, des Plasticiens et des régionalistes de London, bien qu’il ne s’identifie jamais entièrement à un mouvement en particulier. Ses œuvres de maturité expérimentent des combinaisons de couleurs et de textures, peintes sur des surfaces de contreplaqué gravées. Ses tableaux évoquent des paysages et des éléments de la nature exprimés par une gestuelle abstraite et géométrique. (Voir Paterson Ewen : sa vie et son œuvre par John G. Hatch.)

  • ex-libris

    Un ex-libris est une gravure personnalisée collée à l’intérieur des livres d’un collectionneur comme marque d’appartenance. Le terme provient de la phrase latine ex libris meis, qui signifie « faisant partie de mes livres ».

  • ex-voto

    Destiné à un dieu ou à un saint, un ex-voto est une offrande faite pour qu’un vœu soit exaucé ou en guise de reconnaissance pour quelque chose qui nous a été accordé. Beaucoup de choses peuvent servir d’ex-voto : images, versets imprimés de la Bible, figurines, crucifix ou autres objets religieux, même des effets personnels tels que des vêtements, des bijoux ou des jouets.

  • Exhibition of Contemporary Canadian Painting (« Southern Dominions Exhibition » [exposition des dominions du sud])

    Cette exposition, dont le titre complet est Exhibition of Contemporary Canadian Painting: Arranged on Behalf of the Carnegie Corporation of New York for Circulation in the Southern Dominions of the British Empire (Peinture canadienne contemporaine : exposition organisée au nom de la Carnegie Corporation of New York pour une tournée dans les dominions du sud de l’Empire britannique) est présentée pour la première fois à l’Empire Exhibition (exposition de l’Empire) de 1936 à Johannesburg, en Afrique du Sud. De septembre 1936 à avril 1939, elle est en tournée dans les principales villes d’Afrique du Sud, d’Australie et de Nouvelle-Zélande ainsi qu’à Hawaï.

  • Exhibition of Paintings, Drawings, and Sculpture by Artists of the British Empire Overseas (peintures, dessins et sculptures des artistes de l’Empire britannique outre-mer ou « exposition du couronnement »), Londres, Angleterre, 1937

    Exposition présentée aux Royal Institute Galleries de Londres dans le cadre des fêtes du couronnement du roi George VI et de la reine Elizabeth, le 12 mai 1937. Les œuvres canadiennes sont ensuite montrées en tournée dans plusieurs galeries régionales anglaises jusqu’en avril 1938.

  • existentialisme français

    Mouvement culturel du milieu du vingtième siècle qui se manifeste dans la littérature, le cinéma et la philosophie. Associé aux philosophes Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir, Albert Camus et Maurice Merleau-Ponty, l’existentialisme affirme que l’existence humaine est par essence inexplicable et vaine, et que les êtres humains sont des acteurs libres et indépendants.

  • exotisme

    Une qualité d’inhabituel ou d’inconnu, l’« exotisme » est employé pour commenter les œuvres d’art et les attitudes qu’elles suscitent en mettant l’accent sur leur altérité. Souvent, l’exotisme suggère la valorisation de la différence culturelle plutôt que la volonté de comprendre comment cette culture complexe façonne la société.

  • Expo 67

    Foire internationale de 1967, qui a lieu à Montréal, pour célébrer le centenaire de la Confédération canadienne. Avec ses 62 nations participantes et sa fréquentation de plus de 50 millions de personnes, l’Expo 67 renforce la réputation de Montréal comme ville internationale et lieu d’innovation au Canada.

  • Expo 86

    Cinquante-cinq pays participent à cette foire internationale qui a lieu à Vancouver pour célébrer son centenaire. Fréquentée par plus de 22 millions de personnes, Expo 86 est aujourd’hui reconnue pour son rôle dans la croissance et l’essor de Vancouver, et son émergence comme ville internationale.

  • Exposition nationale canadienne (ENC)

    Foire annuelle qui se tient à Toronto, fondée sous le titre de Exposition industrielle de Toronto en 1879. L’ENC produit des expositions et des catalogues d’art chaque année jusqu’en 1961, sauf durant et tout de suite après la Seconde Guerre mondiale.

  • exposition universelle

    Une exposition universelle est une foire internationale, généralement thématique, organisée par un pays hôte, qui rassemble et présente les réalisations nationales dans des domaines tels que l’industrialisation, l’agriculture, les exportations et l’art. Reconnues comme des « World’s Fair » en anglais, ces expositions publiques sont popularisées au dix-neuvième siècle et ont une grande influence sur le tourisme, l’art et le design, ainsi que sur les relations internationales.

  • Exposition universelle de Londres, 1862

    Foire mondiale, appelée également la Grande Exposition de Londres, dont le but est de présenter les plus récents progrès dans les domaines de la technologie, de l’industrie et des arts, provenant de 36 pays. Ses immeubles couvrent vingt-et-un acres dans Kensington-Sud où le Musée d’histoire naturelle et le Musée des sciences s’élèvent aujourd’hui.

  • Exposition universelle de Paris, 1867

    La deuxième exposition universelle de Paris, qui se déroule sous Napoléon III, au Champ-de-Mars. Bien que largement consacrée à l’industrie, elle comprend des expositions de beaux-arts; les œuvres de Paul Cézanne, Claude Monet, Gustave Courbet et d’autres peintres aujourd’hui considérés comme les plus importants de cette époque, sont exclues, puisque le comité de sélection les a rejetées.

  • expressionnisme abstrait

    Mouvement pictural qui connaît un essor à New York dans les années 1940 et 1950, l’expressionnisme abstrait se définit par la combinaison de l’abstraction formelle et d’une approche autoréférentielle. Le terme décrit une grande variété d’œuvres. Jackson Pollock, Mark Rothko, Barnett Newman et Willem de Kooning figurent parmi les expressionnistes abstraits les plus célèbres.

  • expressionnisme allemand

    Mouvement moderniste englobant toutes les disciplines artistiques dont l’origine remonte à 1905, lorsque Die Brücke (le Pont), un groupe de peintres de Dresde, rompt avec la culture académique et bourgeoise en se proclamant un « pont » vers l’avenir. Un autre groupe audacieux marque l’expressionnisme allemand, soit Der Blaue Reiter (le Cavalier bleu), créé en 1911, qui se concentre sur l’aspect spirituel de l’art. Parmi les principaux peintres expressionnistes, mentionnons Ernst Ludwig Kirchner, Wassily Kandinsky, Paul Klee, Franz Marc et Egon Schiele.

  • extractivisme

    L’extractivisme est un processus consistant à extraire les ressources naturelles de la terre et à les vendre sur le marché mondial. Associées à l’expansion coloniale, au capitalisme et au néolibéralisme, les pratiques extractivistes sont souvent rattachées à l’exploitation et contribuent à la dégradation de l’environnement.

  • Eyland, Cliff (Canadien, né en 1954)

    Artiste, auteur, commissaire et professeur de peinture à l’Université du Manitoba. Depuis 1981, Eyland crée principalement des dessins et des peintures aux dimensions de fiches signalétiques. Une installation permanente de plus de mille de ses petites peintures a été inaugurée à la Millennium Library de Winnipeg en 2005.

  • Eyre, Ivan (Canada, 1935-2022)

    Peintre, sculpteur et dessinateur abondamment loué, Eyre est un artiste prolifique dont l’œuvre est généreusement collectionnée. Sa pertinence réside tout autant dans son enseignement : professeur de peinture et de dessin à l’Université du Manitoba pendant plus de trente ans, il a travaillé de près avec plusieurs générations d’artistes au pays. Il est surtout connu pour ses paysages majestueux des Prairies.

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